A quelques semaines du procès en appel Clearstream de nouveaux éléments apparaissent à l’occasion de la sortie du livre-témoignage de Jean GALLI-DOUANI « Clearstream -EADS-Karachigate, le syndrome du sarkozysme ».
L’auteur, témoin tout d’abord dans l’affaire Clearstream, avait été entendu, à la demande des juges D’HUY et PONS, par la DNIF de Nanterre en janvier 2007 et déposait des documents concernant le financement de la campagne BALLADUR et les marchés du ministère de l’Intérieur, entre autre.
Contre toute attente, ce témoignage se révélait non pas à charge des personnes mises en examen, mais à celles de quelques personnalités parties civiles.
Quelques mois plus tard, après l’élection de Nicolas SARKOZY, suite à des menaces, il dépose une plainte, les policiers de Cannes dénonceront à la presse une procédure cherchant à le discréditer et le déstabiliser, menée par leur hiérarchie régionale.
Après plusieurs rencontre avec le directeur SGDN ( Secrétariat Général de la Défense Nationale) Alain JUILLET, ce dernier lui recommandera la plus grande prudence.
Récemment, ces informations ont été remises au président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale Jérôme CAHUZAC, qui envisageait la saisine du Parquet, monsieur Claude MARIN, à la transmission d’autres pièces que Jean GALLI-DOUANI lui transmettra prochainement.
Dans son récit, l’auteur apporte d’autres éléments mettant à jour un système élaboré depuis la seconde cohabitation du gouvernement BALLADUR et dépassant largement le cadre de l’affaire, ainsi que sur le déroulement de l’instruction, puis du procès Clearstream, avec Dominique De VILLEPIN en première ligne, jusqu’à présent ignorés par les médias.
Extrait:
« En 1993, Édouard BALLADUR est nommé chef du gouvernement, c’est la seconde cohabitation avec MITTERAND déjà usé par douze années à la présidence.
Dès lors s’installe un vaste système au sein du ministère de l’Intérieur dans le cadre des marchés publics avec Charles PASQUA, Claude GUEANT, Alexandre JEVAKHOFF et Nicolas SARKOZY au BUDGET ».
Ces nouvelles révélations, publiées dans son livre, seront , sans nul doute, de nature à apporter un autre regard sur la première affaire Clearstream, dont le juge Renaud VAN RUYMBEKE était en charge et un éclaircissement sur la seconde affaire, bientôt jugée en appel.
En conclusion, les dénonciations de Denis ROBERT n’étaient pas une vue de l’esprit.
Voir le lien :
Tout ça c’est de la daube !
Car M. Robert, journaliste d’investigation était devenu un homme « dangereux » pour les trafics orchestrés depuis des lustres par la classe politique.
M. Robert eu le grand mérite, qu’on commence malheureusement à déplorer chez les journalistes, de soulever le lièvre.
Je pense, qu’à un moment donné comme il « chauffait » on lui a monté un bateau via les sources qu’il pensait fiables.
Il s’est fait piéger par ces apparences, car si l’on y regarde de près, que reste t-il de tout son travail ?
Seul des lampistes risquent éventuellement aujourd’hui de trinquer, et les politiciens se retrouverons plus blancs que blancs (presque transparent comme disait feu Coluche).
Clearstream est une plaque tournante dans laquelle les banques internationales (grise, noires ou blanches) font leurs échanges.
On sait que Clearstream, n’a pas charge de vérifier la provenance de fonds, car il appartient à chaque banque de chaque Pays de filtrer tout cela via les banquiers (en France Tracfin (organisme d’Etat)).
Il serait bon de demander comment se fait-il que des banques Françaises auraient pu faire transmettre des fonds sans en vérifier l’origine ou la provenance exacte puisque le Président actuellement en titre clame haut et fort n’avoir jamais fait d’opération !
Donc les noms figurants sur les listes étaient des d’emprunts !!
Quel était donc le cheminement des fonds en France avant d’arriver chez Clearstream ?
Clearstream se trouve au Luxembourg, quels sont les départements Français, limitrophes du Luxembourg ?
Y a t-il quelques particularités (régionales par ex) , au niveau de la structure, et de contrôle de certaines banques françaises ?
A toutes ces questions et interrogations il n’a pas été donné de réponse !
On laisse penser au lecteur que le système est particulièrement limpide dans notre pays (sans oublier que les politiques tiennent des journalistes en otage, puisqu’ils sont soumis à la dépendance alimentaire à certains banquiers puisque la boîte qui les emploie appartient à ces derniers !
Et tradition oblige, entre confrères on ne se fait pas de crasses, et on n’aimerait pas que le banquier-employeur-de-confrères ferme les robinets..
bonjour TCHAMPA,
toutes les réponses sont danle livre.
lien: sur Amazon « clearstream-EADS-Karachigate, le syndrome du sarkozysme ».