A quand "New York – Surveillants de cantine" ?

 

Après "New York police judiciaire", "New York section criminelle", "New York unité spéciale", "New York va à la ferme" (oui, je soupçonne Dick Wolf d’être fan absolu des aventures de Martine), la franchise "Law and Order" nous revient dans une toute nouvelle déclinaison : "New York cour de justice".

 

 Quand j’ai commencé à visionner la première (et unique) saison de NYCDJ (ah ouais, ça fait vraiment trop cool de mettre des initiales genre chuis trop un connaisseur !), ma première impression fut, en ces termes exacts : "Mais qu’est-ce que c’est que cette daube ?"…

Je me suis accroché. D’abord parce que je suis d’un naturel optimiste. Ensuite parce que j’aime aller au fond des choses, comme dirait ma femme. Enfin et surtout parce que je ne retrouvais pas ma télécommande.

Et arrivé au bout des treize épisodes, le constat est le suivant : ce n’est pas une mauvaise série. C’est juste une série moyenne, sans grande originalité. Et même si je n’ai pas détesté ce que j’ai vu, je comprends vraiment que ce fut un échec.

Pourquoi, me direz-vous (ou pas, mais comme faut que je trouve une accroche, on va dire que si) ? Pleins (trop) de raisons à cela. D’abord le choix des acteurs. Bebe (j’espère pour elle que c’est un pseudo) Neuwirth, qui incarne la procureur en charge de tous les dossiers traités dans cette série, n’est pas crédible une seconde. Non pas qu’elle soit mauvaise actrice, mais non, on n’y croit pas du tout. Et ça, déjà, c’est super handicapant, non ?

Mais c’est pas tout. Acteurs qui disparaissent au bout de deux épisodes sans aucune explication (ça n’aide pas à l’immersion – et là encore pas plus à la crédibilité), quelques enquêtes qui sont vraiment toutes moisies, les ficelles sont souvent un peu grosses (non je ne ferais pas de vanne là-dessus, trop facile…), certains imbroglios juridiques s’avèrent parfois un poil trop tortueux pour le profane, le jeu des acteurs est par moment très maladroit…

Après, il y a aussi de bonnes choses, faut pas non plus dramatiser : quelques guests dont certains des autres franchises « Law and Order » (excellent pour la cohésion entre elles), quelques enquêtes d’un meilleur niveau que les autres – je dirais même que de ce point de vue les épisodes gagnent en qualité au fur et à mesure…

En clair, on ressort du visionnage de cette série quasi-morte-née très mitigé, on se dit que sans être mauvaise, il lui manque vraiment un petit quelque chose, et c’est bien dommage…