La plupart des compagnies aériennes proposent à leurs clients un programme de fidélité qui leur permet d’acquérir des billets gratuits, ou de pouvoir payer des nuits d’hôtel, des locations de voitures voire même des entrées dans des parcs d’attractions. Mais depuis la crise les conditions d’obtention ont changé et certaines compagnies privilégient les voyageurs qui remplissent les classes affaires ou les premières classes.
Les programmes de fidélisation dans le domaine aérien qui fêtent cette année leurs trente ans d’existence ont connu un véritable succès auprès des clients.
Chaque jour, 4 % des passagers d’Air France-KLM, voyagent avec des billets gratuits.
Si c’est une aubaine pour les passagers, c’est surtout un sésame marketing et financier très juteux pour les compagnies aériennes.
Le principe est simple, un mile parcouru, un mile gagné. Grâce à une base de données très pointue, tout responsable marketing peut suivre de façon précise, le comportement des voyageurs en ce qui concerne la fréquence des vols, le nombre de trajets, la classe choisie et à partir de là orienter leur choix en leur proposant des offres commerciales alléchantes.
Dans ces programmes de fidélisation les subtilités sont nombreuses surtout depuis deux ans avec la mise en place de nouvelles règles.
Selon que le client achète un billet avec ou sans promotion, à des conditions de voyages flexibles (échangeables, remboursables), que ce soit en classe économique ou en classe affaires, le nombre de miles attribués est variable. Il peut aller de 25 à 300 % de la distance parcourue en avion.
La tendance est d’offrir davantage de miles aux passagers les plus fidèles qui paient le plus cher, plutôt qu’à ceux qui voyagent occasionnellement avec un billet en classe économique.
De ce fait, les voyageurs occasionnels qui effectuent des vols courts devraient plutôt voyager avec les compagnies low-cost qui offrent des prix beaucoup plus attractifs.
En prenant l’exemple d’un Paris-Rome, la compagnie Vueling propose des billets aller-retour à 250 €, alors qu’une compagnie classique telle qu’ Alitalia le vend aux environs de 1 400 € en classe affaire.
La différence est-elle qu’elle n’est en aucun cas compensée par quelques miles offerts et des services en plus.
Il est donc très intéressant de faire la part des choses, de faire jouer la concurrence et de profiter des tarifs les plus attractifs.
Bonjour, je tiens à réagir sur l’exemple cité dans l’article.. 1 400€ l’AR rome, je ne sais pas où vous avez vu ca.
J’ai donc tenu à vérifier par moi même, et je suis allé sur le site d’une compagnie classique opérant sur la liaison paris-rome: Air France.
J’ai entré des dates au hasard, en l’occurence départ le 13 avril, retour le 19.
Prix total TTC: 188€ Aller/Retour.
Non seulement c’est moins cher que les 1400€ cités, mais c’est carrément moins cher que Vueling! De plus, ce prix comprend tous les services proposés par AF que ne proposent pas les compagnies low cost, je pense aux boissons, aux baggages, etc etc
Donc j’aimerai bien comprendre où vous avez vu un prix à 1400€ AR, en s’y prenant la veille peut-être mais si on réserve ne serait ce que 2 semaines à l’avance les prix sont très corrects..
Bonne journée
Bonjour,
J’ai oublié de préciser que le tarif Paris-Rome aller retour était celui de la compagnie ALITALIA en classe affaire.
Bonne journée !
Yolaine
effectivement,je viens de comparer les différentes solutions sur Paris Rome
Air France 188 € – Vueling 193.54 € – Easy Jet 198.98€ plus 24 € pour un bagage
« Faire jouer la concurrence »; il y a bien ryanair au départ de Beauvais,109.71€ , en plus vous devrez payer pour un bagage en soute. A bon entendeur, GOOD GAME !