La force tranquille

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il y eut 30 ans d’espoir dans cette image.

 

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Le 10 mai 1981 sur nos écrans TV à 20 heures

Support Wikipedia Un homme d’exception qui durant plus de 60 années marqua notre vie politique ayant débuté sous la troisième république militant un an aux volontaires nationaux mouvement de jeunesse de la droite nationaliste des Croix de feu du Colonel de la Rocque et en 1936 il y cultive des relations avec des membres de la cagoule. Il traversa presque les deux guerres mondiales. En 1939 terminant ses études d’avocat à Paris, il est envoyé sur la ligne Maginot avec le grade de sergent chef et le 14 juin 1940 blessé à l’omoplate droite, il est fait prisonnier le 18 juin. Après 18 mois, il s’évade et rentre en France. En janvier 1942, bien que recherché par les Allemands en tant qu’évadé, il travaille à la Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale en tant que contractuel du gouvernement de Pétain puis, à partir de juin, au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre, où il est chargé des relations avec la presse, il y favorisera la délivrance de faux-papiers pour aider les évasions. En juin 1942, il participe à des réunions au château de Montmaur, où sont jetées les premières bases de son réseau de Résistance.

11051021_mitterrandx1p3_ori.1304946433.jpgLa poignée de main avec le Maréchal Pétain, document Le Monde.fr .

Le 14 octobre 1942 il est reçu par le Maréchal Pétain avec plusieurs responsables aux prisonniers rapatriés de l’Allier. Cinquante deux années se sont écoulées avant que cette photo soit publiée. C’est dans le cadre de l’Association des prisonniers de l’Allier dont Mitterrand fit partie qu’il fut reçu par Philippe Pétain. Photo que de Gaulle interdit l’utilisation à but électoral à son ministre de l’intérieur Roger Frey qui en avait reçu un exemplaire.

En février 1943, il se rapproche de l’Organisation de résistance de l’armée et prend pour pseudonyme le nom de Morland. Il reçoit l’Ordre de la Francisque en mars-avril dans une liste de 2626 titulaires, dont Raymond Marcelin, Raoul Salan, Charles Vanel, Pierre Frenay, Antoine Pinay, Maurice Couve de Mourville et beaucoup d’autres. Selon Pierre de Bénouville François Mitterrand avait réussi à mettre sur pieds un véritable réseau de renseignements dans les camps. C’est à partir de l’automne 1943 que François Mitterrand passe dans la clandestinité traqué par la Gestapo, le Sicherheitsdienst et la Milice de Pierre Laval sous les ordres du secrétaire général de Joseph Darnand, voir Philippe Pétain Maréchal de France ses années noires de 1940 à 1944 suite 51 .

Il démarre dans la vie le 26 juin 1916 à Jarnac où il  fut enterré le 11 janvier 1996 lors d’une journée de deuil national. Pourquoi homme d’exception par ce que c’est le seul homme qui porta la gauche au pouvoir après 23 années de gouvernement de droite, et étant le seul encore aujourd’hui, c’est donc une exception. D’une famille bourgeoise catholique conservatrice très à droite qui ne pouvait que conduire à faire de ce fils d’ingénieur de la Compagnie des Chemin de Fer d’Orléans qu’un homme de droite qui sera finalement, au terme d’une obstination sans faille à la troisième tentative, le premier président de gauche de la cinquième république qu’il a combattue de toute son énergie.

Comprendre cet homme de lettres dominé par une ambition sans faille traversant les ministères de la quatrième république, onze fois ministre à la fois haït et aimé combattu et respecté d’esprit vagabond, ayant fait guillotiner, voir les guillotinés de Mitterrand et torturer en pleine bataille d’Alger lorsqu’il était Garde des Sceaux sous le gouvernement de Guy Mollet de février 1956 à mai 1957, déclarant l’Algérie c’est la France voir François Mitterrand et ses heures noires pour faire abolir la peine de mort sous son premier gouvernement de Pierre Mauroy en 1981 contre une opinion majoritairement hostile.

C’est le premier qui osa se présenter contre le général de Gaulle en 1958, alors que Pierre Mendes-France était le meilleur d’entre nous, et contre les Français qui ne lui donnaient pas une voix, il mit le général en ballotage à la grande surprise de tous, mais aussi quel affront au général qui se croyait invulnérable. Il avait donc bien manœuvré se plaçant ainsi le porte drapeau de la gauche ce qui lui valu une reconnaissance permanente. Il a pu ainsi faire un programme commun avec les communistes sans s’engager plus en avant mettant ainsi les communistes en face de la réalité électorale, mais il ne les aimait pas. Il savait que l’on ne pouvait se passer des communistes et il a su manœuvrer pour faire un programme commun, seule solution pour la gauche de gagner l’élection présidentielle, et finalement l’affaiblir tout en se servant de lui. C’est extraordinaire !

Quel homme peut prétendre d’avoir rassemblé les socialistes en affaiblissant les communistes et devenir président de la république avec un parcours chaotique combattant la république dans laquelle il fut président, aussi imprévisible que paradoxal ? Quel homme d’État en Europe peut prétendre avoir réussi cette logistique ?

La question à laquelle on ne peut répondre pourquoi cet homme de droite qui aurait pu avoir facilement tous les honneurs à droite devint de gauche et la fit gagner au terme d’incessantes luttes politiques ?

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Sa famille à Jarnac de l’Institut François Mitterrand.

C’est au premier étage de la rue Abel-Guy que la famille habitait au numéro 22 à Jarnac. La famille compte déjà trois filles et un fils, s’y ajouteront deux autres garçons et une dernière fille. Au total, Joseph et Yvonne Mitterrand, ses parents, auront huit enfants. Les grands parents maternels vinaigriers à Jarnac jouèrent un grand rôle dans l’éducation du président. Passant de longs mois à Touvent plus au sud dans une maison rustique, c’est là qu’il cultiva son amour de la nature, caressant un arbre, écoutant le bruit de l’eau d’une rivière, contemplant un paysage. Cette enfance il l’a cultiva à pieds, gardant toute sa vie le gout de la marche source de réflexion entrainant dans son sillage ceux qui l’entouraient. Pour l’un ce sera une promenade sur les bords de Seine. Pour l’autre dans une forêt du Morvan. Après son élection, ce sera plus souvent le parc de l’Élysée. C’est lors de ces longues marches que le Président écoute, se confie, cherche à convaincre, de l’institut François Mitterrand.

François Mitterrand homme complexe ne peut être défini par une expression simple il faut une phrase, une longue phrase comme celle d’Hubert Védrine dans son avant propos de son livre «Les mondes de François Mitterrand», Fayard.

«En maintes raisons, François Mitterrand fascine encore, parce qu’il a été, comme nous tous, en ces années de mutation, expression usée jusqu’à la trame, mais, s’agissant de la période 1981-1995, exacte, à la fois l’homme de l’étang de Montsauche et celui du défilé de Jean-Paul Goude pour le bicentenaire, celui des cantons et des sommets des Septs, celui de la géographie électorale et celui de la géopolitique, celui de la pyramide de Peï et celui du cimetière de Jarnac, et celui des lieux de mémoire et celui de la lutte pour les parts de marchés, celui des livres anciens et celui de la télévision, écartelé, multiple, réunifié au terme ultime». Hubert Védrine.

Mitterrand président.

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Document Jean-Claude Perez.

Le 10 mai 1981 le monde du travail est en liesse après 23 années de domination conservatrice viennent d’être oubliées. L’espoir renaît, ce monde du travail voit en lui l’homme capable de donner à l’ouvrier d’une plus juste répartition de la richesse nationale par son programme des 110 propositions comportant parmi les plus importantes, outre la suppression de la peine de mort et de la Cour de sureté de l’État, la décentralisation, les nationalisations des banques par la loi de nationalisation du 13 février 1982, les 36 premières banques de dépôt, ainsi que Paribas et Suez, et de grands groupes industriels CGE, PUK, Rhône-Poulenc, Saint-Gobain, Thomson furent nationalisées. Le scrutin proportionnel, la semaine de 39 heures, augmentation du SMIG de 10 % et de 25 % des allocations familiales et logement, cinq semaines de congés payés, la retraite à 60 ans, les lois Auroux sur le droit du travail, création de l’ISF, autorisation des radios privées, ouverture de l’audiovisuel aux télévisions privées, la Haute Autorité de la communication, pour ne citer que les principales actions de gauche des premières années de François Mitterrand, un état de grâce qui lui insuffla une force invisible pour mettre en œuvre ce programme de gauche. Mais c’était sans compter sur les contraintes économiques qui se rappellent vite à vous. Dans ce monde nous ne sommes pas isolés et le pouvoir d’un président est limité il n’a aucun pouvoir sur le monde de l’argent. Ce rêve nécessaire, la gauche ne l’aurait pas comprit après tant d’années de domination droitière et de privations, il eut un coût, mais pas seulement à cause des largesses de la gauche, la gestion précédente sous Giscard d’Estaing ne fut pas sans reproches. La première dévaluation du franc sera en 1981 qui fut suivie par trois autres en 1982, 1983 et 1986 conduisant au premier plan de rigueur en 1983, les nationalisations firent très mal.

La société Française eut peur de cette victoire de la gauche suscitant la méfiance et les nationalisations du programme commun provoquèrent une fuite impressionnante des capitaux, des valises pleines de billets partirent pour la Suisse notre charmant voisin, tarissant ainsi l’investissement et favorisant les attaques contre le franc sous les yeux de Raymond Barre à Matignon qui laissa faire. La spéculation sur le franc prit de l’ampleur après les élections de mai-juin. Les augmentations de salaire ne profitèrent pas pleinement à la relance de la consommation, mais beaucoup plus aux produits importés. Le Keynésianisme voulu par la gauche ne fut pas à la hauteur des espérances. Le dollar fort par rapport au franc n’aida pas nos importations d’autant plus que notre inflation fut galopante, il devient de plus en plus difficile pour nos produits de pénétrer les marchés mondiaux.

L’arrivée de cette gauche tant vomie dans les ministères sera marquée par un vide impressionnant, les tiroirs étaient vides rien n’était laissé aux nouveaux ministres pour poursuivre la marche de l’État, il leur a fallu tout reprendre, en fait ce n’était pas aux yeux du gouvernement Barre des Français comme les autres qui devaient assurer la marche du pays.

L’arrivée de quatre ministres dans le gouvernement Mauroy suscita la surprise, la méfiance et l’inquiétude des Américains, mais le président Reagan dans un message à François Mitterrand lui dit sa confiance dans la poursuite de l’amitié Franco-américaine. Les Américains interrogèrent Mario Suarez qu’ils savaient proche de François Mitterrand pour connaître ses intentions, et si en définitive on pouvait toujours compter sur la France. Afin de dissiper toute ambiguïté Mitterrand envoya Claude Chesson aux États-Unis, il sera reçu par le président Ronald Reagan. Le 23 juin, le vice président Bush fut reçu à l’Élysée et Mitterrand lui dit fermement, «c’est la France qui décide, c’est ma politique, il n’y a pas de risque pour l’alliance !»

Certains observateurs évoquèrent une mise en quarantaine de la France au sein de l’Alliance. Cheysson qualifia la déclaration Américaine de «surprenante et inacceptable». François Mitterrand fut encore plus direct, «Ronald Reagan se fâche, et alors ? Ronald Reagan éternue. Et après ? «Je ne vais pas aussitôt mettre le doigt sur la couture du pantalon». La réaction des Américains c’est leur affaire, «la décision c’est la mienne, et je ne prendrai donc pas davantage de précaution dans l’avenir».

La position de François Mitterrand à l’égard de l’Alliance atlantique et de l’Otan a longtemps été taxée d’Atlantisme, aussi bien par ses adversaires gaullistes que par les communistes. Dès 1951, il apporta publiquement son soutien à l’adhésion de la France à la nouvelle Alliance atlantique : il précisa qu’en cas de conflit «nous serions les alliés les plus sûrs, les plus fidèles, les plus reconnaissants». Peu après son élection, lors de sa première conférence de presse, en septembre 1981, il rappella quels sont «les droits et les devoirs» de la France à l’égard de ses quatorze partenaires de l’Alliance atlantique.

À cet égard, sa position ne fut pas éloignée de celle qu’avait de Gaulle, d’une part, l’Alliance doit demeurer dans un périmètre géographique donné et non extensible comme le souhaitèrent les Américains, d’autre part, elle ne peut signifier soumission aux États-Unis mais au contraire solidarité à part égale entre ses membres. C’était aux yeux de Mitterrand deux conditions essentielles pour que la France y joue pleinement son rôle d’allié sûr et fidèle en mesure de décider en toute liberté de ce qui est bon pour ses intérêts.

Comme preuve de sa fidélité François Mitterrand ne tarda pas à rassurer Reagan, dès juillet à Ottawa, en l’informant de la pénétration d’agents soviétiques dans le complexe militaro-industriel Américain. C’est l’affaire dite de l’Agent Farewell, espion à la solde de Moscou, peut-être inventée de toute pièce pour tester la loyauté du pouvoir Français.

Lors de la crise des euromissiles en 1982-1983 qui marqua une période tendue entre les Américains et les occidentaux notamment l’Europe de l’Ouest sur l’installation des missiles SS-20 de moyenne portée sur leur territoire, rompant ainsi l’équilibre mondial qui avait été conclu entre les soviétiques et les États-Unis sur les accords SALT 1 et SALT 2, François Mitterrand exprima que sa préoccupation principale est l’équilibre des forces entre les deux supers grands. Dans ces conditions, l’équilibre étant rompu, il considéra que l’installation des Pershing 2 sur le sol Européen constituait la réponse indispensable. C’est ce qu’il énonça avec netteté le 20 janvier 1983 devant le Bundestag, ce qu’il confirma ensuite devant les Français lors de la présentation de ses vœux le 31 décembre suivant, et à l’occasion de son voyage officiel aux États-Unis en mars 1984. Sa prise de position claire et dénuée de toute ambiguïté sur cette affaire des euromissiles lui permit de confirmer aux responsables Américains la preuve de sa parfaite loyauté. Elle lui valu ce commentaire de Kissinger, «Mitterrand a été un très bon allié, le meilleur de tous les Présidents français», tiré de l’Institut François Mitterrand .

Pendant ses quatorze années de présidence François Mitterrand a toujours été un fidèle allié des Américains tout en refusant leur hégémonie, un allié critique mais sûr quand il le fallait. François Mitterrand était un homme écouté dans le monde pour son analyse politique. Il reçut à l’Élysée tous les dirigeants Américains de Nixon à Reagan de Georges Bush à Bill Clinton, et quand il fallut s’engager dans la guerre du Golfe contre l’Irak pendant son second septennat, il n’hésita pas.

Mitterrand à beaucoup rehaussé l’image de la France dans le monde, visionnaire probablement quand il évoquait le Proche-Orient, l’Europe, les relations Franco-allemandes, mais pouvait-il changer le destin du monde, non. Après la guerre du Golfe il cru voir s’établir un ordre mondial qui finalement se met en place petit à petit, on le voit avec l’éclatement du bloc Soviétique, les révoltes arabes, les migrations des peuples, la nouvelle géopolitique qui se met en place, de sorte qu’un président, même celui de la plus grande puissance mondiale, pèse de moins en moins sur la marche de son pays s’il ne tient pas compte de celle du monde dominée par les marchés, le monde de l’argent qui s’impose de lui même.

François Mitterrand fut aussi l’Europe. Pour lui elle était nécessaire à la paix et à l’équilibre économique mondial et pendant un demi-siècle il en a connu toutes les facettes. C’était une nécessité historique ayant subi les deux grandes guerres ou deux peuples se sont déchirés, «Je suis né pendant la première guerre et j’ai fait la deuxième. J’ai vu ce que cela était. J’ai vu deux grands peuples riches de culture et d’histoire se détruire !»

Pour lui le nationalisme c’était la guerre.

Il ne cessera de rendre hommage à ces hommes qui ne voulaient plus revoir les sacrifices humains qui n’ont rien apporté aux peuples de l’Europe autre chose que haine, mort, et la fatalité du déclin, les Adenauer, De Gasperi, Spaak, Schuman, Jean Monnet. Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de l’alliance stratégique nouée par Mitterrand avec Helmut Kohl et au fait que le couple Franco-allemand a constitué l’irremplaçable moteur de la construction Européenne dans les années 80 et 90.

L’Europe de Mitterrand n’appartient qu’à lui, il s’abstint de soutenir la Communauté Européenne de défense CED considérant qu’elle n’avait rien d’Européen pour lui l’Europe c’est d’abord le peuple. En 1965 candidat contre de Gaulle, l’Europe est un de ses objectifs contre la position communiste. Dès son élection en 1981, il maintien la France dans le système Européen contre ceux qui refusent et qui préconisent la solution protectionniste. Un des moments forts du couple Franco-allemand fut lors du 70ème anniversaire de la bataille de Verdun ou Mitterrand et Hemult Kohl se tiennent la main sur le lieu de cette terrible bataille.

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Verdun 1984 © Frédéric de La Mure, ministère des Affaires étrangères – Diffusion : La Documentation française.

Politiquent différents, comme l’étaient leurs prédécesseurs, mais Européens, François Mitterrand et Helmut Kohl renforcèrent les liens de coopération entre les deux pays, ils créèrent par exemple une Commission Franco-allemande sur la Sécurité et la Défense et une Brigade Franco-allemande, BFA, à l’origine de l’Eurocorps. C’est sous l’impulsion de Mitterrand qu’Helmut Kohl accepta l’abandon du Deutsche Mark pour la monnaie unique Européenne. Et en 1992, il met en jeu son autorité politique en provoquant le 20 septembre un référendum sur le traité de Maastricht qui conduisit à la création de l’Euro, alors que rien ne l’y obligeait. Combattu par la droite et les communistes il gagna avec 51,04 % des voix. L’Europe reste encore pour beaucoup son œuvre magistrale l’engagement de lui même dans ce traité de Maastricht en fait contre tous les politiques le plus important des années 90.

Mitterrand ce n’est pas seulement cela c’est aussi la Pyramide du Louvre, la bibliothèque nationale de France François Mitterrand, la bibliothèque musée de l’Opéra intégré à l’Opéra Garnier, l’Opéra Bastille, l’institut du monde arabe, l’aménagement de la Villette, le pont de Normandie, la Grande Arche de la défense dont le projet fut de marquer l’Axe historique pyramide du Louvre-Arche de la défense, par une œuvre monumentale inspiré en partie par les présidents Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing, qui fut finalisé par François Mitterrand par la construction de cette Arche et de la pyramide.

Mais c’est aussi les affaires, les écoutes de l’Élysée dénoncées par Edwy Plenel, les Irlandais de Vincennes, le faux attentat de l’Observatoire, le grand mensonge sur sa santé, le Rainbow Varrior, et beaucoup d’autres. Tout ne peut être écrit sur Mitterrand en un seul article tant il a marqué notre mémoire et pour le détail de ce qu’il a fait, se reporter à l’élection présidentielle l’historique .

Mais au regard d’aujourd’hui, ne reste-t-il pas le plus grand président que la France ait eu ?