En écrivant l’article sur les violences faites aux hommes, je ne savais pas qu’il allait susciter tant de commentaires, qui du reste ont été des plus acerbes. On m’a presque traité de tous les noms. De sexiste, d’égoïste, d’égocentrique et de ne pas voir plus loin que ce qui se passe seulement chez moi.

On m’a même traité d’esprit carré.

J’ai compris avant tout que la question du genre préoccupe  les hommes au même titre que le réchauffement climatique et les incessants sommets du G8 qui accouchent toujours d’une souris. Que  la femme a trop de défenseurs ; ce qui à mon avis plutôt que de la rendre forte la vulnérabilise davantage.

La société humaine est en crise. Une crise d’autant plus grave que celui qui doit bander les muscles et les neurones pour trouver une solution aux nombreux problèmes, est tout aussi fragile que ceux qu’il doit protéger. L’homme est aussi vulnérable à quelques points de vues. Il est violenté dans sa vie de tous les jours dans une société qui l’épie et guette ses moindres gestes envers la femme, afin de le punir.

Mais qui me dira seulement combien sont ces hommes qui sont constamment battus par leurs femmes dans l’horrible silence de la vie conjugale ? Combien sont ceux qui sans travail, ni revenus deviennent des pères au foyer, et à qui chaque fois leur femmes rappellent leur insignifiance et le peu de cas qu’on peut faire d’eux ? 

A quel homme a-t-on accordé des congés de paternité pour qu’il puisse se familiariser avec son bébé comme on le fait pour la femme ? Aujourd’hui l’affaire DSK défraie  la chronique. Et dans l’euphorie de la protection des femmes, éternelles victimes des hommes dans une société de discrimination, DSK est coupable d’office.

Vue seulement la médiatisation de l’affaire et les vocations de protectionnistes que des associations se sont découvertes soudainement, on a la nette impression que l’accusé n’a aucune chance de s’en sortir.

Et même s’il est innocent, on fera tout pour l’enfoncer afin de servir d’exemple aux « futurs candidats au viol » tout ceci à mon avis est injuste, et tant qu’on marchera sans vraiment situer les responsabilités, et prendre en compte les forces et faiblesses des uns et des autres, on reviendra toujours à la case départ. Il n’y a pas d’égalité possible entre l’homme et la femme, et l’émancipation ne se définit pas comme telle. Elle n’est du reste pas universelle. L’émancipation se définit comme l’acquittement pour un individu des tâches et devoirs qui lui incombent, en fonction de son milieu et de  sa culture, au sein de la société qui en revanche lui garantit ses droits  et veille à leur respect.