Windows on the World de Frédéric Beigbeder
L’écrivain français Frédéric Beigbeder s’est fait connaître par son livre « 99 francs » sorti en 2000 et adapté au cinéma dans lequel il apparaît à plusieurs reprises. Windows on the World est son roman suivant, mais pas le dernier.
L’histoire
Windows on the World paraît en 2003 et reçoit le prix Interallié.
L’auteur nous dit que « l’originalité de cette histoire, c’est que tous ses personnages vont mourir en même temps et au même endroit ». En effet, le sujet qu’a choisi de traiter Frédéric Beigbeder est l’attentat du 11 septembre 2001. Le personnage principal de cette histoire est Carthew Yorston, un père divorcé qui pour répondre à une demande de son ex-femme de continuer à habituer les enfants à se lever tôt le matin, décide d’emmener ses 2 garçons David et Jerry prendre un petit déjeuner dans le restaurant du 107e étage de la tour nord du World Trade Center. C’est ce qui s’appelle être au mauvais endroit au mauvais moment. Cible d’un attentat terroriste qui a marqué le monde en cruauté mais aussi dans l’effondrement total d’un système. Le livre nous raconte ce 11 septembre 2001 entre 8h30 et 10h29, minutes après minutes. Des minutes creuses réceptacle principal de ressenti, des mots davantage que des actions, témoignage d’une lente agonie des protagonistes. Aucune échappatoire, aucune issue n’est possible pour s’évader de l’immeuble piéger.
La fiction
L’histoire est fictionnelle puisque Frédéric Beigbeder n’y étais pas. Il simule une des possibilités d’histoire, et donne vie à l’horreur en mettant des noms et des corps dans ce drame. Il raconte une histoire parmi tant d’autres, et rend hommage par ce livre très sensible aux victimes du 11 septembre. Donne à penser que le monde ne sera jamais plus pareil, où qu’on aille où qu’on soit la menace du terrorisme réside partout. Et détruit là où les hommes s’efforcent de construire.
Un très beau livre, à découvrir.