La défaite contre le Mexique n’a pas fini de faire couler de l’encre…
A la mi-temps de la débâcle de l’équipe de France contre son homologue aztèque, Raymond Domenech et Nicolas Anelka auraient eu une vive altercation selon L’Equipe, l’attaquant tricolore assenant un violent "Va te faire enculer, sale fils de pute" en réponse aux critiques logiques formulées par son sélectionneur. Ambiance…
L’équipe de France a passé une soirée exécrable, jeudi soir à Polokwane. Au-delà de la défaite face à des Mexicains qui leur ont donné une leçon de football collectif, les Bleus ont eu droit à un clash en règle entre Raymond Domenech et Nicolas Anelka. L’Equipe révèle en effet qu’à la mi-temps de la rencontre, alors que le sélectionneur demandait à son joueur d’évoluer plus haut sur le terrain et de ne pas trop redescendre, l’attaquant des Blues de Chelsea lui aurait répondu : "Va te faire enculer, sale fils de pute".
Domenech lui dit alors "OK tu sors", ce à quoi, Anelka, forcément conscient des répercussions se contente d’un "c’est ça oui". Sur le terrain André-Pierre Gignac s’échauffe immédiatement avec davantage d’intensité et remplace Anelka dès la reprise. Un clash qui a forcément choqué un groupe France qui n’avait pourtant pas besoin de cela. Les réminiscences de la belle vie des Bleus, de ce groupe qui vit bien , volent en éclats.
La suite, déjà fortement en question, s’écrit en pointillés.
La parole pour Anelka, le geste pour Gallas
Un "craquage" en règle pour un Nicolas Anelka croisé par la suite en zone mixte pas plus marqué que les autres. Mais quand les journalistes présents imaginaient que "seule" la défaite était la cause de leurs tourments visibles, il y avait autre chose. Approché par un journaliste qui le connaît très bien, Anelka, qui avait préalablement passé toute la zone mixte sans dire un mot (comme la majorité de ses collègues), il lui répond "non, je ne parle pas ce soir" avant de franchir la porte pour grimper dans le bus.
Une ambiance particulièrement pesante et quelques nerfs sur le point de lâcher comme ceux de William Gallas. Au dérapage verbal de son coéquipier de l’attaque, le défenseur y a ajouté la gestuelle avec un doigt d’honneur à un journaliste de TF1 qui lui tendait son micro. Le Gunner ne souhaitait plus parler à la presse, il a donc franchi un nouveau cap.
Tout ce petit monde s’est retrouvé pour une causerie dans la journée de vendredi. Des discussions sans doute bien plus animées que prévu. Et alors que Jérémy Toulalan nous contait en conférence de presse la nécessité d’union pour s’en sortir, sur le terrain d’entrainement, vendredi, Nicolas Anelka était bien présent. Et tout le monde a fait comme s’il ne s’était rien passé…
Source :Orange sports