Que ce soit dans le milieu scolaire ou familial, c’est dès notre jeune âge que nos parents, nos professeurs nous ont incités à regarder les informations télévisées, pour mieux nous responsabiliser quant à nos idées politiques, sociétales. S’installant dans notre quotidien, tel un rituel pré-nocturne, nous avons donc été "bercés" par le JT et les courants politiques qu’il véhiculait, et qu’il véhicule toujours…

  

Mais ce rituel qui nous insuffle depuis toujours des pensées, ne nous aurait-il pas plutôt hypnotisé? Ainsi, ceux qui savent tout de l’actualité paraissent des citoyens non influençables, et donc sauvés de toute manipulation par les instances médiatiques et politiques. Mais en fait, ne sont-ils pas tombés dans le panneau? En croyant tout ces reportages du journal de 20h, plus que sélectifs, et qui n’exposent que ce que l’on veut bien nous faire croire?  Tout ce qui nous est révélé par les médias est considéré comme parole d’ Evangile par la majorité des français. Mais, que sait-on véritablement de ce qui nous est rapporté ? Et si on nous mentait ? Le saurait-on ?

 

Quand l’objectif de certains médias n’est plus d’informer la population; quand le caractère principal du média n’est plus l’impartialité : c’est la manipulation des spectateurs qui entre en jeu.  Créer l’intrigue,  tenir en haleine les millions de paires d’yeux qui scrutent leur petit (grand!) écran, et ainsi pouvoir leur faire croire monts et merveilles…pourvu que ça paye. Entre alors en jeu la complice de l’information : la désinformation! Attention aux yeux et aux oreilles, quand ces deux là se battent en duel, ça déménage! Un jour blanc, un jour noir… pourvu que ça paye.  

Quand un beau jour la télévision diffuse des images d’un élu entouré de citoyens chaleureux et souriants, l’acclamant dans les rues, alors qu’on sait que cette scène n’a duré en réalité que quelques secondes face aux longues minutes de sifflements, de bras d’honneurs et d’insultes…L’on se questionne : Les médias sont-ils seuls maîtres de leurs sujets d’informations? Peuvent-ils dire toute la vérité, rien que la vérité ou sont-ils contraints d’agir selon des directives conditionnées par l’argent ou la politique ?

 

Puis il s’agira d’élire nos politiques, que l’on jugera selon les images et représentations qu’on nous aura donné, et non sur leurs réelles qualités et intentions. Nous ne savons pas qui nous élisons. Nous votons pour un personnage affirmant telle conviction, mais dont on ne sait pas s’il agit selon ses paroles. Le vote perd tout son sens…

 L’information? Que d’énergie dépensée pour un résultat bien douteux.