L’hésitation n’est jamais bonne conseillère. Aussi, dès lors qu’il s’agit des plus hautes instances de l’Etat, l’hésitation ne pardonne pas, et se traduit immédiatement par une incompréhension de la part des citoyens. Plus grave, elle mène, en général, à des buts diamétralement opposés à la finalité originelle.
Ainsi, le gouvernement de M Fillon a affirmé, de longue date, sa priorité pour les finances publiques pour les années à venir, et notamment 2011. La réduction du déficit public de notre pays était alors affichée comme la priorité des priorités, et François BAROIN se montrait des plus convaincants, lorsqu’il annonçait que ce déficit serait ramené à 5.7 % (du P.I.B.) n 2011, puis 4.6 % en 2012 et 3 % en 2013.
Dans une époque, où on a déjà du mal à prévoir le prochain trimestre, notre gouvernement ne tenait néanmoins pas compte des avertissements d’autorités extérieures (comme le F.M.I. par exemple) et maintenait ses prévisions à 3 ans. Pourtant, on ne jongle pas avec les chiffres de la sorte, et il apparait, que nos gouvernants savent très bien manier ces données chiffrées. Mais, je doute qu’ils sachent réellement de quoi ils parlent.
Ainsi, pour mener à bien une telle réduction, deux axes doivent être concomitants : la baisse des dépenses, mais aussi la hausse des recettes. Or, lorsque l’on mettait en garde le gouvernement français contre des prévisions de croissance jugées trop optimistes, ce dernier répliquait être sur de ses prévisions. Il aura fallu attendre mai 2011, pour que Christine Lagarde, encore Ministre des Finances, accorde un crédit suffisant aux rapports de M Dominique Strauss Kahn, encore président du F.M.I., pour revoir à la baisse la croissance de la France. De 2.5 %, cette croissance fut estimée alors à 2.25 %, et certains économistes jugent encore cette projection plus qu’optimiste. (La croissance du 2nd trimestre, annoncée ces derniers jours, semblent conforter la critique de ces spécialistes).
Une fois encore, les gouvernants nous expliquent, qu’en de telles périodes, 2.25 % de croissance, c’est très bien, et on nous explique la force de la France, réussissant à maintenir une telle croissance. Petite rectification à l’attention de ce gouvernement, il ne faut pas, dans ce cas précis, parler de croissance, mais de prévision de croissance, et à cette heure ci, le cap des 2 % semble déjà tenir du miracle. (Mais bon, je ne suis pas économiste professionnel.)
Donc, admettons, que ces gouvernants aient raison envers et contre tous. On a donc perdu que 0.25 % de croissance, et on pourrait s’estimer heureux. Sauf, qu’une perte de 0.2 % de croissance, ce n’est pas un pourcentage mais une perte sèche pour les finances publiques de ….2 milliards d’euros.
D’un côté, les recettes baissent de 2 milliards, donc automatiquement, si le gouvernement ne réagit pas, les dépenses, elles, stagneront donc le déficit public augmentera par rapport au P.I.B. mais souvenez-vous, c’est une des priorités du gouvernement. Le déficit public ne doit pas dépasser, cette année les 5.7 % du P.I.B.
On se rappelle les propos de Mme LAGARDE, qui annonçait fièrement que le budget tablait sur un rabotement des niches fiscales, qui nous rapporterait, dès cette année, 3 milliards d’euros (les économistes, les mêmes qui doutaient déjà justement de la croissance française, estiment les réductions plus proches des 2.5 milliards que 3). Or, avec cette baisse des prévisions de croissance, ce n’est plus 3 milliards, qu’il nous faut trouver, mais entre 5 et 6 (je n’ose même pas vous dire le montant estimé par ces méchants économistes).
Les ministres, indépendamment de leur personnalité, jouent avec des chiffres, compilent les pourcentages pour au bout du compte avouer qu’ils n’ont pas atteint les objectifs fixés. A un an des élections présidentielles, les choses se compliquent encore, puisqu’il faut, outre ces exigences financières, contenter les futurs électeurs.
La morale de cet article (En faut-il une ? ) pourrait se concrétiser dans une vision pessimiste de notre classe politique (je ne parle pas spécialement de la France) : La gestion économique et financière d’une nation est incompatible avec une dimension électorale. Le court terme n’est plus une solution, lorsque le monde entier guette le moindre de nos actes. Le long terme est impossible, tant que l’intérêt d’une élection primera sur la satisfaction d’obligations monétaires. Alors, sommes – nous condamné ? Non, je ne le pense pas, il suffit pour cela, de ne plus considérer l’économie comme un domaine réservé aux politiques…Difficile à mettre en œuvre, oui certainement…
[b]Au lieu de s’occuper exclusivement de la baisse du déficit, ne serait-il pas plus judicieux de miser sur l’emploi c’est à dire pour recréer une dynamique économique fiable et pérenne?
Assez de ces supercheries qui ne servent qu’à enfumer les citoyens pour le seul profit de toute cette oligarchie.
J’ai entendu parler que d’autres médicaments allaient passer à la trappe de la liste des remboursement….
C’est bien connu, ces pourris font passer le pognon avant notre santé ce qui est en soi criminel et ont le culot de nous faire des leçons de morale sur l’euthanasie?
Que font-ils de mieux eux?
Les vaccins à Bachelot combien nous ont-ils coutés? le carnet de santé en son temps combien?
Qui a promu Pierre Bachelot fils de la ministre comme chargé de mission à l’INPES?
[/b]
Il faut miser sur l’emploi et s’adapter à notre mode de vie moderne. Ce n’est pas avec le [b]mariage gays[/b] que nous allons[b] créer des emplois[/b]. Non, c’est avec l’adaptation de consommations de nouveaux produits comme la résine de cannabis, [i]les feuilles de coca[/i] (cola)et les interfaces numériques. Notre société voyagent à [b]une vitesse supérieur[/b] du temps de [b]Jésus[/b] et du temps du [b]pain et du vin[/b]. Aujourd’hui notre société à besoin d’une nouvelle nourriture adaptée. Développons un nouveau mode de consommation alimentaire, construisons l’impossible, un pont pour aller en Corse afin de financer les retraites, libérons les TV.FM, créons des zones sportives égales aux galeries commerciales, là est la solution.