Après le tarif social concernant l’électricité, le gaz  et les transports, c’est au tour de la téléphonie mobile de s’engager dans ce type d’avantages pour les plus démunis. D’ici six mois, les opérateurs, vont  proposer aux plus modestes un forfait à 10 € par mois comprenant 40 minutes de communication et 40 SMS.

L’ensemble des opérateurs de téléphonie mobile, ont signé une convention  avec l’Etat dans ce sens, par l’intermédiaire du ministre délégué à l’Industrie, l’Energie et l’Economie numérique et du secrétaire d’Etat à la Consommation, de façon à vaincre la fracture numérique qui existe actuellement.

Cette offre si elle paraît peu ambitieuse sur le plan tarifaire, elle est cependant très protectrice pour le consommateur, dans la mesure où elle sera sans engagement de durée et sans frais d’activation ni de résiliation.

Qui va pouvoir en bénéficier ?

Ce sont en priorité, les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) soit environ 1, 3 million personnes qui vont être concernés par ce tarif social.

Cette offre sans engagement est cependant très encadrée, lorsque le seuil de 10 € de consommation est atteint, l’abonné recevra une alerte et à partir de 15 € les appels sortants sont bloqués, sauf demande expresse de l’intéressé.

Entre 10 et 15 € le prix de la minute d’appel supplémentaire ne change pas, mais au delà de 15 €, le tarif sera libre.

Ce tarif social ne paraît pas révolutionnaire, dans la mesure où certains opérateurs proposent déjà des offres de ce type. C’est le cas d’Orange et SFR, dont 5 000 abonnés  touchant le RSA, bénéficient déjà d’un tarif à 10 €.

Virgin mobile propose une offre sans engagement à 9,90 € par mois pour 45 minutes d’appels et 50 SMS.

Prixtel quant à lui propose un forfait à 8,70 € pour une heure d’appel.

De nombreuses offres prépayées incluent delà des bonus, c’est-à-dire du temps d’appel supplémentaire.

Il est donc important de bien comparer et de faire jouer la concurrence.

Ce qui pourrait paraître plus intéressant c’est l’extension du tarif social au secteur de l’ADSL, qui pourrait alors être fixé à moins de 20 euros par mois, pour une offre «  triple play ».

Mais dans ce domaine il faudra encore attendre un peu pour sa mise en pratique.