Encore une grève qui ne débouchera sur rien car ce gouvernement reste sourd à toutes revendications. Voilà des semaines que des parents d’élèves excédés organisent des actions pour défendre l’enseignement que l’on donne à leurs enfants.

Ils le sentent bien, les parents, que l’école file un mauvais coton avec tous ses postes qui disparaissent. L’enseignement n’a jamais été la priorité de Nicolas Sarkozy et on s’en aperçoit tous les jours.

Mais monsieur Châtel n’en a cure, il est là pour appliquer une politique et il s’y tient. Aucun dialogue n’est possible. « Un enseignant sur deux qui part en retraite ne sera pas remplacé » c’est devenu un dogme. On applique bêtement une règle mathématique sans savoir si ça peut avoir des répercutions sur la qualité de l’enseignement.  Selon la règle qui l’arrange bien : « L’enseignement, ce n’est pas une question de moyen », on taille dans les effectifs à bras raccourcis. J’ai des petits-enfants qui fréquentent une école belge et d’autres une école française. Si je fais la comparaison de la qualité de l’encadrement et de l’enthousiasme des enseignants, je vous assure qu’il n’y a pas photo ! On sent que les enseignants belges sont motivés parce qu’ils savent que leur travail est reconnu et apprécié. Les enseignants français sont découragés car ils voient bien que leur hiérarchie ne fait rien pour eux. Les salaires vont être bloqués alors qu’il était question au contraire de les augmenter pour compenser la perte des postes. Moins d’enseignants, donc salaires revalorisés, c’était logique. Promesse non tenue, une fois de plus. A côté de cela on va recruter des profs remplaçants par le biais de pôle emploi. Enseigner n’est plus un métier si n’importe qui peut postuler. Quel mépris ! Ainsi, demain, des milliers d’enseignants vont offrir une journée de salaire à un gouvernement qui n’en demande pas tant. Décourageant !