Notre démarche  peut sembler pour certains précipitée et même inadmissible, dans la mesure où l’on sait que l’actuel président Camerounais qui vient de s’arroger un nouveau septennat à la tête du Cameroun est au pouvoir  depuis près de 30 ans et est âgé de 78 ans. Et pourtant, plusieurs indicateurs pertinents nous autorisent à le croire.

Déjà, d’un point de vue constitutionnel, rien ne pourra empêcher à Biya de solliciter une fois encore le suffrage des camerounais. En ce sens que la modification de l’article 6 de la constitution camerounaise de Mars 2008 le lui autorise pleinement. Aussi, de nombreux observateurs  ont cru à certain moment que l’homme fort de Yaoundé était lâché par l’Elysée ; mais, la récente lettre de félicitation de Nicolas Sarkozy à son « homologue » camerounais est la preuve par 9 que l’axe Paris – Yaoundé n’a aucun brouillard. Toute chose qui devrait enfin nous faire comprendre que Monsieur Biya a encore la bénédiction de la France pour rester à la Tête du Cameroun jusqu’à quand il voudra. Surtout quand l’on sait que ce que « France veut en Afrique, Dieu le veut également ».

D’autres détracteurs de monsieur Biya trouvent un semblant de consolation en pensant tout naïvement que l’homme du 06 novembre 1982 est au crépuscule de sa vie. Que non ! Car tout Camerounais sérieux sait qu’en 2004, alors que des médias avaient fait circuler des rumeurs sur la mort du président Camerounais, lui – même est sorti personnellement pour leur donner rendez-vous dans « une vingtaine d’années ». En faisant donc 2004 + 20 (minimum), on trouve que rien ne peut arriver à l’homme lion avant 2018, date de la prochaine présidentielle camerounaise. Donc, les potentiels successeurs de monsieur Biya doivent encore prendre leur mal en patience. Surtout que ses militants trouvent qu’il est l’homme indispensable pour le Cameroun. Et tant qu’il vit, il est président !