Vite fait, mal fait, puisqu’il s’agit d’une contribution à usage interne, et que l’adage « faites ce que je dis, non ce que je fais » s’applique. Chaque passage par l’interface de saisie de Come4News génère l’affichage de cette injonction : « Soignez l’orthographe, la forme et le fond ! » (à présent avec des capitales partout, beurk ?). Quelques pistes pas trop balisées (même si elles ont déjà été abordées) pour ce faire…

Le sujet est récurrent ici. Soit il prend la forme d’un appel aux fondateurs pour améliorer encore l’interface, changer le logotype (ouf, l’actuel n’est pas fameux, mais son successeur était graphiquement à mettre au point vraiment très finement), &c. Soit les contributrices et contributeurs s’enjoignent mutuellement de faire encore un effort pour être vraiment à la hauteur des ambitions de C4N. Mixons un peu…

Nul ne peut être totalement tenu pour responsable de son orthographe (je ne vais pas évoquer la responsabilité collective de l’école française pour mon rejet de l’arithmétique, d’autres se sont fâchés définitivement avec l’orthographe, soyons compatissants). Cela étant, un dictionnaire gratuit tel Le Littré (à télécharger, je l’avais précédemment signalé) ne peut nuire. On ne va pas demander à C4N de nous embarquer un véritable correcteur orthographique : aussi perfectionnés qu’ils soient, ils peuvent induire en erreur et rien ne remplace le dictionnaire. En revanche, pour les espaces insécables, si Come4News pouvait revoir son propre langage (de programmation, mettons), afin de permettre la saisie au clavier, ce ne serait pas du luxe.
La forme, c’est aussi l’orthotypographie. Cherchez ce mot, vous trouverez bien des sites vous en indiquant les règles de base, voire permettant de télécharger un fichier PDF que vous consulterez au moment de rédiger.

La forme, c’est aussi la présentation générale d’une contribution. C’est un texte justifié s’il est un peu long, précédé d’un chapeau à mettre en valeur visuellement, à enrichir typographiquement (généralement le bouton B, pour le passer en gras). Après, cela se complique. Je suis comme vous : pressé. Je me dispense de ménager des intertitres (eux aussi en gras) dans de longues contributions. Je m’amenderai… peut-être. Le gros problème, c’est celui des images.

Jouer sur l’alinéa et le paragraphe

Un texte se redéploie, se redistribue graphiquement selon la taille du périphérique d’affichage employé au distant, soit l’écran de vos lectrices et lecteurs. Vous ne pouvez juger du résultat. Mais au moins, prenez une option. Soit vous écrivez pour des destinataires qui disposeront d’un écran d’environ 16 pouces de large, soit vous vous fixez des impératifs plus contraignants, ce qui vous impose non seulement d’opter pour des tailles maximales d’images mais aussi de les « habiller » aussi élégamment que possible.

Pour ce faire, vous devez jouer sur leur bordure (ajouter des pixels blancs de part et d’autre ou d’un côté seulement si votre logiciel le permet ou – non exclusivement – utiliser l’interface de gestion des images pour ajouter une bordure de pixels de couleur de fond). Rien n’est plus désagréable que de lire un texte dont les extrémités des lignes « cognent » contre le bord opaque d’une illustration.

La taille des images, parlons-en. Les illustrations doivent être « lisibles ». Vous pouvez dépasser les 500 pixels en largeur et hauteur, non pas en fixant une « taille personnalisée » dans l’interface d’importation, mais dans celle de publication. Relevez la valeur en pixels de vos images (clic droit souvent > propriétés). Optez pour faire flotter à droite ou à gauche (cas d’un portrait de profil, dont le nez ou le museau de l’humain ou l’animal doit faire face au texte et ne point se perdre dans l’inconnu : au besoin opérer une rotation symétrique verticale préalablement).

Créer des alinéas (retour forcé à la ligne, touche Maj+Entrée) ou des paragraphes (touche Entrée) permet, avec les aléas de l’affichage au distant (voir supra), d’habiller à peu près correctement les illustrations. Évitez une dernière ligne qui « passe » sous l’illustration. Je sais, c’est fastidieux. Cela vous oblige cependant un peu à vous relire et donc à soigner la forme, la stylistique.

Insérer des images dans les commentaires

 

Les commentaires doivent être aussi soignés. Là, la saisie au clavier des espaces insécables est autorisée (touche Alt+160 sous IBM-PC compatible). Insérer une image ou une vidéo est possible, mais l’interface limite la possibilité de traiter l’image comme à l’aide de l’interface de publication des contributions.
Vous devez consigner entre les balises d’illustration ([img]/[/img]) le « chemin » de l’image. Laquelle doit être localisée quelque part sur la Toile (site HTLM ou FTP). Donc, si vous utilisez une image de votre cru, il vous faut la télécharger sur le serveur FTP de C4N (la banque de données visuelles de Come4News).

Pour ce faire, je n’ai pas trouvé d’autre solution que de créer une nouvelle contribution. Intitulez-là comme il vous plait, « Essai » suffit. Votre image étant localisée en interne, vous afficherez cette contribution et donc l’image, dont vous copierez le chemin (généralement clic droit > propriétés). Et vous l’insérerez dans le commentaire. Pour insérer des vidéos, le sujet est déjà amplement traité (de mémoire, entrée de menu de l’interface de C4N « Guide d’utilisation »).

Que faire ensuite de cet essai ? Astuce de l’ami Michel : éditer l’essai et en faire une toute nouvelle contribution en substituant le nouveau titre à votre intitulé, en supprimant l’image (qui restera présente sur le serveur FTP de C4N). Ce n’est vraiment pas sorcier.

Soigner le fond…

Alors là, des goûts et des couleurs… Déjà, tentez d’éviter les purs doublons avec d’autres contributions. Si vous répercutez des faits bruts, sans commentaire particulier, sans mise en regard des informations avec d’autres, bref si vous paraphrasez du quasi « copié-collé », voyez si vous n’avez pas été précédé.
Rien n’est plus détestable, pour un visiteur, de relire x fois la même chose sur le même site. Créez un lien vers la contribution précédente traitant du même sujet, tenez-en vous à un résumé vraiment très succint (sic, succinct, recours au dictionnaire…) des faits, et apportez votre grain de sel, vos réflexions, vos prolongements ou actualisations de l’information. D’ailleurs, vous gagnerez toujours à fournir des actualisations (certaines affaires se prolongent, évoluent). Cela se fait dans le corps du texte ou en des commentaires successifs.

Idéalement, Come4News est un site de débats et de réflexions. Considérez que des faits courants sont déjà connus des Internautes. Ne faites pas forcément la course aux « actus » insolites si vous n’avez rien d’original à dire. J’ai ainsi éviter de faire état dans une contribution distincte de l’histoire des sosies de Gainsbourg et de Johnny Halliday qui en sont venus aux mains à Épinal (c’est une incidente de mon sujet sur les procès en diffamation, mais oublions…)

 

Jouez « collectif ». C’est vrai, je ne le fais guère souvent, ne liant que rarement vers d’autres articles de C4N. C’est comme pour les intertitres, je m’amenderai (enfin, j’en prends la vague résolution).

Pour le reste, eh bien, c’est affaire de conscience, de style, quand même de recoupement des informations (ne partez pas bille en tête sur une information douteuse, pas vraiment vérifiée). Ne citez qu’à bon escient (parfois, un lien vers l’extérieur suffit pour renvoyer à l’original). Bref, faites ce que je dis, pas trop ce que je fais (ou alors, avec circonspection).
Bonne soirée à celles et ceux du soir, bonne journée ou bonne après-midi aux autres (hmm… chute facile, je tâcherai peut-être de trouver mieux après dîner).

P.-S. – voyez les images dans les commentaires…