Démocratie israélienne : une mort annoncée.
La démocratie a-t-elle jamais existé en Israël ? Pas dans la signification traditionnelle du terme. De 1949 à 1966, les citoyens arabes étaient sous la loi martiale. Une année après, l’occupation des territoires palestiniens commençaient.
La chambre parlementaire Knesset débat actuellement sur une série de propositions de lois plutôt antidémocratiques qui viserait à restreindre les libertés des Palestiniens à vivre dans certaines communautés et dans certains villages, même s’il s’agit de constructions publiques. La loi sur la Nakba (jour de commémoration de la « catastrophe », expulsion 1948, pour les Palestiniens), si elle est adoptée, rendraient illégitimes toutes les organisations chargées de ces manifestation (au départ, il était même question d’emprisonner ceux qui commémoreraient la Nakba). D’autres projets de lois visent à réduire au silence les individus ou les groupes qui critiquent le gouvernement.
Un comité de réflexion indépendant basé à Jérusalem IDI (Israeli Democracy Institute) tire la sonnette d’alarme en soulignant que ces lois seraient une menace sérieuse à la démocratie. Il explique que la disparition d’une démocratie est un processus graduel et qu’il ne faut pas attendre. C’est maintenant le moment du réel danger. Ce comité a publié cet « avertissement » dans le journal de centre-droit israélien The Jérusalem Post, alors qu’Haaretz, journal de centre-gauche faisait entendre le même genre d’inquiétudes.
Un membre du parti juif-arabe Hadash, membre de la Knesset, explique que le mouvement antidémocratique s’étend. Le gouvernement n’attaque pas seulement la population arabe mais aussi les juifs qui pensent différemment. C’est une volonté de limiter la liberté d’expression et une campagne contre les organisations israéliennes de défense des Droits Humains. Il y a par exemple une loi proposée qui criminaliserait les individus favorables au boycott des produits israéliens et imposerait des amendes très lourdes.
Par ailleurs, la Knesset envisage la création de conseils de surveillance qui enquêteraient sur le financement des organisations de gauche et de défense des droits humains. Certains parlent de chasse aux sorcières politique car les organisations de droite ne sont pas visées, et qu’en plus cela n’est pas du ressort de la chambre parlementaire.
Une enquête d’opinion récente conduite par le le Groupe Geocartography Knowledge a donné l’information suivante : plus de la moitié des Israéliens juifs se disent d’accord pour limiter la liberté d’expression si les médias présentent une menace pour l’image du pays. Et les deux tiers des interrogés seraient pour un contrôle complet de la liberté d’expression s’il y avait un risque lié à la sécurité du pays.
Donc, il semblerait bien qu’Israël glisse sur une pente dangereuse qui risque d’aboutir à une forme de … fascisme.
Le gouvernement israélien est en train de rassembler tous les ingrédients nécessaires à une future révolution.
« Un peuple qui oppresse un autre peuple ne peut pas être libre ».
Friedrich Engels.
Très bon article il faut être courageuse pour écrire ca, on sait que les défenseurs du racisme sont toujours la, bonne continuation
plus de la moitié des Israéliens juifs se disent d’accord pour limiter la liberté d’expression si les médias présentent une menace pour l’image du pays.
LIBERTE D’EXPRESSION ROGNEE : PAS BESOIN D’ALLER EN ISRAEL POUR CELA !!!!!
La chasse aux « trolls » est ouverte sur C4N !!!!!
Véritas : trop drôle ! vous sentiriez-vous viser ?
Est-ce la saison pour la chasse aux trolls ?? 😀
drôle de trolle !!!
Aujourd’hui, Israël subit de graves revers stratégiques avec la transformation de la Turquie, les victoires des résistances au Liban et en Palestine, et le nouvel ordre régional initié par le président syrien Bachar al-Assad ces dix dernières années. Avec une Egypte vacillante, c’est le dernier allié de poids d’Israël dans la région qui est menacé de paralysie totale. Quels que soient les résultats de la révolte du peuple égyptien, il ne fait aucun doute que le nouveau pouvoir sera contraint d’adopter une attitude différente dans le dossier de la relation avec Israël et de la cause palestinienne.
Les appels qui partent d’Israël pour un retrait du Golan, une reprise des négociations sur le volet israélo-palestinien et un repli sur le projet de l’Etat juif de Benyamin Netanyahu, sont les premiers signaux de la grande inquiétude sur son avenir qui taraude Israël après le séisme égyptien. L’Etat hébreu est particulièrement inquiet sur les plans politiques et sécuritaires du sort de l’Autorité palestinienne, menacée d’effondrement. Autant de facteurs dont personne ne peut prédire l’évolution qui sera, dans n’importe quel cas de figure, défavorable à Israël.
http://www.voltairenet.org/article168402.html