En ces temps de crise mondiale, force est de constater que la vie est de plus en plus difficile pour les classes sociales défavorisées. Si la société vient encore en aide aux plus démunis, via la redistribution des revenus, ils sont de plus en plus nombreux à être abandonnés à leur sort et ne doivent leur salut qu’à des structures associatives comme les Restos du cœur. On attend beaucoup, également, des initiatives mises en place par certaines entreprises privées, qui acceptent un temps de laisser de côté leurs impératifs de rentabilité commerciale pour se consacrer à des ambitions plus nobles, aussi bien en France qu’à l’étranger. Le secteur privé prend lentement le relais; mais où est donc passé l’Etat providence?
Faire des "choses bien"Une prise de conscience semble avoir émergé lors de l’organisation, en juin 2011, des « États généraux de l’économie sociale et solidaire ». Pour son fondateur Claude Alphandéry, ancien résistant et banquier, interviewé par Philippe Chibani-Jacquot pour le site Novethic.fr : « les structures de l’économie sociale et solidaire se fixent un objectif d’utilité sociale, des règles sur l’échelle des salaires, sur l’affectation des bénéfices… C’est un autre modèle que l’entreprise ordinaire dont la logique repose sur la recherche du profit, soit personnel, soit des actionnaires. » Et le fondateur de France Active de préciser : « Cela ne veut pas dire que, pour des raisons d’images ou des raisons plus profondes, une entreprise ne soit pas tentée de faire des choses bien. Et il existe clairement, aujourd’hui, un mouvement qui commence à comprendre que l’augmentation du stress au travail, le pillage des ressources ne peuvent continuer ainsi. » Une utilité sociale Ces initiatives solidaires, nombre d’entreprises les mettent d’ores et déjà en place. Parmi elles, on peut citer Nespresso qui a confié l’exclusivité de son service après-vente à une entreprise qui embauche 80% de personnes handicapées. La RATP n’est pas en reste. La régie des transports parisiens a crée en 2002, avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, le groupement d’intérêt économique Entreprises et Mobilité en Île-de-France (EMIF) dont l’objectif est d’améliorer la qualité des déplacements des habitants et des salariés d’Ile de France qui ainsi peuvent accéder plus facilement à leur lieu de travail. La RATP a également signé la Charte développement durable de l’UITP (Union internationale des transports publics, 2500 entreprises). Un engagement qui oblige à souscrire dans ses actions à des critères environnementaux et sociaux, au-delà du seul critère de rentabilité. L’enseigne Optic 2000 quant à elle, s’est associée en 2010 à l’assureur April Santé Prévoyance, dans le cadre d’un partenariat qui a pour objectif de créer des offres de gammes de montures de lunettes pour les petits budgets. Par ailleurs, en janvier 2011, le Parisien annonçait que le célèbre lunettier mettait en place « un réseau de 200 centres « basse vision », pour que les 3,3 millions de mal voyants aient un centre à moins de 80 km de chez eux. "Nos opticiens et orthoptistes ont été formés à cette prise en charge individualisée. Chaque rendez-vous dure environ 1h30 : le déficient visuel peut poser toutes ses questions, tester les aides les plus adaptées à son cas, et est informé des financements possibles" explique Yves Guénin, secrétaire général du groupe Optic 2000. Ailleurs aussi, on souffre
Pour la plupart des grandes entreprises françaises, la solidarité ne s’arrête pas aux frontières hexagonales. Pour reprendre l’exemple d’Optic 2000, cette entreprise s’est investie depuis les années 80 dans le dépistage et l’équipement en lunettes d’enfants africains, à travers l’opération "Des lunettes pour les enfants d’Afrique". Depuis 1986, plus de 34 000 enfants ont ainsi été dépistés et 11 500 équipés. C’est dans cet esprit de solidarité que s’est créée début 2009, la Fondation Optic 2000 dont les premières actions ont été d’aider la recherche en soutenant l’Institut de la vision, d’informer les malvoyants avec le CECOM, et en s’investissant comme on l’a vu dans des actions humanitaires en France, au Burkina Faso, en Tunisie, et en Mauritanie. L’ONG BCI (Better Cotton Initiative), très présente également en Afrique, entend bien répandre une dynamique solidaire dans un autre secteur, celui des multinationales du textile… Cette organisation internationale basée en Suisse veut rendre la filière de fabrication du coton plus responsable, du paysan producteur aux grandes chaînes de distribution comme Gap, H&M, Levi Strauss. Elle s’est donné pour but de réunir 100 000 cultivateurs de plusieurs pays et continents, Inde, Brésil, Afrique, et de produire 300 000 tonnes de « meilleur coton » dans des conditions de travail respectant les droits de l’homme, et notamment en interdisant le travail des enfants. La prise en compte des difficultés de vie des populations est donc désormais bien intégrée dans les actions menées par de nombreuses entreprises. Cette philosophie du "care", pourtant chère à nos gouvernants dans les discours, restela grande absente de l’action politique. Mais ironie du sort, c’est aujourd’hui le secteur privé qui s’investit le plus dans sa mise en oeuvre.
C’est tres simple. Si les banquiers qui veulent notre peau (plus exactement ils veulent notre argent et notre mort, lisez donc leurs ecrits) n’etaient pas les manipulateurs de nos « democraties » et royaumes, nous reduirions la taille de l’Etat, les taxes sur les PME et le peuple, les lois de controle de la population (fichage).
Ainsi les gens pourraient vivre de leur emploi en travaillant pour de petites structure. Donc moins de pauvrete.
Disparition des multinationales, re-creation d’un tissus d’artisant commercant dans toutes les aglomerations et campagnes… le reve.