Si Silvio Berlusconi enchaîne les comparutions pour affaires de moeurs, le français DSK le rejoint . 

 On apprenait hier que le patron du FMI et favori aux présidentielles 2012, s’était fait arrêté à New York au moment de rejoindre la France, pour avoir tenté de violer une femme de chambre à l’hôtel Sofitel . 

Il fut donc emmené au commissariat de New York et inculpé pour tentative de viol, séquestration et agression sexuelle.

Il devrait être présenté aujourd’hui à 10h devant un juge.

En france à l’Elysée, les avis  vont  bon train . D’abord Ségolène Royale qui s’avoue choquée mais qui déclare que rien n’est fait, que tout reste à voir .

Le député EMP de Paris, Bernard Debré qualifie lui DSK d’homme "peu recommandable".

Marine Le Pen de son côté en profite pour souligner que DSK est définitivement discrédité comme candidat aux présidentielles. 

Les avis sont donc très divergents concernant cette affaire. Dominique Strauss-Khan a réagi quant à lui de manière très étonnée lors de son interpellation demandant " de quoi s’agit-il ? " . 

Une affaire qui ressemble de près ou de loin aux scandales italiens de Silvio Berlusconi . En effet, en octobre 2010 celui-ci fut accusé " d’exploitation sexuelle" sur la personne d’une jeune marocaine "Ruby". Accusée de vol, celle-ci en serait ressortie libre grâce à un "coup de pouce" du président Italien. Celui-ci avait déclaré " j’aime la vie, j’aime les femmes" . 

Si la presse française s’était empressée de rédiger un tas d’article concernant les frasque de l’italien, elle pourra désormais conter celles du français. 

Reste donc à voir si effectivement DSK, comme Berlusconi, ne peut résister à ses "pulsions sexuelles" . 

Une affaire qui viendrait entacher l’image du parti socialiste.