Le beau temps revient, les vacances approchent à grands pas. Pourtant, pour certains adolescents, cela ne change rien : leur mal-être est tel qu’ils veulent en finir. Abréger leurs souffrances de façon radicale.
Pas par lâcheté, mais simplement parce qu’ils ne trouvent pas d’autre moyen d’exprimer les changements physiques et psychologiques qu’ils subissent et qui les déstabilisent. Le suicide reste la deuxième cause de décès chez les jeunes, après les accidents, et ce n’est pas normal!
Après les nombreuses affaires de suicides collectifs qui ont défrayé la chronique au Japon, premier pays pour le taux de suicide, quatre collégiens ont récemment tenté de mettre fin à leurs jours (http://www.lexpress.fr/actualites/1/accablee-la-commune-aux-collegiens-suicidaires-cherche-a-comprendre_901806.html). On a l’impression que, comme au Japon (http://www.ladepeche.fr/article/2007/05/25/2361-Les-suicides-collectifs-un-phenomene-de-societe-au-Japon.html), les suicides collectifs deviennent un phénomène de société chez nous aussi. Peut-être n’est-ce que parce que le taux de suicide des jeunes a toujours été sous-estimé et qu’on ne parle pas assez du problème.
Je ne peux que penser aux familles des victimes, à leur peine et à leur incompréhension. Je pense aussi aux familles des jeunes à tendances suicidaires, qui doivent penser que c’est une fatalité. Mais non, un jeune suicidaire n’est pas fou ! Il ne va pas non plus se suicider toute sa vie ! Il faut informer les gens, leur dire qu’à tout moment, le processus de suicide peut être interrompu ! Il faut lutter contre les idées reçues ! (http://www.psychomedia.qc.ca/dart7.htm)
A l’heure où internet est censé favoriser la circulation de l’information, où la technologie doit rapprocher les gens, on a l’impression qu’au contraire elle les éloigne et les isole dans une bulle technologique réservée qu’à un comité très restreint. C’est peut-être ça, la cause de tous ces suicides : d’une façon ou d’une autre, les jeunes se sentent inutiles ou délaissés. Alors, pour combattre leurs pulsions destructrices, rien ne vaut l’amour et la communication. Parents, soyez vigilants et consacrez du temps à vos enfants, même s’ils sont « grand » et semblent avoir moins besoin de vous. Pour eux, c’est plus important qu’ils n’osent l’avouer! Il faut leur redonner espoir afin de leur redonner la joie de vivre. Car une personne suicidaire n’a pas vraiment envie de mourir, elle veut simplement qu’on lui dise que SA vie vaut la peine d’être vécue.
Soyez aussi attentifs aux signes, même les plus insignifiants, que vos enfants pourraient vous transmettre directement ou indirectement. Et si vous avez besoin d’aide, des associations existent comme Suicide Ecoute (http://www.suicide-ecoute.fr/), Stop Suicide (http://www.stopsuicide.ch/) ou l’Association Internationale pour la Prévention du Suicide (http://www.iasp.info/fr/accueil.php).
Bonjour ENGUY,
Dire et répéter à son enfant qu’on l’aime, qu’on est fier de lui, qu’on est sur qu’il va réussir, me semblent les piliers obligatoires de l’éducation.
Dire quand « c’est bien » me parait autant utile et nécessaire que dire quand « c’est mal!
Amour et écoute à n’importe quel moment .
à plus.
J’ai raté cet exellent article ! et vos précieux conseils,vu le nombre de commentaires et de votes je constate que le mot suicide fait peur…
Rebonsoir Mecarryce,
En fait je n’ai pas eu de chance un autre article a été publié peu après celui-là mais il est vrai que ce sujet n’attire pas les foules. pas grave l’essentiel c’est d’en parler!
Oui je suis d’accord avec vous l’essentiel c’est d’en parler !