Oh ! Tsunami salvateur !
Disons tout de suite que le tremblement de terre au Japon, suivi d’un tsunami est aussi effrayant que triste. Il occupe nos écrans et notre compassion.
De quoi d’autre parlerions-nous en ce moment ? De ce que le tsunami a balayé d’un coup de ressac. Il est salvateur pour NS qui en peu de temps avait initié un mini désastre.
En trois temps, une valse en somme. Permettez de battre sa mesure.
Au premier temps de cet exploit, il y a BHL, NS, les « rebelles » de Benghazi et pas M. Juppé, sur le perron du Château. Remarquez ultérieurement la tête du Ministre des AE et E. Un profond dépit pour déglutir sa prime couleuvre. Il n’aura pas fallu longtemps pour que M. Juppé ne soit que dépit rentré.
Merci, le tsunami.
Au 2° temps de l’affaire, nous avons une déclaration assez novatrice : la nomination d’un Ambassadeur à Benghazi.
Jamais, jamais dans l’Histoire de France, a été nommé un ambassadeur ailleurs qu’auprès d’un pays. Nous en avions un. N S avait l’idée de cette découverte mondiale, un pays 2 ambassadeurs. Peut-être croyait-il déjà à un état Cyrénaïque reconnu par l’ONU ?
Merci le Tsunami, bis.
Au 3° temps du tremblement de terre libyenne, nous allions, sur des cibles appropriées, tester les Rafales que la Libye sous tente avait promis de nous acheter. Du côté, de Berlin, Merkel cria : Au… et la CE remit les choses à sa place, à savoir : « Kadhafi doit partir. »
Merci le Tsunami, ter.
Un peu plus nous passions notre week-end à regarder décoller nos merveilles invendables vers des cieux impies.
Notre bonne France ignora notre flagornerie impériale, ne tremblota pas. L’encre roulée sur les journaux en était aux catastrophes naturelles qui cachaient les humaines.
Je partage votre analyse et votre constat.. Même si nous sommes de tout coeur avec les Japonais qui souffrent (que personne n’en doute).
Le séisme des cœurs
Je vous parle de fraternité
Et vous me renvoyez à la dure réalité
Aux plaques tectoniques
de notre écorce cérébrale…
Aux tremblements des peurs
Et au déferlement des pleurs
Et la terre continue de trembler et de nous faire trembler…
Et un beau jour… ou peut-être une nuit… on décide de ne plus trembler… et on se met à bouger… à prendre le large au lieu de subir les vagues successives de cette nature imbécile…
Oui…oui on ne peut pas changer les lois de la science physique mais on peut changer de politique… parce que là, il ne s’agit plus de science mais de conscience… cette petite flamme qui tremble et qu’aucun vent ne peut éteindre… ma conscience politique… qui voudrait avant de mourir assister à l’éveil d’une autre conscience… d’autres consciences, à une sorte d’effervescence… vive la révolution des consciences.
[url]http://www.lejournaldepersonne.com/2011/03/seisme/[/url]