Dans son allocution télévisée du dimanche, le président Hugo Chavez a demandé aux forces armées de son pays de se préparer à une guerre de style « guérilla » afin de lutter contre la guerre psychologique et économique que les États-Unis ont entamée contre son gouvernement.

Le président a poursuivi son allocution en affirmant qu'il continuait à préparer une guerre de résistance, la seule arme capable de faire face à l'impérialiste made in US. Il a répété qu'il était persuadé que les États-Unis projetaient l'invasion du Venezuela afin de se saisir de ses immenses réserves de pétrole.

Les autorités américaines ont bien entendu nié pareille affirmation en précisant qu'elles étaient préoccupées par le sentiment antiaméricain qui ne cessait de croître au Venezuela, sentiment sans cesse alimenté par les discours belliqueux du président Hugo Chavez. Washington a signalé, d'autre part, qu'elle suivait avec la plus grande attention les récents achats d'armes par la république bolivarienne.

Le Venezuela vient en effet de signer un contrat pour plus de 3 milliards de dollars avec la Russie qui devra lui fournir, entre autres, 53 hélicoptères militaires, 100 000 Kalashnikov et 24 avions de combat de type Sukhoi SU-30.

À ainsi jouer avec le feu et à houspiller son grand voisin du nord, le président Hugo Chavez ne va-t-il pas finir par provoquer cette invasion qu'il redoute tant ?