Le Ghana ne rentreras pas dans l’histoire. L’unique équipe africaine encore en compétition s’est faite éliminée par l’Uruguay aux tirs aux buts. Un scénario cauchemardesque.
L’espoir de tout un continent. Voila ce que les joueurs Ghanéens ont du ressentir ces derniers jours et en rentrant dans le stade pour y affronter l’Uruguay. L’équipe du Ghana, privée de son meilleur joueur, Mickaël Essien, forfait pour le Mondial, était l’unique équipe du continent africain à rester vivante dans ce mondial. Toutes les autres avaient été éliminées dès les phases de groupe et plutôt de manière désastreuse. Il y a quatre ans déjà, le Ghana avait forte impression ne s’inclinant qu’en huitième de finale en s’octroyant le luxe de donner des frayeurs au avec ce Brésiliens. Les Ghanéens avaient cette fois-ci passé ce cap en éliminant après prolongations les Etats-Unis grâce à Gyan. Face à l’Uruguay, ils avaient droit à une équipe rugueuse mais accessible avec ce tableau plutôt ouvert. La perspective d’affronter les Pays-Bas, tombeurs surprises du Brésil pouvait les faire saliver.
Auteurs d’un début de partie plutôt timide, les Ghanéens se sont petit à petit réveillés. Tendus, sans doute paralysés par la pression, ils n’ont pas réussi pendant la première demi-heure une défense sud-américaine bien en place. Pourtant, au fil des minutes, on sentait les Africains prendre le dessus dans la conquête du ballon et dans les duels. C’est ainsi que logiquement, et au meilleur des moments possibles, Muntari, sans marquage, décocha une frappe lointaine à ras de terre qui ne laissa aucune chance au portier Uruguayen. Juste avant le pause, les coéquipiers de Mensah, l’ancien Rennais et Lyonnais, avaient donné un coup de poignard à leurs adversaires.
C’est dans ces moments-là qu’on reconnait les grandes équipes. Ces dernières ont une énorme faculté de réaction. Quelques heures plus tôt, les Pays-Bas l’avaient démontré en étant menés au score face au Brésil. C’est ainsi que les Uruguayens rentrèrent tambours battants danc cette seconde période. Le duo Forlan-Suarez commençait à combiner. C’est sur coup de pied arrêté qu’ils parviendront à dévérouiller le verrou ghanéens. D’une frappe tendue du coup de pied, Forlan trompa le gardien ghanéen, parti de l’autre côté, et beaucoup trop court. Le troisième but du tournoi pour le joueur de l’Atletico. Ce but refroidira un peu les ardeurs des des équipes qui s’efforcèrent alors de ne pas prendre trop de risuqes afin d’éviter de prendre un but qui pourrait s’avérer fatal. Doucement, mais sûrement, les prolongations pointèrent le bout de leur nez.
Quasiment rien à signaler jusqu’à la 120ème minute. Les Ghanéens obtiennent un coup franc généraux à l’entrée de la surface côté droit. Il est remarquablement tiré et la défense uruguayenne panique. Boateng est tout proche de marquer mais Suarez sauve sur sa ligne. Dans la foulée, un ghanéen reprend de la tête et Suarez dégage… de la main. Aucune cotestation possible, penalty et carton rouge. Les Sud-Américaines sont dépités. Les Ghanénens savent que leur destin est maintenant dans les pieds de leur buteur, Asamoah Gyan, auteurs déjà de deux pénalties gagnats en phase de poule. Le Rennais, qui semblait calme, manqua ce penalty en heurtant la barre transversale. Terrible désillusion dans tout le stade. D’autant plus qu’à la séance des tirs aux buts (où Gyan réussira remarquablement le sien), les Ghanéens s’inclineront.
Une fin tragique pour des Ghanéens qui méritaient mieux. Finalement, le héros se nomme Suarez, l’attaquant uruguayen. Il s’est sacrifié pour son pays, ratera la demi-finale, et peut-être la finale en cas de qualification. C’est ce que l’on appelle se sacrifier !
en quelques sorte une qualification injuste il devrait y avoir comme au rugby un essai de pénalyté car sans la main le bellon rentré tandis qu’un pénalty n’est pas forcément transformé.
le rugby est vraiment en avance dans le domaine de l’arbitrage( video esssai de pénalité expulsion temporaire…)
Les dieux nous sont tombés sur la tête !!! Et pourtant Gyan a reussi des pénaltys dans ce mondial et il a fallu qu’il rate le plus important. Je n’ai même pas regardé les séances de tirs au but car après le loupé de Gyan, je savais que c’était fini !
bien fait pour l’Afrique. ils n’avaient qu’arrêter avec leurs instruments de torture appelés vuvuzellas. la qualification contre les usa, la plus faible équipe des 8èmes, était déjà un miracle.
petit bilan :
9 trophées pour l’amsud
9 trophées pour l’Europe
afrique = 0
et aujourd’hui, les footballs asiatique, océanien, voire nord-américain sont meilleurs.
quelle désolation, ce continent, prétendu « originel », mais qui n’a connu aucune civilisation.
quant à l’injustice, carton rouge et péno, c’est déjà beaucoup. arrêtez de refaire les règlements quand cela vous arrange.