Premier opus – le second suivra dans quelques jours, mais il faudra attendre la semaine prochaine pour connaitre le 3ème volet – d’une série d’articles visant à mettre en lumière, que la situation financière de la Grèce n’est pas "naturelle".
Même si la démarche peut être facile, il m’apparaissait important d’apporter un nouvel angle – et il en existe encore beaucoup – à la crise de la dette grecque, à travers un autre pays, qui connait aussi une mise en lumière de sa santé financière (mais pour des raisons différentes).
La crise grecque sera encore sous les feux de l’actualité cette semaine, puisqu’on saura si le prêt de 8 milliards d’euros lui est accordé. Ces semaines prochaines, un autre pays entend bien lever, sur plusieurs années (il faut néanmoins le préciser), plus de 12 milliards d’euros. Les chiffres sont colossaux, mais ils répondent à une demande nécessaire et obligatoire, si ce pays veut s’en sortir (tiens un 1er point commun avec la Grèce, dont l’avenir est conditionnée à l’obtention du prêt). 12 milliards pour quoi faire :
· (Re)construire des infrastructures dignes d’un pays civilisé, et permettant à l’économie de se développer (Routes, Lignes d’électricité,…)
· Pallier aux difficultés temporaires d’un grand nombre d’entreprises, dont l’activité a été réduite, voire suspendue, ces dernières semaines (Non, non, ce n’est pas de la Grèce, dont je parle).
· Aider la population à vivre décemment avec un accès à l’eau potable, aux soins élémentaires, à l’éducation…(N’insistez pas, la Grèce n’est pas encore de mise).
· Permettre à l’économie de se relancer et soutenir le développement du pays (Je vous l’accorde, on pourrait croire, que je ne m’intéresse qu’au pays du Mont Olympe…)
· ….
Ce pays, qui n’est pas imaginaire du tout, va donc devoir trouver 12 milliards d’euros, même si tous les observateurs s’accordent à dire que la facture s’alourdira avec le temps. (Comme pour la Grèce, dont les 8 milliards ne sont qu’une étape transitoire). Contrairement à la Grèce, ce pays ne sera pas soutenu par l’Europe, mais devra :
· Accroitre la fiscalité de ses habitants, au risque de freiner la relance de l’économie, et alors que la population a du, ces derniers mois, puisé dans ces économies pour passer une période particulièrement difficile.
· Augmenter la fiscalité des entreprises, en sachant que ces dernières sont déjà mises à mal par une période de récession, qui frappe le pays, contrairement à toutes les prévisions.
· Inventer de nouvelles recettes fiscales par la création de taxes en tout genre….
Ce pays réussira, à mon avis, à s’en sortir, même si les jeux ne sont pas faits, loin de là, à l’heure ou j’écris ces quelques lignes. Mais, la rigueur et le déterminisme de tout un peuple s’oppose au laxisme (même inconscient) d’une société grecque, appelant au secours, alors qu’il est déjà trop tard.
De quel pays s’agit-il ?
Victime d’une catastrophe incommensurable le 11 mars dernier, le Japon remonte, petit à petit, la pente, en s’appliquant des règles draconiennes, que nous ne sommes pas capables d’appliquer à un Etat membre de l’Union Européenne. Qu’on me comprenne bien, je ne condamne pas les grecs, mais me permet juste de souligner l’incompétence ou l’irresponsabilité des gouvernements grecs, mais aussi de tous les autres gouvernements européens.