Ephémère. Voilà ce qui dure ici bas. Il faut l’admettre, et non s’entêter à le combattre.
La survie de vos enfants, l’orange du coucher de soleil, la partie de jambe en l’air que vous avez avec votre amant, la joie, la tristesse, votre passage sur terre,…  Tout est soumis à la même loi de l’éphémère.

D’ailleurs, le temps grave son passage dans votre cervelle. Comment ça, comment?! Sous forme de souvenirs, évidemment!
Vous êtes heureux qu’il ne soit plus qu’un souvenir d’ailleurs, cet été pourri où vous vous êtes fait largué. Néanmoins, ce sont elles, ces images d’avant, qui vous torturent de rire ou de peine.

Tu repasses devant cette petite clairière où tu as passé la plus magnifique des journées, et tu ne peux que te dire " I WAS HERE". Ecris le, sur tous les arbres, mais ça ne changera rien à la donne.
NON, on ne revient pas en arrière. Le goût est amer n’est ce pas? En fait, c’est comme la bière, tu t’y habitues, ça passe désormais sans que tu t’en rendes compte et tu continues. Meilleure vie ont ils ceux qui souffrent de l’Alzheimer? Parce qu’ils oublient? Qu’ils ne s’aperçoivent plus de rien?

Je vais inventer un nouveau médicament qui va vous guérir de la pathologie du passé. Il sera génial, il va vous libérer de vos souvenirs, de ces émotions d’avant qui ressurgissent maintenant.
Alors je vous le demande, avant de travailler pour rien:

 

Le prendriez vous?