Ils osé tuer le chanteur Argentin Facundo Cabral !

C’est tellement incompréhensible, tellement injuste, tellement révoltant de voir un être de cette qualité disparaître.

Ce samedi 9 juillet à Guatemala, des hommes ont mitraillés cet artiste de 74 ans.

 

« Je ne suis ni d’ici, ni d’ailleurs », chantait-il dans son album le plus populaire.

L’UNESCO le fit messager mondial de la paix en 1996.

Plus qu’un artiste, c’est un grand humaniste, un universaliste qu’ils ont voulu réduire au silence.

 

Les idées sont quelques fois plus dangereuses que n’importe quelle arme pour les despotes et les tyrans.

Qui a intérêt à tuer la culture ?

Pour qui la paix est-elle un danger ?

Le continent sud-américain  n’est pas plus dangereux qu’un autre.

Pourtant on ne peut s’empêcher de penser que ça fait beaucoup.

Victor Jara, fut assassiné dans le stade de Santiago du chili.

Chico Mendes paya de sa vie son combat pour les pauvres et la forêt Amazonienne.

Quelques jours après les révélations sur la mort suspecte de Pablo Neruda, ce nouveau crime signe un retour en force d’une forme extrême de la censure.

 

Etre artiste, c’est être engagé, c’est prendre des risques, c’est refuser l’inacceptable.

Le rôle d’une société moderne est de protéger ceux qui portent un regard impertinent sur celle-ci.

L’artiste peut-être dangereux parce qu’il contribue à entretenir l’illusion qu’un monde meilleur, plus beau, est possible.

S’en prendre à eux, c’est vouloir tuer l’espoir, mais c’est aussi comme vouloir arrêter le vent.

Les idées les plus porteuses de sens, voyagent malgré la disparition de leurs messagers.

 

Alors pour continuer à maintenir le message vivant, pour faire la nique aux assassins, voici un lien : http://www.youtube.com/watch?v=dA_dO9bgi6Q&feature=related