Qu’ils appartiennent à la famille des lamiacées, des astéracées, des racines ou des cucurbitacées, ils font partie des légumes d’antan que l’on a parfois trop souvent oublié. Avec la nouvelle cuisine, les grands chefs les remettent au goût du jour en les positionnant harmonieusement dans les assiettes de leurs restaurants.
Au milieu des panais, des crosnes, des rutabagas et des pâtissons, le topinambour occupe une place de choix en cuisine pour sa saveur raffinée et ses qualités nutritionnelles.
Originaire du Canada, le topinambour, appelé aussi « artichaut de Jérusalem » en raison de son goût très fin proche de l’artichaut, a été introduit en France puis ensuite en Europe au 17e siècle.
D’après certains spécialistes, le nom de topinambour viendrait d’une tribu d’indiens du Brésil, « les Tupinambas » qui consommaient régulièrement ce genre de tubercule.
C’est un tubercule très vivace de forme arrondie ou allongée très irrégulière, de couleur rougeâtre ou beige, qui peut pousser dans n’importe quel type de sol. C’est une plante qui se récolte généralement de novembre à mars, que l’on peut conserver dans le bas du réfrigérateur pendant seulement 2 ou 3 jours, car il se dessèche très rapidement.
Il peut être cuit à l’étuvée ou à la vapeur pour préserver au maximum toutes ses saveurs ou bien à l’eau salée pendant 15 à 20 minutes en évitant qu’il éclate.
Ce légume peut être consommé de différentes façons, soit froid en salade aussi bien râpé que coupé en rondelles avec une sauce au jus de citron, additionnée d’huile de noisette et d’une cuillérée de moutarde ; soit en accompagnement d’un plat de poisson, de viande ou de volaille.
Le topinambour, fait partie des légumes qui sont assez peu caloriques si on le compare aux pommes de terre. Il est très riche en fibres et exerce une action stimulante sur le transit intestinal.
Attention ! pour les personnes qui ont les intestins fragiles, il convient de le consommer en petite quantité et d’ajouter à l’eau de cuisson du bicarbonate de soude.
Ses apports en potassium, en calcium, en phosphore, en fer et en vitamines A, B3 et C, lui confèrent de réelles vertus diététiques.
Alors n’hésitez plus, sortez des sentiers battus et cuisinez ces légumes d’antan que les nouvelles générations ne connaissent pas vraiment !
J’en cultive dans mon jardin. Il faut le laisser dans la terre. A ne pas réchauffer surtout.
Je n’aime pas trop ça.
Mais si vous ne connaissez pas, goutez…
Qu’est-ce qu’on en a mangé pendant la guerre….