Durant de nombreuses décennies, presque la totalité des gestes posés par les catholiques de notre monde étaient dictés par leur croyance profonde envers l’Église. Ces influences avaient des répercussions sur leur façon de vivre, mais également sur leurs relations envers les autres. En effet, les plus croyants ont les mêmes opinions que la bible : ils est pour eux totalement inacceptable de faire ce que la bible considère comme des péchés. Mais l’Église catholique à t-elle réussie à garder son influence sur la communauté vivant au 21e siècle ?
Un évènement qui s’est produit tout récemment nous permet de douter de l’importance de l’Église de nos jours. La visite le 22 septembre du Pape Benoît XVI en Allemagne a créé beaucoup de réactions. En effet, un groupe de manifestants est descendu dans les rues de Berlin pour manifester leur désaccord envers la visite du Pape. Ces gens perçoivent Benoît XVI comme un conservateur dogmatique et ils lui reprochent d’empêcher la modernisation de l’Église. Le peuple allemand, en 2005, s’identifiait pourtant encore beaucoup au Pape. Un journal local très populaire s’était même permis de titrer un article « Nous sommes pape ! ». Aujourd’hui, un autre journal affiche en gros titre « L’étranger » à propos de la visite du Pape.
L’église catholique a non seulement perdu le l’importance en Europe mais aussi au Québec.
« « Quand les cardinaux élurent Albino Luciani à la papauté
par une chaude journée d’août 1978, ils jetèrent un pape
honnête, saint et parfaitement incorruptible sur la route
de Vatican Entreprise S. A. »
Il fallait l’empêcher de » fouiner dans la banque ». À tout prix.
« La collision était inévitable. L’inébranlable intégrité
d’Albino Luciani allait affronter les irrésistibles forces
du marché de la banque du Vatican », dont les responsables
étaient le cardinal Villot et l’évêque Marcinkus, les complices
Michele Sindona et Roberto Calvi, tous de la loge P 2 ou affiliés,
et leur protecteur Licio Gelli son Grand Maître. (…) »
, écrit Yallop.
[b]le catholicisme recule partout[/b] ;
c’est pourquoi la Pape est tellement hargneux
contre le pentecotisme, qui est semblable au
christianisme des apôtres, et qui lui se developpe
considérablement surtout depuis les années 1900 :
un retour aux sources en quelque sorte !
JESUS SAUVE, JESUS GUERIT, JESUS PARLE PAR LE SAINT-ESPRIT :
Normal , « Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement.
[b]Pas partout[/b]
Le dynamisme du catholicisme chinois et asiatique
Même si l’on sait l’importance qu’attache le Saint Père à la progression de la foi catholique en Chine, à la résolution du conflit entre l’Eglise officielle et l’Eglise clandestine et à leur réunification, on connait peu le dynamisme du catholicisme en Chine, après des années d’un terrible martyre.
Voici encore une information pour l’illustrer.
Le 24 mai, fête de Marie « Auxiliaire des Chrétiens » est la Journée mondiale de prière pour l’Eglise en Chine organisée par le Pape Benoît XVI dans sa « Lettre aux catholiques chinois » publiée le 30 juin 2007.
Or, on vient d’apprendre que, par l’agence Fides, qu’après l’invitation du Pape, les catholiques chinois, très dévots envers la Vierge Auxiliatrice, se sont montrés encore plus enthousiastes pour accomplir le pèlerinage annuel habituel au célèbre sanctuaire de She Shan, dans le diocèse de Shang Hai. Le diocèse fête en outre le 400e anniversaire de son évangélisation.
Prenant en considération la situation logistique, et après avoir reçu la demande de la délégation du diocèse de Hong Kong de fixer l’horaire de la messe du 24 mai, le diocèse de Shang Hai a jugé nécessaire de proposer une autre date, en évitant le 24 mai, à cause de l’affluence nombreuse déjà prévue des fidèles venant des différentes régions du continent et du diocèse qui fête ses 400 ans d’évangélisation. Selon ce que rapporte Kon Ko Bao (le bulletin diocésain en version chinoise), la communauté catholique d’Hong Kong, comprenant les difficultés d’organisation de la « communauté sœur » a volontiers accepté la proposition de se rendre en pèlerinage à She Shan un autre jour.
En outre (source Fides également), ce dynamisme s’inscrit dans celui plus large de l’Eglise en Asie. Ainsi, le nombre des prêtres est passé, en Asie, de 40.441 à 50.053 ; le nombre des religieux non prêtres est passé, toujours en Asie, de 7.274 à 9.166 ; le nombre des religieuses est passé de de 127.969 à 153.472.
Le nombre des grands séminaristes a cru de 25.342 à 30.066 entre 1997 et 2005, tandis que celui des petits séminaristes est passé de 22.329 à 23.808.
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Aux States
[u]Aux Etats-Unis, L’Église catholique reste la plus importante dénomination religieuse[/u]
L’Église catholique reste la plus importante dénomination confessionnelle aux États-Unis, à 25,1% de la population américaine, selon la dernière étude ARIS [1]. Malgré la croissance de la population, notamment due à l’immigration, qui a augmenté la population américaine de près de 50 millions d’adultes en une vingtaine d’années, presque toutes les dénominations religieuses ont perdu du terrain depuis la première enquête ARIS en 1990
Près de 2,8 millions de personnes se signalent comme membres de dizaines de nouveaux mouvements religieux, qui s’appellent eux-mêmes « Wiccans », païens ou « spiritualistes ».
Et partout de plus en plus de gens explorent les frontières spirituelles ou sortent complètement de la carte géographique de la foi. Ces personnes qui disent n’appartenir à aucune confession sont désormais 15% de la population américaine, qui passe habituellement pour très religieuse.
24 mars 2009
L’athéisme devient « hype »
Nouvelle tendance outre-atlantique : les badges athées font fureurs chez les libre-penseurs.
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Après une décennie marquée par le retour du religieux (d’Al-Qaïda à la « laïcité positive », en passant par le créationnisme), assisterions-nous au retour de la vague ?
Le logo du sidaction pendant la messe de France 2 , le sondage du JDD indiquant que 43% des catholiques souhaitent le démission du pape et les langues qui se délient à la sortie de la messe : ce week-end de défiance face aux propos du pape aura été symptomatique d’un mouvement de fond : le retour au premier plan de la conscience libre et éclairée.
Déjà, une campagne de com’ inédite de « libre penseurs » contre les religions nous avaient alertés. Un signe de ce changement d’ère était apparu dans la bouche d’Obama, annonçant vouloir représenter tout autant les « non-croyants » que les « chrétiens, musulmans ou juifs » -chose inédite pour un président américain.
jitcrunchaspx.1237826220.jpgÇa y est, ne pas croire en Dieu n’est plus le signe que vous manquez de profondeur, c’est même devenu très chic. Des jeunes américains arborent désormais fièrement des badges « godless » ou « atheist inside ».
[u]Libre-penseurs, sortez du placard ![/u]