Que vous soyez ou non adeptes de ce type de manifestation, vous avez dû en entendre parler ce week-end, l’élection des Miss avec une particularité cette année c’est d’avoir deux Miss, une Miss France et une Miss Nationale.

Quelle histoire ! Deux représentantes officielles du charme et de l’élégance pour un même titre. Ce pouvoir bicéphale  paraît très tendance actuellement, aussi bien dans le « Show bizz » que dans la politique

 


Cela s’est passé le même week-end mais dans une atmosphère tout à fait différente. Comme tous les ans début décembre, le concours de Miss France a eu lieu avec toute la magie d’un show offert par TF1, organisé cette année au zénith de Caen et pour l’année 2011, c’est  Miss Bretagne, Laury Thilleman qui est sortie gagnante de ce concours. 

Celui de Miss nationale s’est déroulé le lendemain soir, à Paris salle Wagram dans une atmosphère beaucoup moins féerique, dans un contexte d’émissions de variété française des années 1980, et avec quelques fausses notes à la clé, dans l’organisation.

 Comment en est-on arrivé là ?   Geneviève de Fontenay, organisatrice de ce concours depuis des lustres, a subitement en mars dernier, claqué la porte de la société Endemol, productrice de cette émission, reprochant les scandales à répétition concernant le comportement de certaines Miss qui ont pour elle entaché  les valeurs de ce concours.  Elle a donc décidé de créer son propre concours avec ses propres moyens ; véritable coup de poker qui s’est concrétisé hier soir, par la victoire de Barbara Morel, qui représentait la Provence.   Nous voilà donc représenté par deux superbes Miss, qui sauront sans nul doute, jouer de leurs charmes respectifs pour représenter la France à travers le Monde pendant toute l’année 2011. Chacune aura à cœur de défendre sa légitimité et ses valeurs.  

Mais en fait quel est l’intérêt d’une telle mascarade, si ce n’est pour Geneviève de Fontenay,  de vouloir s’accrocher à tout prix, à un pouvoir qui lui échappe maintenant. Même si l’activité des Miss a rempli toute sa vie, il faut maintenant  savoir passer à autre chose et laisser la place aux nouvelles générations.