Il est désormais évident que Dominique Strauss-Kahn ne sera plus le directeur du fonds monétaire international. Il ne pourra plus,également, en l’état actuel des choses être le porte flambeau du Parti Socialiste aux présidentielles françaises de 2012.
Pourtant, il y’a encore quelques mois, ce haut fonctionnaire international faisait figure de principal favori à ce rendez –vous hautement capital.
Au jour d’aujourd’hui, on peut unanimement avouer que DSK a complètement grillé sa carrière politique ; reste alors à présent pour les autres « valeurs sûres » du parti socialiste à rassembler tous les ingrédients, pour relever le défi qui était celui de Dominique Strauss-Kahn.
Toutefois, il convient de reconnaître que cette « déviance » de DSK portera à coup sûr un sérieux préjudice au PS. D’ailleurs, au rang des potentiels bénéficiaires de ce suicide politique de DSK figure, et en bonne place, l’actuel président français Nicolas Sarkozy qui jusqu’à l’heure actuelle est en ballotage très défavorable, au regard de son bilan – très mitigé – à la tête de l’Etat Français, au terme de son premier quinquennat. La grande interrogation pour de nombreux observateurs de la vie politique française est actuellement celle de savoir qui pourra encore dans ces circonstances, représenter valablement le PS aux présidentielles de l’an prochain. L’on sait également que DSK n’était pas le seul au sein du parti socialiste à croire au destin présidentiel.
Alors, qui de François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore de Martine Aubry parviendra à damer le pion à monsieur Sarkozy ?
Il est vrai que Nicolas Sarkozy n’est plus vraiment aimé des français ; cependant, afin de s’arroger la victoire qui lui est logiquement légitime, le parti socialiste français se doit de trouver un vrai consensus, afin d’aligner sur la ligne de départ un candidat possédant suffisamment d’atouts et de charisme !
[b]On parle beaucoup de Martine Aubry, comme candidate aux primaires.
Je vois bien le trio : Aubry, Royal, Hollande.
L’avenir nous dira si Martine sera vainqueur face à Hollande.
Pour Ségolène :
à mon humble avis, c’est » cuit-cuit »
MAIS….
Je peux tromper ![/b]