J’ai toujours pensé que les Etats-Unis étaient à la pointe.

Ils ont très souvent une longueur d’avance aussi bien au niveau de leurs idées que de leurs actes. Certains les considèrent comme les maîtres du monde…et ce n’est pas faux. Ils montrent le chemin, donne souvent l’exemple et balaient devant leur porte avant de donner des leçons aux autres. Les décisions qu’ils prennent, jamais hasardeuses, sont pesées avant d’être mises en application auprès de  la population. Le président n’est pas le seul maître à bord et l’avis du congrès et de ses représentants quasiment indispensable.

L’Action de grâce, nommée Thanksgiving, est célébrée sur le sol américain le quatrième jeudi de novembre. Ce jour de fête permet de remercier Dieu pour les joies apportées durant l’année, et de faire la fête autour de  mets d’exception.

A cette occasion, au pays de l’oncle Sam, la famille se réunit autour de la dinde et du gâteau de potiron. Jour férié, tout le monde a donc le loisir de mettre la main à la pâte pour que les préparatifs soient à la hauteur de l’occasion.

Personne n’est en reste dans ce beau pays. Même le président de la nation à la bannière étoilée y va de sa contribution. Suivant la coutume instaurée par un certain John Kennedy, le président en exercice a le pouvoir ce jour là de gracier un ou deux de ces volatiles…c’est selon.

 

Faut quand même être une dinde extrêmement chanceuse pour que ça « tombe dessus ».

Imaginez que ce sont au total quelques 45 millions de dindes qui seront trôneront fièrement au centre de la jolie table. Oui, mais une dinde rôtie !

Mais point de fatalité. Barack Obama, grand seigneur devant l’éternel, n’a pas failli à la coutume et a épargné la rôtissoire à deux   de ces animaux de basse-cour.

Ce n’est pas rien une grâce présidentielle et si rare dans ce pays.

On convie donc la presse qui assiste au cérémonial et on écoute ému le président prononcer ces saintes paroles 

« Je t’accorde la grâce », main levée au dessus du volatile. Que d’émotion.

Et parce que l’américain est préoccupé par son prochain –quand bien même il s’agit d’animaux- les deux rescapées vont pouvoir finir leurs jours au vert dans la propriété historique de George Washington.

Elle est pas belle la vie aux Etats-Unis ?!