Grâce à la nomination d’un expert ambassadeur comme Jean-Claude Cousseran, le Président Sarkozy cherche à jouer un rôle de leadership comme médiateur au Moyen-Orient.
Aujourd’hui, pendant mes vagabondages à travers les journaux du monde, je suis resté un instant sur un reportage publié sur "Al-Hayat", un journal arabe de langue anglaise, qui s’était arrêté un instant sur le fait que le Président français Nicolas Sarkozy avait nommé un grand expert du Moyen-Orient au ministère des affaires étrangères français, l’Ambassadeur Jean-Claude Cousseran, comme responsable des contacts avec
L’Ambassadeur est connu pour sa vaste expertise dans la région du Moyen-Orient, et « il représente une lettre de créance importante pour un président française qui aspire à participer au processus de paix sur le front syrienne-israélien et le front libanais-israélien ». L’article, en autre, fait un portrait très intéressant de Cousseran, avec une remarquable quantité d’informations. En effet Cousseran a été « à la tête du ministère des affaires étrangères pour le Moyen Orient et l’ Afrique du Nord et un conseiller à l’ambassade de son pays à Tel-Aviv, Téhéran et Bagdad ».
Cousseran a ensuite dirigé l’Académie diplomatique internationale en France, qui a été fondée par Karim Aga Khan, et a de bonnes relations avec le régime syrien. Cousseran a une connaissance approfondie de la région et il a étudié au Liban, où sa mère enseigne dans une école française ; il a la confiance des Syriens, des Israéliens et en particulier de
Cousseran comprend également l’importance du rôle américain sur toutes les pistes. En effet, il rencontre régulièrement des fonctionnaires américains et jouit de leur respect pour ses capacités.
Il a rencontré Frederick Hof et George Mitchell, envoyés spéciaux des Etats-Unis pour le Moyen-Orient. Cependant, dit le journal, « malgré sa grande capacité et les contacts étendus avec toutes les parties, la situation régionale ne semble pas encourager trop d’optimisme sur la mission de Cousseran ».
Israël, selon « Al-Hayat », « n’est pas déterminé à faire de véritables progrès vers la paix ».
La Syrie veut la médiation turque et un rôle principal pour