SARKO STORY…Quel est donc le secret de Nicolas? Après avoir relancé la construction européenne ce weekend, fait signer un accord sur le Darfour ce lundi, notre bien aimé président a eu encore la force de recevoir le gouverneur de Californie, le plus républicain des bodybuilders, Arnold Schwarznegger. Il s'est attelé avec lui à la préservation de notre planète…
Les deux grands hommes ont pu débattre pendant près d'une demi-heure sur le délicat problème du réchauffement climatique. Gageons que déjà des solutions ont émergé ! Enfin, Schwarzy a su saluer la courageuse politique d'ouverture du président Sarkozy et a précisé qu'il lui apporterait son aide…De quelle manière? La suite au prochain épisode…
Après la réunion sur le Darfour, le président Sarkozy a reçu Arnold Schwarznegger, non pas le héros de Terminator mais le gouverneur républicain de Californie avec qui il s'est entretenu pendant près d'une demi-heure. Un des sujets principalement abordés lors de ce court entretien fût la question de l'environnement qui nous le savons tous est au coeur du programme de Monsieur Sarkozy (comme un bon millier d'autres choses,mais bon soit!). De surcroît, un des sujets favoris de Schwarzy qui pour démontrer son engagement dans la lutte contre le réchauffement planétaire est arrivé à l'Elysée à bord d'un flambant 4X4 Cadillac noir. Il semblerait que pour le gouverneur de Californie la lutte contre le réchauffement climatique s'arrête aux frontières de son état.
Quoiqu'il en soit, nous avons eu le droit à la traditionnelle poignée de main sur le perron de l'Elysée avec un Nicolas Sarkozy plus hilare que jamais et Schwarzy dans toute sa majesté de nouveau grand idéologue de l'écologie. Arnold Schwarzenneger a exprimé sa profonde admiration pour Sarkozy nous révélant le fond de sa pensée ainsi : « Je pense qu'il apporte vraiment un sang neuf à la politique », puis continuant plein d'admiration pour la politique d'ouverture du nouveau président : « J'ai énormément d'admiration pour lui et je pense que tous les hommes politiques dans le monde l'admirent pour sa politique d'ouverture. Il va insuffler une énergie nouvelle dans les relations entre la France et les autres pays et avec notre Etat". Et là, tous ceux qui pensaient que Schwarznegger était tout juste bon à faire des films d'action glorifiant le mâle américain et les valeurs du « monde libre » se doivent de reconnaître la perspicacité de son jugement politique. Puisqu'en effet, à la différence de la plupart de nos journalistes, analystes politiques et médias nationaux, le gouverneur de Californie a bel et bien su comprendre ce qu'était en réalité la politique d'ouverture de Mr Sarkozy : ouverture vers les Etas-Unis, alignement de la politique étrangère française sur celle de G.W Bush et application stricte du modèle néolibéral U.S.
Pour ceux qui en douteraient, il ne reste qu'à se rappeler ce qui s'était passé quelques heures avant la rencontre Schwarzy-Sarko où notre président, main dans la main avec Condoleezza Rice, avec son discours sur le Darfour, appelant à la fermeté envers Khartoum, a plus ou moins ouvert la voie à un possible recours à la force en cas de refus du Soudan d'accepter les exigences de la communauté internationale, à savoir les Etas-Unis et leur nouvel allié la France via Sarkozy. Je sais que certains critiqueront ma tendance à l'exagération mais il n'en demeure pas moins que chacun sait ce que peut impliquer le concept de fermeté lorsque les Etas-Unis sont à la table des négociations et tous savent que des sanctions économiques n'auront aucune utilité avec la présence de la Chine en coulisses soutenant le régime de Khartoum.
Donc, plutôt que de se mentir, parlons clairement et disons qu'ici c'est bel et bien d'une intervention militaire qu'il s'agit, quant à un éventuel vêto de la Chine, rappelons aux mémoires de tout un chacun l'invasion de l'Irak en 2003. Mais revenons à nos moutons, et saluons les efforts d'Arnold Schwarznegger en Californie pour faire respecter le protocole de Kyoto quant à l'émission de gaz à effet de serre, reconnaissons aussi son courage politique face à l'administration Bush en ayant fait de son état, le premier à appliquer de réelles mesures destinées à lutter contre le réchauffement climatique.
En conclusion, il est intéressant de noter que désormais le président Sarkozy a le soutien du gouverneur de Californie qui a affirmé son désir d'aider notre président : «Je veux faire mon possible pour l'aider. » Reste à savoir ce que Schwarzy entend par là!