Tel un vent de contestation, le mouvement des Indignés s’est répandu à travers toutes les capitales du monde. En réaction à ce climat morose et plein d’incertitudes où l’écart semble se creuser de plus en plus entre des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres, le regroupement, indépendant de tout parti politique, veut faire porter ses revendications en manifestant pacifiquement. Tout a commencé, un jour de printemps, le 15 mai, la péninsule ibérique fut secouée par des manifestations pacifiques organisées grâce aux nouvelles technologies dont on ne pourrait se passer, les réseaux sociaux. La portée est énorme et comme une tâche d’huile, elle s’étale, franchit les frontières et les océans pour toucher le monde entier. Les Indignés se nomment ainsi en hommage du « petit livre » de Stéphane Hessel, Indignez-vous !, à croire qu’ils ont respecté l’ordre à la lettre. C’est donc le bouquin de référence en poche et le masque de Guy Fawkes, le fameux auteur de la « conspiration des poudres » qui a bien failli faire faillir la monarchie anglaise en 1570 et qui a terminé sa vie de révolté au bout d’une corde, sur la tête qu’ils défilent sans heurt dans les rues des grandes villes mondiales. Ils marchent au nom du changement du système politique et économique en dénonçant un fonctionnement oligarchique et trop éloigné du peuple, si éloigné qu’il en est devenu sourd. Notre beau pays, celui des Libertés (soi-disant), a été lui aussi touché par ce sentiment d’indignation, initialement pour soutenir les espagnols, il s’est métamorphosé pour s’adapter aux problèmes français. La Bastille, tombée un jour de 1789, reste un endroit symbolique pour toute les formes de mécontentement, c’est là que les Indignés français élisent domicile pour crier leur colère. Mais pas seulement, dans une cinquantaine de villes, des cris se font entendre. Les campements, pourtant pacifiques, sont tantôt tolérés, tantôt repoussés par des forces de l’ordre usant de la force. Récemment, les Indignés envisagent de quitter la Bastille pour envahir le quartier économique de la Défense. Sur le parvis de cette grande place stérile bordée d’immeubles en verre, les tentes, les pancartes et les masques pousseront-ils ? Finalement, la contagion n’a pas pris et ce n’est qu’une trentaine de personnes qui se sont mobilisées pour protester, autant hurler dans le désert froid et hostile de l’économie. Les Indignés sont tenaces, mais entre indignation et profit, les grands de ce monde devront choisir quel côté tendre leur oreille, espérons juste qu’ils n’aient pas de problème d’audition.
Vous fetez donc Guy Fawkes Night ce soir?
L’avez-vous lu ce petit bouquin ? Il y a un immense écart entre la résistance au nazisme (sujet de sa critique) et les problèmes qui nous préoccupent que c’en est affligeant !
Maintenant, on peut toujours essayer de tracer un parallèle entre ces deux époques, mais au prix de contorsions hasardeuses…
Les indignés Espagnols n’ont retenu que le mot « Los Indignados », mais pour d’autres raisons. Bref, vous voulez la révolution ? En leur temps, les Anglais, les Américains, les Français, les Russes, les Espagnols, les pays arabes ont fait leur révolution… Et alors, qu’est-ce que ça change ? Le chaos ? Quelques gorges tranchées ? De nouveaux dictateurs ? Oui, tout ça est vrai, mais ça change quoi au fond ?
L’homme a besoin de paix et le cours normal des choses reviennent avec des haut et des bas.
C’est de l’intérieur qu’il faut agir, dans les partis politiques, les associations, etc. Il faut faire avec le tissu démocratique que nous avons la chance de posséder !
Pour une fois, je suis d’accord avec Nordi. Pour faire la révolution, on soulève le peuple mais quand la révolution est terminé, on l’oublie et on le maltraite. Les détenteurs du pouvoir sont tous les mêmes, quand ils ont le pouvoir, leur raisonnement change , bien souvent dans leurs seuls intérêts.
la pyramide est souple comme une méduse , Mychelle !
(mais elle a mémoire de forme!!!)
(Même Jésus a eu affaire à elle :
Hérode, Ponce-Pilate et le sanhedrin)
toutes ces puissances devront rendre des comptes,
et les jugements du tout puissant arrivent tôt ou tard.
Qu’ils nous fabriquent vite un auto-collant, un badge, etc.
En grand : 99 %
en dessous en petit dans la langue locale
« J’en suis »
NB. Il y a longtemps que ça devrait être fait
PS. Ca ne bouge pas qu’à New-York et Washington
Ca bouge aussi en Californie
Surtout en France si tu descend pas dans la rue personne ne t’écoute alors indignons nous et tous pour faire le poids et n’attendons pas la dernière minute