Je suis Journaliste Citoyen

Quelque peu absente ces derniers temps de l’univers "C4nien", je constate que les habitudes ne changent pas.

Un rapide coup d’oeil aux derniers articles et aux débats en cours, pour se rendre compte que les thèmes récurrents sont entre autre la liberté d’expression, la tolérance, les débordements des commentaires… 

J’en profite donc pour glisser cette petite réflexion sur celui ou celle que l’on appelle "le journaliste citoyen".

En effet, certains écrivent ici des articles se faisant critiquer pour plagiat, copie, qualitée du papier… mais tout le monde semble oublier ce que veut dire "journaliste citoyen".

Cet anonyme du web, qui écrit sur des sites de journalisme citoyen, tel C4N, Le Post, Agoravox, Dazibaoueb, relaye avant tout l’information qui lui plait, celle qui l’a interpellé.

Celle qui lui parle.

People, politique, écologie, faits-divers, nous avons tous nos préférences de sujets, et nous les relayons chacun à notre manière.

Certains y vont en profondeur, d’autres plus en survolant, mais le fait-est que la même passion nous anime, celle de transmettre et partager ce qui nous touche personnelement, à la différence des pros qui doivent justemment mettre de côté leur affect pour écrire.

Là ou cela se complique, c’est qu’il arrive que certains pros viennent également rejoindre les tribunes de ces médias dédiés aux anonymes.

On se retrouve donc avec de très bons papiers, bien documentés, bien argumentés, citant sources et autres informations utiles, et d’autres un peu moins creusés, les trois quarts des journalistes citoyens ne faisant pas de la pige à proprement parler.

Le jour ou l’on décide de s’inscrire sur un de ces sites, qu’on y vient régulièrement et qu’on prend goût à ses visiteurs, ses lecteurs et débats qui s’en suivent, il ressort comme une petite fierté.

Cependant, quelque soit le sujet de prédominance, notre "citoyenneté" implique que nos sources proviennent d’autres médias, d’autres milieux professionnels, et la critique devient tout normalement aisée.

Ce qui quelque part n’a pas vraiment de raisons d’être, étant donné que si nous sommes là c’est avant tout pour nous faire plaisir.

Voilà donc ce qu’est un journaliste citoyen.

Quelqu’un qui s’intéresse à l’actualité en général, et qui tente par ses propres moyens de nous refaire passer un message, qui tente par son approche personnelle d’aller un peu plus loin ou pas sur un sujet qui le touche.

Nous sommes tous importants ou sens propre du terme, mais nous ne sommes pas forcément importants dans le sens hiérarchique du terme, alors sachant cela, ne soyons pas mauvaise langue sous certains articles, qui malgré leur "banalité, ont le mérite d’avoir retenu l’attention de leurs auteurs.

 

 

 

 

36 réflexions sur « Je suis Journaliste Citoyen »

  1. Très bonne article, j’aime énormément !! ça reflète tellement de vérité car moi même on c’est permis d’aller critiquer certains de mes articles.

    100 % d’accord avec toi, vote SUPER et ça le mérite amplement !

  2. [b]Fanny,

    tu sais que nous avons toi et moi les mêmes aspirations, les mêmes rêves, et la même philosophie. J’adhère complètement à tes mots.

    Merci de tout coeur à toi

    Très Amicalement

    Tom[/b]

  3. Une petite trace , pour dire que j’affectionne particulierement cette definition du journaliste Citoyen ! tes mots sont les miens … Merci pour ton retour et pour cet article …A force d’ecriture , on y arrivera a faire que les debats soient moins hostiles , plus tendres ; et retrouve une ame de discussion entre fervants de savoirs et amoureux de lettres …

    Amicalement
    Mademoiselle

  4. [quote]Cependant, quelque soit le sujet de prédominance, notre « citoyenneté » implique que nos sources proviennent d’autres médias, d’autres milieux professionnels, et la critique devient tout normalement aisée.[/quote]

    pas vrai!Na! 😀

  5. Bien entendu, encore ne faut-il pas oublier que le citoyen prend ici son vêtement de journaliste pour avoir un écho, une tribune, produire son message, influencer. Les mots souvent se délient, et dans un période comme celle que nous vivons, les sujets sous pressions ou sous tensions sont fort nombreux.
    J’ai un peu trop souvent vu ce miel qui coule avec légèreté sur des sujets qui auraient tous mérité des propos plus grave, des condamnations plus soutenues. La société regorge de pièges intolérables, de quoi pousser des cris de rage, alors, vois-tu, le journalisme citoyen qui vient se faire son petit plaisir avec ses bons petits papiers, est en parfait décalage avec une réalité un peu plus crue.

    Je tiens à m’excuser par avance pour mon propos non conforme et certainement qui soutient une pensée qui devrait s’exposer d’une façon plus sombre et plus dérangeante encore, j’en suis tout à fait désolé.
    Je sais pertinemment que C4N ne souffre d’aucune critique, j’en ai l’expérience. Moi, je le regrette et les gens n’aime pas qu’on suive un autre chemin qu’eux, il faut absolument rentrer dans le moule de l’Amérique, sans quoi, on parait malpoli, insultant, voire violent.

  6. Tout d’abord merci à tous ceux qui sont passés par ici!!!!
    😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

    Filtre, je ne vois pas pourquoi vous vous excusez… vous êtes libre de dire ce que vous ressentez!

    [quote]parfait décalage avec une réalité un peu plus crue. [/quote]
    La réalité peut être crue, mais elle peut être douce aussi… c’est qui fait d’ailleurs la réalité…
    Il y a du vrai dans ce que vous dites, sauf que vous oubliez une chose…

    L’auteur propose, le site dispose.

    Si c’est dans la politique éditoriale du site de laisser des gens parler de tout et de rien, ça ne dépend plus de l’auteur, qui ne fait que proposer un texte personnel sur tel ou tel sujet? qu’il soit percutant, pertinent, ou pas.

    Et puis c’est vrai que la réalité est crue, mais bon y a bien des moments sympas quand même!!!!
    Et puis dans la rue c’est pareil alors… on pourrait tous gueuler et hurler tous les jours « en vrai » dans ce cas… mais on ne le fait pas…

    Et puis tiens pour vous expliquez, voici un commentaire que j’ai posté récemment, ça vous rassurera peut-être

    « Ensuite, si C4N appliquait sa propre charte à tous les articles qui lui sont proposés avant de les publier, il n’y aurait plus grand chose à lire, ni ici, ni ailleurs! C4N étant un site « d’actualité citoyenne » on se doute bien que la majorité des sources des rédacteurs proviennent d’autres journaux et ne sont pas de vrais piges effectuées personnellement! Donc dans ce cas… tout est pâle copie de l’actualité médiatique professionnelle.  »

  7. Et puis

    > L’écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail.[Michèle Mailhot]

    > L’écriture ressemble à la prostitution. D’abord on écrit pour l’amour de la chose, puis pour quelques amis, et à la fin, pour de l’argent.[Molière]

    > Le côté honteux de l’écriture c’est lorsque le succès ne vient pas la couronner. Le succès n’est rien que la permission de continuer.[Gilles Archambault]

    une pt’ite dernière…
    > L’écriture est parfois indélicate et, qu’elle soit bienveillante ou non, elle finit toujours par en dire trop ou trop peu.[Madeleine Monette]

    > L’écriture, comme la parole, est à tout le monde. Prenez-la. Ce que vous avez à dire vaut la peine d’être crié ou écrit. Ouvrez vos gueules.[Martin Winckler]

  8. Bonjour Cinquiemevitesse,
    Merci pour ces citations qui renforcent et ton point de vue et le mien. L’écriture il est vrai est comme un mur de pierres qui s’écrouleraient si chacun de ses mots ne se heurtaient les uns les autres. Moi, je me garde de toute manipulation, qui est trop souvent un obstacle qui atteint même les esprits les plus anticonformistes. Je veux dire entre autre que le « politiquement correct » brime les pensées les plus osées. Non pas à cause d’une politique éditoriale de C4N, qui me semble correcte du peu que j’en connaisse, mais bien d’une forme d’autocensure sur les sujets qui fâchent, ou d’une « fraicheur juvénile » pour s’étioler dans des sujets plus légers à l’ombre de grands marronniers dont même certains professionnels en ont fait leur quotidien abject.
    Ainsi je crois, avec quelques nuances, que le « journaliste » est avant tout un témoin de son temps qui ne peut pas se protéger de relater des faits, tous les faits, et qu’il soit « engagé » ou « citoyen », on devrait se demander si l’exercice du « journaliste citoyen » à la poésie ou à la recette de cuisine par exemple, n’a pas tout bonnement faussé la route de son lecteur, en masquant par là-même les grands changements internationaux, qui font à la fois les grands « journalistes » et les « citoyens ».
    Je vais essayer de pousser encore un peu plus loin cette pensée [s]critique[/s] analytique sur le rôle et la responsabilité d’un journaliste citoyen. Dois-je dire qu’on entrerait ici comme dans sa cuisine, sans même dire que dans le monde « tout est sévère et sérieux, et on a peine à croire en ces lieux
    que le rire est le propre de l’homme tant il semble en être banni. » (Le candide) ?
    Alors oui, on peut se dire tant mieux qu’on nous fasse découvrir ponctuellement une recette ou deux, mais cela ne doit surtout pas faire oublier les évènements politiques et historiques qui se jouent sans qu’on les comprenne vraiment parfois, faute de recul, mais surtout faute de quantité, de qualité, de réflexions, comme pourtant on l’a parfois ici avec des « journalistes-citoyens » tel que « Jef Tombeur ».
    Je comprends parfois que la liberté de composition verse C4N sur les chemins de « Gala » ou de « Voici », mais ce n’est pas l’idée que je me fais d’un média qui se veut ouvert finalement à « la mentalité de l’internaute » exploitant son art descriptif à son environnement.

  9. L’écriture est aussi un souffle qui se perpétue de générations en générations…

    Il n’y a pas de tombeau pour Lamartine,Verlaine,Socrate,Sartre,Molière etc…

  10. Bonjour Filtre,

    [quote]Ainsi je crois, avec quelques nuances, que le « journaliste » est avant tout un témoin de son temps qui ne peut pas se protéger de relater des faits, tous les faits[/quote]

    Dans ce cas, nous sommes tous ici-bas des témoins de notre temps.
    Mais oui, c’est même comme ça que se définissait Zola me semble t-il…

    [quote]on devrait se demander si l’exercice du « journaliste citoyen » à la poésie ou à la recette de cuisine par exemple, n’a pas tout bonnement faussé la route de son lecteur, en masquant par là-même les grands changements internationaux, qui font à la fois les grands « journalistes » et les « citoyens ». [/quote]

    Certes, mais le lecteur lit aussi ce qui l’intéresse. Moi par exemple, je ne lis jamais les recettes de cuisine… mais j’aime la poésie. Je ne lis pas d’articles sur l’automobile ou les people car ça ne m’intéresse pas non plus. Mais j’aime la science, la politique…
    Dis toi aussi que les gens ne sont pas stupides, les changements internationaux ou nationaux, sont là, qu’on le veuillent ou non, après libre à nous de nous y intéresser ou pas, d’ouvrir les yeux ou non…
    La société est faite ainsi.

    Et puis « le journaliste citoyen » n’a pas plus de responsabilités que toutes autres peronnes…

    Les gens veulent peut-être se cacher à eux mêmes la gravité que tu décris, et ce n’est pas l’incursion d’articles de cuisine qui changeront la donne.
    Quand à Jeff Tombeur, ça rejoint ce que je dis dans mon article, car il n’est pas simple journaliste-citoyen lambda, il est dans le milieu professionnel de la presse. Quand le journalisme est son vrai métier, on a évidemment plus le temps et les moyens de faire dans la qualité d’expressions.

    Et pour finir je te dirai JUSTE d’aller faire un tour sur Agoravox ou Le Post, et dis moi si tu trouves beaucoup d’articles de cuisine…
    La politique éditoriale d’un site fait son lectorat, divers et varié, ou spécialisé.
    C’est le principe de l’offre et de la demande…

  11. Coucou mon Dario!
    Comment vas-tu?
    Je te fais un gros bécos mon commentateur citoyen!… et quel commentateur! 😉

  12. Coucou CinquièmeVitesse 🙂

    Ca va plutôt bien, j’ai bien conclu l’année et la suivante sera plus compliqué, mais ça s’annonce bien. J’ai un peu de temps libre, je profite de mon Cocoon (Mon tipi que je croise plus qu’autre chose ;D), du coup, je viens faire un peu tour ici.

    Je vois que tu es toujours en grande forme, tant dans les articles et les commentaires, toujours un plaisir pour la lecture.

    Bises! 8)

  13. [i]… et quel commentateur![/i]
    pas d’idolatrie SVP, 5emevitesse !!!!!!!
    Dario , n’est pas forcement au 33em degré, au classement occulte !!!!!

  14. Oh ça y est…
    Peut-on juste rester simple pour une fois Véritas…
    Y a tellement d’autres articles ou vous pouvez exprimer vos « révélations »…
    Please!!!!!

    Et pi j’idolâtre qui je veux d’abord!!!! 😛

  15. CinquiemeVitesse,

    Véritas reste égal à lui même, il ne me dérange pas 🙂

    Véritas,

    La liberté d’expression ? Quel sujet ! Les mots liberté et expressions ont deux significations différentes. La liberté d’expression est une démagogie (Sens étymologique), l’expression est toujours influencée par un courant extérieur, puis la liberté, faut – il encore savoir le sens véritable de ce mot.

    Bonne journée ;D

  16. Oui, mais

    « Couvrez ce « sein »(saint) que je ne saurais voir.
    Par de pareils objets les âmes sont blessées,
    Et cela fait venir de coupables pensées. »

    Molière

  17. sourire du ti diable au teint cils en cieux, lâme usée de toute intercession, et en instance d’effilage chez le GRAND Rémouleur pas_tenté.
    – les flammes (de la vie) ont eu raison de son obstination à nous faire passer pour des anges au fil de l’eau bénite.

    les racines dans l’eau et la tête sur le fil du rasoir de la grande faucheuse affinons donc ensemble l’esprit de nos chairs à lâme ailée plus que tranchante.

    bise tranché.

    paul_le_poulpe … ô vie tentaculaire en toute vacuité

    ô plaisir

  18. bis repetita placem

    et COMMUNIQUONS… ô monde ! notre sourire informatif: au_temps de nous-mêmes… que de cela même qui s’observe, se voit et se «VIE»

    bise tranchée en cinquième vitesse.

    ô plaisir de te lire

    PS:

    Subodorant [b]aussi[/b] si si: (ô sic: cf.bienvenue sur C4N) sur ton fil chair candide – Tradition et Modernité Oblige (ncp) – , comme une fraîcheur originelle baignant du sud et du grand orient tous les oxydants horizons, me serait-il possible, avec les quelques patients du verbe qui ne détesteront pas de se reconnaître, d’arpenter ta luxuriante demeure pour, sans bacchanale, s’y abandonner allègrement – simplement vêtu du regard de l’autre -, au(x) prolégomène(s) de la question initiale, prévalent à l’initiatique. Pourquoi vouloir devenir journaliste… & Pourquoi rester… rester ?

    – De la valeur de toute tradition… sourire
    (cf. ô dessus : (…) [u]et COMMUNIQUONS au monde notre sourire informatif: autant de soi_même… que de ce qui s’observe, nous interroge , et se « vit »[/u]

    – et le blabliblo blue habituel

    Ici, les nés nus phares – hydrocotyles – coexistent à l’ombre des bougainvillées, et les lotus, s’épanouissent aux cotés des edelweiss ; les uns sirotent leur nutriment exotique, cils en cieux, baignade illimitée, d’autres, en séance des_veilles, à la lueur de leur fragrance luminescente, projettent leur facétieux « JEU » d’ombre, certains autres cogitent à leur amendement pour ne plus avoir à photosynthétiser la lumière que 32h / semaine , et fêter équinoxe et solstice : les racines dans l’eau d’ici, et les pétales dans l’eau de là ; ici, chair promeneur, ton sourire se pèse à l’aune de toute inconséquence – conséquemment, soit scrupuleux de ce devoir qui règle ainsi tes droits. Ou le vice versa… soit scrupuleux de ce droit qui résoud ici tes devoirs.

    l’abscons revêt le plus souvent la couleur émeraude des rivages du grand sud… – rivages au sable blanc sur lesquels l’océan se repose ; profitons de cet instant, la brise du matin s’exhale du grand orient, le compromis est affaire de… subtil arrangement, larguons les huniers, hissons la grand-voile ; nos mises en mots seront les brises qui feront surfer cet esquif, au bastingage miroitant sur l’horizon , sur l’origine de nos questionnements

    bien à tous

    paul_le_poulpe … ô vie tentaculaire en toute vacuité

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