A LOUER 

   

                                             Les dégâts à la Marine.

      Pour ceux qui ne verraient pas de quoi il est question, un petit rappel.

      Place de la Concorde, au Nord, un superbe bâtiment. En 1998 l’équipe de France au grand complet paradait sur le balcon avec la Coupe du Monde devant la foule ravie. C’était sur les balcons de l’Hôtel Crillon.

      De l’autre côté de la rue Royale, se trouve son pendant, l’hôtel de la Marine. Peu d’entre nous fréquentent ces lieux historiques. Pourtant historiques, ils le sont. Ils ont joués un rôle au temps de la Révolution. Vus l’exécution de Roi et Reine.

      Eh bien ! Ce patrimoine va être bradé. Notre Roi actuel, un pas Desouche va l’offrir pour en faire des appartements pour smicards Saoudiens et dit-on une galerie commerciale.

      Vu notre endettement, l’opération relève de l’homéopathie de chez Coué. Mais son sens devrait tous nous INDIGNER.

      D’abord c’est faire fi de l’histoire et de celle de notre patrimoine. Et qui plus est venant d’un Président qui veut laisser comme sa Pyramide du Louvre, le musée de l’histoire de France où l’on ira voir ses braderies. Qu’il le mette dans cet hôtel !

      Il demande de lire du Guy Môquet à tous élèves, mais on supprime l’histoire en TS, classe où se trouve quoi qu’on dise plus de bons lycéens que de faibles. Notre future élite peut se dispenser d’histoire de France. La contradiction est vraiment pénible.

      On connaissait l’inculture de NS, mais à ce point c’est rédhibitoire. N’est pas De Gaulle ou Mitterrand qui veut. Ce qui lui importe, dans une sorte de compensation psychologique clévienne, c’est sa valeur financière. La droite a toujours été intéressée par la mercantilisation de la culture. Nous en avons là encore un exemple sonnant et trébuchant.

      Venant d’un pas Desouche c’est FRANChement inadmissible. Versailles en Hôtel de luxe c’en aurait de la gueule ! Puisque les entrées ne paient pas l’entretien et la maintenance.

      Encore une fois, nous allons oublier cette anecdote. Ne se trouverait-il pas un amiral pour dire… m

                                          Salut, les gars du Bar de la Marine !