Voilà maintenant un mois que j’ai fini mon sevrage de la morphine, les premiers jours on été difficiles mais supportables, par contre la semaine qui a suivi fut nettement moins agréable, aussi bien moralement que physiquement.

En effet quand on voit un toxicomane en manque de drogue et qui a des bouffées de chaleur, des crises de pleurs, des tremblements et surtout les jambes qui n’arrêtent pas de bouger,  j’ai eu les mêmes symptômes, c’est  ce que j’ai eu pendant 4 jours.

Pendant cette période je n’ai quasiment  pas pu fermer l’oeil de la nuit, je pense que le plus dur c’était mes jambes sans repos, elles ne restaient pas dix secondes en place, je n’en pouvais plus, heureusement que j’ai une femme en or qui a su m’aider dans ces moments difficile.

J’avoue que le moral était très bas, j’ai même du reprendre des ANTI- ANGOISSANT, mais maintenant ça va je dors mieux, les douleurs sont toujours là mais je suis beaucoup mieux dans ma peau et dans ma tête, les gens qui me revoient, me disent que j’ai bien changer et qu’ils comprennent mieux quand je leur parle, et que je suis moins endormi, je reprends la voiture sans risquer de la mettre dans le fossé et surtout je peux faire de longs trajets sans m’endormir après quelques minutes dans la voiture.

Rassurez vous je ne risquais pas la vie des autres vu que je laissais rouler mon épouse.

La morphine m’a été donné pour calmer mes douleurs et aussi pour que je me sente mieux dans ma peau, mais cette merde de morphine après tant d’années faisait l’effet contraire.

Vous allez me dire mais pourquoi les médecins n’ont pas fait un sevrage lent en diminuant petit a petit la morphine, simplement car c’est de ma faute, car à chaque fois que le médecin me diminuait ma dose de morphine, mes douleurs ré-augmentais et comme je n’avais pas de volonté je reprenais les doses et même plus que je ne pouvais.

Et oui le cerveau quand il est en manque de morphine ravive les douleurs pour que l’on en reprenne et ça devient un cercle vicieux.

Bon maintenant c’est fini j’ai bien appris la leçon, et même si pour le moment je suis en pleine crise de douleur je tiens le coup.

Plus jamais de morphine, j’en ai pris pendant 7 ans, et j’étais une vraie loque, et oui sans le savoir j’étais devenu un mort vivant.

 

Par cette article je voudrais remercier mon épouse qui malgré ce caractère de cochon que j’avais attrapé, elle a toujours été à mes cotés, elle a partagé mes souffrances sans se plaindre ni rien me dire.

 

Cette article est aussi dédie à tous ceux qui souffrent d’une maladie et qui comme moi doivent ou devaient prendre de la morphine, surtout re-devenez vous même et faites tout votre possible pour stopper la morphine car maintenant la médecine c’est aperçue que la morphine ne soigne pas, elle ne soulage qu’un peu, mais par contre elle fait de vous un vrai toxicomane.

 

Merci de m’avoir lu

 

A bientôt Eric