15 000 km nous séparent du Japon, mais déjà un nuage « radiocatif » aurait fait le voyage, malgré la distance et nous nous préparons à l’accueillir ! Je me demande même si c’est la peine d’en parler ou d’écrire quelque chose à son sujet, car on nous a déjà dit, hier ou avant hier que sa radioactivité est vraiment minuscule, presque nulle, presque moins que ce que nous recevons de la nature sur notre territoire et que nous supportons, sans nous en rendre compte ! Mais intéressons nous d’un peu plus près à ce phénomène…
Demain, mercredi 23 mars, le nuage survolera la France (ou jeudi…Soyons prudent !). Déjà, vu la distance, le nuage va perdre considérablement de sa « densité radioactive ». Grâce aux vents qui balayent la France, ces très faibles concentrations attendues, seraient estimées, selon les spécialistes à 0,001 Becquerels/m3. Autant dire rien, si on compare avec les quantités reçues toujours chez nous, dans les jours qui ont suivi la catastrophe de Tchernobyl en 1996, soit 1 à 10 Bq/m3 et il faut préciser, qu’autour de la centrale, c’était 100.000 Bq/m3 !
Les anti-nucléaires sont moins rassurants ! L’un d’eux voit un problème dans le fait qu’on ne sache pas exactement ce qu’il y a dans le nuage. Apparemment, on serait certain qu’il y a deux éléments « le césium 137 et l’iode 131 », mais on ne sait pas exactement qu’elle est leur « concentration ». Selon eux, le problème c’est lorsque les particules retombent sur le sol et ils souhaitent surtout qu’il ne pleuve pas ! Les poussières qui ne seraient pas sans danger pour les femmes enceintes et els enfants !
Météo France, de son côté, nous rassure encore un peu… Cet organisme a précisé lundi, à propos du nuage : « Il ne va pas stagner, il va se déplacer dès mercredi tout en se diluant dans tout l’atmosphère. Les vents vont continuer, le nuage peut ainsi repartir vers le nord de l’Europe et l’Asie » et il insiste lui aussi sur le fait « que la teneur en radioactivité de ce panache sera « faible » au moment où il survolera la France »
L’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) est aussi très rassurante sur le sujet. Elle a déclaré à la presse que « le nuage radioactif n’aura : « aucune conséquence possible en terme de santé ». Le Directeur de la radioprotection (IRSN),Patrick Gourmelon, a aussi été très clair ce jour sur les ondes radiophoniques et télévisuelles, en déclarant « Les enfants peuvent sortir, c’est inutile de se précipiter dans les pharmacies pour demander des comprimés d’iode, on peut consommer l’eau ».
Après tout çà, comment ne pas être convaincu qu’en France le risque dû à l’arrivée de ce nuage est très faible ?Il y a bien quelques voix discordantes, mais elles ont du mal à se faire entendre, comme par exemple Roland Desbordes de la Commission de recherche et d’information Indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) qui n’hésite pas à dire : « pour une exposition à de faibles doses, le risque est faible mais il existe ».
L’IRSN, va mesurer les effets du passage de ce nuage radioactif à travers ses deux réseaux (alertte te prélèvement des poussières). Le but étant bien sûr de "déceler d’éventuelles traces de radionucléides artificielles dans les poussières atmosphériques". Cet institut s’engage à publier less résultats sur son site internet www.environnement.irsn.fr.
Donc, nous n’aurons pas besoin de pastilles d’iode et il ne sera pas nécessaire non plus de
rester calfeutré chez soi mercredi et jeudi. Il faudra seulement continuer à s’informer, en espérant que les organismes spécialisés continueront à faire preuve de transparence