romancier, cinéaste, éditorialiste, et tête de file des nouveaux philosophes. 

Personnage mondialement connu, présent sur tous les sujets politiques français et mondiaux, un homme important dont on rapporte les propos, un penseur jugé utile en quelque sorte. Une présence médiatique à faire pâlir plus d’un politique, lorsqu’il bat d’un sourcil, lorsqu’il parle aussitôt la presse en parle, un homme qui a un mot sur tout, tout ce qu’il écrit est publié, il fait parti de ce fait de notre quotidien en quelque sorte.

Il est des personnages qui occupent la scène, qui donnent un avis qui, lorsqu’ils ne sont pas content l’expriment, c’est ce qu’il vient de faire dans un éditorial écrit dans Israël Valley ou il «J’accuse comme Zola» Libération en l’assommant.

On connait tous son penchant marqué pour Israël, ce n’est pas une tare, c’est son droit d’autant que nombre d’Israéliens sont cultivés, intelligents, courageux. J’en ai connu des sympas des humains qui avaient souffert du fascisme et même près de chez moi certains ne sont jamais revenus de leur voyage pour le camp de Drancy. Or ceux qui dirigent ce pays, sont très différents de ceux que j’ai fréquentés au point qu’ils ne me paraissent pas dignes de leurs ancêtres ne connaissant que la force pour imposer leur hégémonie.

Bernard Henri Levy s’est élevé contre le titre de Libération qualifiant Israël «d’État pirate», comment est-ce possible que d’un coup d’un seul il ne soit plus intelligent ? Comment qualifier l’arraisonnement d’un navire par un groupe armé dans des eaux internationales autrement que le terme de piraterie ? N’est-ce pas ce que faisaient les Corsaires pour piller les navires et en prendre le contrôle. Ce qu’a fait Israël est du même ordre, il attaque le navire Turc amiral Mavi Marmara d’une flottille de 6 bateaux, en prend le contrôle au terme d’un bain de sang et emmène l’ensemble dans le port Israélien d’Ashdod ou il débarque les 10.000 tonnes de l’aide humanitaire. Comment qualifier autrement cet acte de guerre ?

Or, Israël n’a aucune autorité dans les eaux internationales,

L’agression est intervenue dans les eaux internationales. La Convention des Nations-Unies sur le droit en haute mer résulte des accords de Montego Bay (1982) n’ont pas été ratifiés par Israël, mais les dispositions garantissant en haute mer la liberté de circulation et l’interdiction pour tout État d’y exercer des actes militaires ont incontestablement valeur coutumières, et sont donc opposables à Israël. Voir aussi le droit de la mer sur Wikipédia et ses connexes.

Article 87
La haute mer est ouverte à tous les États qu’ils soient côtiers ou sans littoral. La liberté de la haute mer s’exerce dans les conditions prévues par les dispositions de la Convention et les autres règles du droit international. Elle comporte notamment pour les États, qu’ils soient côtiers ou sans littoral. Elle comporte :

a)la liberté de navigation.

b) la liberté de survol,

c) la liberté de poser des câbles et des pipelines sous-marins, sous réserve de la partie VI,

d) la liberté de construire des îles artificielles et autres installations autorisées par le droit international, sous réserve de la partie VI,

e) la liberté de la pêche, sous réserve des conditions énoncées à la section 2,

f) la liberté de la recherche scientifique, sous réserve des parties VI et XIII.

2. Chaque État exerce ces libertés en tenant dûment compte de l’intérêt que présente l’exercice de la liberté de la haute mer pour les autres États, ainsi que des droits reconnus par la Convention concernant les activités menées dans la Zone.

Article 88
La haute mer est affectée à des fins pacifiques.

Article 89
Aucun État ne peut légitimement prétendre soumettre une partie quelconque de la haute mer à sa souveraineté.

Article 90
Tout État, qu’il soit côtier ou sans littoral, a le droit de faire naviguer en haute mer des navires battant son pavillon, voir la suite sur la Convention des Nations-Unies.

Or, Monsieur Bernard Henri Levy, l’impunité dont jouit Israël l’encourage à de nouveaux crimes, je regrette ce terme, mais je n’en ai pas trouvé d’autre pour qualifier cet acte de piraterie. C’est sur cette impunité que vous devriez vous élever et vous feriez en faisant cela un acte réfléchit. 

Bien entendu vous avez jugé stupide l’assaut mené au large de Gaza contre le Mavi Marmara. Mais seulement stupide et non criminel, ce n’est pas de la même importance. Mais le terme assaut que représente-t-il ? Il s’applique à des troupes, a des chars, à une forteresse …C’est donc bien un acte de guerre qui forcement est stupide comme toutes guerres d’ailleurs.

Vous ne pouvez accepter le flot d’hypocrisie de mauvaise foi et, à la fin des fins, de désinformation qui semblait n’attendre que ce prétexte pour, comme chaque fois que l’État juif commet une erreur et trébuche, s’engouffrer dans la brèche et déferler dans les médias du monde entier. Mais, avez-vous réfléchit le pourquoi ? N’est-ce pas le comportement d’Israël qui veut cela ? Mais si voyons, quand il fait un blocus de Gaza depuis juin 2007 ou sont enfermés plus de 1,6 millions de personnes dans 360 km² dans un état de pauvreté maintenu à la limite de la famine que voulez-vous que les hypocrites pensent d’autre ? Et tout cela pour le malheureux soldat Gilad Shalit prisonnier du Hamas on prive de liberté un peuple entier, mais de qui est le crime ? Par contre, je vous suis lorsque vous écrivez,

«la plus élémentaire honnêteté voudrait déjà que l’on précise : par Israël et par l’Égypte ; conjointement, des deux côtés, par les deux pays identiquement frontaliers de Gaza ; et ce, avec la bénédiction à peine déguisée de tous les régimes arabes modérés», cela est exact nombres d’ Arabes sont lâches. Mais,

«trop heureux de voir autrui endiguer, pour le compte et la satisfaction de tous, l’influence de ce bras armé, de cette base avancée, un jour, peut-être, de ce porte-avions de l’Iran dans la région», là je ne peux être de votre avis.

Je ne veux pas refaire l’histoire de ce conflit que vous connaissez surement mieux que moi, mais seulement, comment voulez-vous qu’il en soit autrement ? Israël ne tient compte d’aucune résolution des Nations-Unies, il colonise à tout va en Cisjordanie territoire Palestinien depuis 1967 et ce malgré que le Fatah à reconnu à l’existence d’Israël. De plus, il expulse de leur maison les Palestiniens de Jérusalem sous le prétexte qu’ils n’avaient pas de permis de construire alors qu’ils habitent cette ville depuis toujours. Quand aux Palestiniens de Gaza, comment voulez-vous qu’ils reconnaissent Israël quand ce pays se comporte de la sorte avec le Fatah ! En outre, Israël déclare le Hamas d’organisation terroriste comment admettre d’être écrasé par les bombes de Plomb Durci, quand Israël détient plus de 10.000 Palestiniens dans ses prisons et tue sans le moindre égard ces hommes du Hamas. Les Palestiniens de Gaza ne font que se défendre et si le Hamas a pris le pouvoir sur cette bande de terre c’est bien la conséquence de l’hégémonie du gouvernement Israélien.

En fait Bernard, je deviens familier excusez-moi, ce que cherche Israël n’est-il pas d’annexer la Palestine et d’envoyer les Palestiniens ailleurs dans les pays arabes, en particulier dans le désert du Sinaï. Combien sont-ils en Jordanie ? Nombreux n’est-ce pas ! Alors je trouve logique que le Hamas se défende que ferait la France dans de pareilles conditions ? Israël ne veut pas la paix, il ne veut pas que le peuple Palestinien ait un territoire c’est à dire qu’il devienne un État.

L’origine de l’État d’Israël vient des suites de l’Holocauste ou des millions de juifs ont été criminellement tués par le régime fasciste Hitlérien. L’occident pour laver cette tâche indélébile à fondé Israël sur un territoire partagé à l’époque par les Palestiniens et les juifs, obligeant par la force les Palestiniens à accepter alors qu’ils n’avaient rien fait contre ces malheureux. Pourquoi un territoire n’a-t-il pas aussi été donné à ce peuple de la Palestine. C’est donc une profonde injustice qui se perpétue depuis plus de 48 années.

Quand vous écrivez, «il n’empêche pas que passent, tous les jours, depuis Israël, entre 100 et 120 camions chargés de vivres, de médicaments, de matériel humanitaire en tout genre ; l’humanité n’est pas «en danger» à Gaza ; c’est mentir que de dire que l’on «meurt de faim» dans les rues de Gaza-City», c’est vrai on ne meurt pas de faim à Gaza parce qu’il y a ces fameux tunnels, le blocus ne laisse passer que le minimorum de ce qui serait nécessaire, voir mon article «les chemises noires de Gaza» .

Dans votre texte il y a quelque chose qui ne passe pas,

«les enfants Gazaouis n’ayant jamais rien été d’autre, pour le gang d’islamistes qui a pris le pouvoir par la force il y a trois ans, que des boucliers humains, de la chair à canon ou des vignettes médiatiques, leurs jeux ou leurs désirs sont la dernière chose dont on ait, là-bas, le souci, mais qui le dit ? qui s’en indigne ? qui se risque à expliquer que s’il y a, à Gaza, un preneur d’otages, un profiteur sans scrupule et froid de la souffrance des gens et, en particulier, des enfants, bref, un pirate, ce n’est pas Israël mais le Hamas ?»

Alors expliquez pourquoi que pendant la guerre Plomb Durci aucun journaliste n’a été autorisé à voir ce qui se passait sous le prétexte qu’ils pouvaient y perdre leur vie ! Prétexte fallacieux, puisque c’est leur métier de rendre compte au monde les atrocités qui y sont commises. Expliquez aussi pourquoi Israël s’est opposé au rapport Glodstone, comme il s’oppose à toute enquête pouvant justifier tel ou tel fait.

«En fait vous convenez dans le reste de votre article qu’Israël refuse l’enquête demandée par un conseil des droits de l’homme des Nations unies où règnent ces grands démocrates que sont les Cubains, les Pakistanais et autres Iraniens, ce dont Israël ne veut pas c’est d’une démarche du type de celle qui aboutit au fameux rapport Goldstone commandé, après la guerre de Gaza, par la même sympathique commission et où l’on vit cinq juges, dont quatre n’avaient jamais fait mystère de leur antisionisme militant, boucler en quelques jours 575 pages d’interviews de combattants et de civils Palestiniens menées (hérésie absolue, sans précédent, dans ce type de travail !) sous l’œil des commissaires politiques du Hamas, ce à quoi Israël a prévenu (et comment le lui reprocher ?) qu’il n’apporterait pas sa caution à la mascarade de justice internationale que serait une enquête bâclée, aux conclusions connues d’avance et ne visant qu’à traîner, comme d’habitude, de façon parfaitement unilatérale, la seule et unique démocratie de la région au banc des accusés».

Ce que vous écrivez est accusatoire et sans preuves contre l’honnêteté des personnes que vous citez et tout cela n’est pour vous qu’une mascarade de justice, c’est là que vous n’êtes pas à la hauteur de ce que vous prétendez.

Ne vous étonnez donc pas qu’Israël ne soit pas aimé. Ce n’est pas de l’antisionisme c’est tout simplement une réponse aux dirigeants de ce pays qui ont oubliés les souffrances de leurs anciens et qui donnent le sentiment d’être parfois aussi fascistes que ceux qui voulaient les exterminer.