Borloo ce n’était que de la gonflette.

 

Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo, le 18 novembre 2010,document l’Express.fr

 

Support Wikipedia Après des mois de gesticulations de contorsions le verdict est tombé, le centre politique de droite jette l’éponge, voir aussi Jean-Louis Borloo. On ne sait pas ce qu’il est autrement qu’à droite ! De même que celui qui prétend être au centre tel Bayrou fait tout pour battre la gauche, un discours qui sonne faux puisque à droite par idéologie. On ne peut faire confiance aux centristes, puisqu’ils sont dans le flou permanent. Sans dire ce que beaucoup pensent que ce sont des rigolos. Ce que vient de faire Borloo dépasse tout ce que l’on pouvait imaginer dans l’hypocrisie. Quel égoïsme, quelle incorrection pour ses amis et supporters qu’il a négligés en les mettant devant le fait accompli, mais pas Sarkozy qui avait été prévenu et rencontré quelques jours avant. Quelle incompétence aussi, ne savait-il pas que cette démarche était difficile, on prend des coups, il faut donc être bien dans sa tête en d’autres termes courageux et fort. Si l’on attend d’être porté pour se lancer dans une telle aventure c’est voué à l’échec. Il faut s’imposer aux Français par ses idées, son courage, sa ténacité. Confus dans ses motivations, possédé par le doute, il s’est écroulé et avec lui Nicolas Hulot qui ne sait plus ou il en est, mais aussi les autres Rama Yade, Dominique Paillé, Yves Jégo qui avaient quittés l’UMP, et qui, même, non dans la confidence, ne lui en veulent pas. Mais la ficelle est grosse. Borloo malgré l’estime que l’on peut avoir pour lui ne faisait pas le poids, chacun a ses limites. Tout vient du centre qui n’est qu’un mouvement désordonné de personnes peu crédibles. Il ne peut exister que par suite d’une défaillance de la gauche par ses divisions constituant une tromperie démocratique, le pays serait amené à choisir qu’avec des politiques de droite ! Dans notre république qui est basée sur l’affrontement de deux idéologies, droite gauche, le centre droit n’a rien à y faire comme le centre gauche. En outre, sont-ils plus compétents que ceux de droite ou de gauche, tous se valent, mais Borloo comme Morin surement pas, je regrette pour eux.

 

Ses amis et sympathisants sont dégagés de ce fardeau qui ne pouvait rien leur apporter de positif dans leur démarche politique, il faut qu’ils se tournent vers d’autres horizons. Borloo ne savait par quel bout prendre son projet n’ayant pas de structure solide derrière lui. Comment rassembler les Français quant on ne peut pas rassembler les centristes ? Hervé Morin personnage obscur, faisait que ce centrisme avait deux têtes. Il faut être socialiste pour avoir cinq têtes. Et puis, comme partout, chacun veut tirer la couverture à lui. Regardez le PS ou tous ont des ambitions ce qui est normal, mais ce sont les Français qui vont choisir, c’est déjà autre chose, compétition, oui, mais devant les Français !

 

2La ferme des célébrités de centristes, l’Express.fr.

A l’université d’été des centristes ce n’était pas l’union parfaite chacun tirait à soi le maximum de militants. Qu’elles que piques, une interview de Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du Nouveau centre et soutien de Jean-Louis Borloo à sur Hervé Morin, «pour traverser le désert, vous choisissez un chameau pas une chèvre», à lire ici dans son intégralité. Dans cette ferme des célébrités centristes, on trouve aussi François Sauvadet qui défend une tout autre position. Le ministre Nouveau centre de la Fonction publique n’est toujours pas très chaud pour une candidature de l’Alliance à la présidentielle, de peur de faire perdre la droite, c’est clair. «Il ne faut pas que l’Alliance soit l’otage de la présidentielle», en d’autres termes on ne créé pas un parti du jour au lendemain profitant d’une faiblesse des autres, ce n’est que du «politiquard».

 

Par le passé, le centre était incarné par des hommes de poids du MRP, dont les principales figurent furent Georges Bidault, Robert Schuman, Pierre Pflimlin, Maurice Schumann qui avaient une expérience politique, la quatrième république était formatrice. Puis vint le centre démocrate de Jean Lecanuet, François Bayrou, Alain Poher. Puis le parti républicain avec Valéry Giscard d’Estaing, Raymond Barre pour ne citer que les plus importants. Puis ensuite l’UDF le centrisme de droite catholique de même obédience que ses ancêtres. Un congloméra composé par le parti républicain, le centre des démocrates sociaux, le parti radical dit Valoisien, le mouvement démocrate socialiste de France, la fédération nationale des clubs perspectives et réalités, et les adhérents directs de l’UDF, et maintenant le Modem séparé des autres. On voit bien que le centrisme se cherche, il n’a pas vraiment d’identité puisque toujours à droite dans une majorité plus importante que la sienne.

 

Le travail de sape de Sarkozy a fini par payer, en fait il n’avait aucune chance, alors qu’avec Sarko il peut encore espérer être premier ministre. En cas de réélection Sarkozy se sent obligé d’en changer, et Borloo est parfait pour écouter et faire selon ses souhaits, c’est un technicien. Ne voulait-il pas être premier ministre avant son lamentable cinéma, oui, et c’est pour se venger de ne pas l’avoir été qu’il a eu la grosse tête. Alors, il ne veut pas ajouter de la confusion à la confusion, et Jean-François Copé dans son rôle d’hypocrite le qualifie de responsable alors qu’il sait bien qu’il pesait peu. Mais ce peu peut être utile au tour éliminatoire, alors il ne faut rien négliger. Il était crédité de 8 % d’intention de votes, probablement surcoté compte tenu de Bayrou. Morin qui est de l’ordre de 1 à 2 % d’intention de votes ne pèse pas non plus et rejoindra le giron UMP. Sako a bien joué, le spectre d’un 21 avril l’envers s’éloigne un peu.

 

Alors la presse essaye de voir comment se répartira le gâteau de voix Valoisiennes. Nul doute qu’elles iront à Sarkozy bien qu’elles n’aient pas été tendre avec lui. On fait ce que l’on peut et parfois on mange son chapeau. Mais d’autres en récolteront aussi, tel Bayrou qui se sent à nouveau des ailes en disant des conneries de plus en plus grosses sur France 2 lors de l’interview du 20 heures de David Pujadas sur le désistement de Borloo. Sur notre déficit extérieur, il déclare qu’il faut aider à reformer le tissu de notre compétitivité industrielle, et nous sommes tous d’accord, et que dans électroménager, citant l’exemple de l’Italie et de l’Allemagne, il faut développer la production de machines à laver. Incroyable une telle méconnaissance industrielle quand on a perdu le secteur entier de l’électroménager pour du boursicotage, pour les paradis fiscaux pour y placer son argent et financer la fabrication de produits à bas coûts hors de France, ou encore construire des usines à l’étranger dans un même but, nous ne pourrons jamais récupérer industriellement le retard perdu. Nous ne sommes plus capables de faire des produits de grande consommation, c’est une évidence, et notre commerce extérieur en souffre.

 

Mais les voix n’iront pas toutes à Sarko et à Bayrou, Ségo s’est rappelée à ses électeurs et Hollande devrait en recevoir s’il gagne la primaire, tout comme les Verts qui suivaient Hulot. Reste Villepin, qui avec rien, peut espérer quelque chose bien qu’il ne soit pas centriste, on ne l’a pas entendu C’est donc un petit coup pour Sarko, et ceux qui sont allés vers Borloo, c’est simplement par ce qu’ils ne voulaient plus être avec Sarko. S’il peut attirer quelques personnalités politiques en pardonnant leur excès de langage, les électeurs c’est autre chose.

 

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