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Quel que soit votre âge, vous n’avez pu échapper à cette belle dame en noir, qui a cultivé le mystère toute sa vie.


Celle qui a côtoyé les plus grands, de Brassens à Brel, en passant par Moustaki, et Barychnikov,  est une perle rare qui a réussi l’exploit de charmer les hommes, mais, fait moins évident, rassembler autour d’elle toutes les femmes qui, elles aussi, l’ont plébiscitée.

 

Monique Lecerf dite Barbara est née à Paris, le 9 juin 1930 et morte à Neuilly-sur-Seine, le 24 novembre 1997, à l’âge de 67 ans.

Sa poésie lyrique, la beauté mélodique de ses compositions, et la profondeur de l’émotion que dégageait sa voix lui assurèrent un public qui la suivit pendant quarante ans.

Avant de vous emporter dans le tourbillon de ses chansons à texte, il est important de signaler, que cette Grande Dame, dans tous les sens tu terme, fut également une dame de cœur, qui distribua son argent et usa de sa célébrité pour porter secours aux enfants nécessiteux.

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En 1986 elle confirme  ses engagements de citoyenne, en  collectant des fonds pour lutter contre la maladie du Sida, dont certains de ses proches  sont atteints.

Allant jusqu ‘à mettre des corbeilles de préservatifs à la disposition des personnes venues l’écouter lors de ses concerts.

Elle visite les malades dans les hôpitaux et dans les prisons.

 

Allez, on l’écoute dans cette chanson écrite à la mémoire de son père, où elle raconte sans jamais le dire dans son texte, le viol qu’elle a subi pendant son enfance :

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Lors d’un voyage en Allemagne, elle fut ovationnée un soir de concert, en un quart d’heure elle écrit cette chanson qu’elle dédiera à ce public chaleureux le lendemain :

C’est au piano, qu’elle pratique depuis l’enfance, qu’elle l’interprète.

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Elle recevra la médaille de la ville, et en 2002, Xavier Darcos, alors délégué au ministère de l’enseignement, l’inscrit  dans les programmes officiels des classes de Primaire.

Il y aurait tant à dire sur le parcours de cette enjôleuse à la voix cassée, qui fut sa « marque de fabrique ».

A son public, lors d’un retour sur scène, après une longue absence, (n’oublions pas que sa carrière Internationale l’entraina, au Japon, au Canada, aux Pays-Bas, en Israël, et en Suisse), elle a dédié celle-ci :

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« Vivre passionnément en se battant seulement qu’avec les feux de la tendresse.

Et riche de dépossession, n’avoir que la Vérité, posséder toutes les richesses. »

Barbara

 

 

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