La tendance bio est indéniable, mais que penser de ces produits qui viennent du bout du monde? Alors, les locavores se disent les vrais consommateurs bio.
Le bio est un terme que nous voyons partout: nourriture, fruits, légumes, énergie, vêtements ou jouets. Un terme qui est forcément vendeur, mais parfois on a tendance à oublier ce que cela veut dire: le bio ce sont des produits réalisés à partir de matières naturelles, sans ajouts de produits chimiques, qui ont pour vocation de protéger l’environnement et surtout de ne pas polluer. Mais si vous jetez un coup d’oeil sur beaucoup de produits bio vendus dans les magasins et supermarchés, ils viennent de très loin, transportés par avion ou bateau, ce qui nécessite un max de carburants et sont très polluants!!
Certains s’insurgent contre ce « bio bidon » et prônent la consommation de produits naturels, mais surtout fabriqués près de chez soi, et donc non transportés. Le locavore consomme donc uniquement des produits frais, de saison, issus d’une production locale maitrisée, comme on le faisait avant en somme. C’est ainsi que l’on va chercher son lait chez le producteur, ses fruits et légumes de saison chez le paysan, sa viande chez l’éleveur directement, que des produits bio bien sûr et de plus en plus s’y mettent. Et contre toute attente ses courses à côté de chez soi ne coutent pas plus cher, et la différence est là, en plus on fait travailler les locaux.
Pour ceux qui habitent en ville, pas de panique, il peuvent désormais aussi devenir locavore en s’offrant les services de producteurs qui proposent de livrer dans la journée des légumes ramassés le matin même, un vrai luxe à des prix moins élevés que dans les supermarchés. Bien sûr être à 100% locavore semble utopique, mais essayer de l’être au maximum permet de réellement préserver la nature.
Bonjour,
Consommer local est effectivement d’une grande importance pour soutenir les petits producteurs de sa région. Surtout quand on voit que plus de 30% des produits biologiques consommés en France sont issus de l’étranger, donc polluants via leurs transports.
Pourtant il faut quand même faire attention aux traitements que certains producteurs locaux n’hésitent pas à mettre sur leur culture pour améliorer leur productivité et garantir des prix bas.
La certification biologique est certes chère à obtenir et c’est pour cela que j’appelle les producteurs à la transparence vis à vis de leur traitement.
J’ai récemment demandé à une productrice de pommes ce qu’elle mettait sur ses fruits et elle m’a volontiers dévoilé qu’elles ne traitaient qu’aux herbicides (traitement que je n’arrive pas à comprendre, mais bon).
Suffit de demander en définitive !
Et faisons attention : local ne veut pas toujours dire exempte de traitements dangereux pour la santé !
Bon article.
Au plaisir de vous lire,
Roger S
voila l’avenir
[url]http://www.reseau-amap.org/amap.php[/url]
Qu’est-ce qu’un AMAP
Le fonctionnement
Une AMAP naît en général de la rencontre d’un groupe de consommateurs et d’un producteur prêts à entrer dans la démarche. Ils établissent entre eux un contrat pour une (on distingue en général 2 saisons de production : printemps / été et automne / hiver), selon les modalités suivantes :