De quoi vous plaignez-vous ? On vit dans un monde merveilleux.

Notre Président a le cœur sur la main, il ne laisse jamais tomber ses amis. On retrouve un petit boulot bien payé aux ministres virés qui « pourraient raconter des choses ».

Christine Boutin est chargée d’une mission sur la mondialisation à 9500 euros par mois en plus de sa retraite de députée et de conseillère générales des Yvelines. Ce qui lui fait un total avoisinant les 18 000 euros mensuels. Elle aura à sa disposition une «voiture avec chauffeur», des «bureaux dans le XVe arrondissement de Paris» et un «secrétariat particulier». (Source Canard Enchaîné)

Elle nous rassure en déclarant : « Ce n’est pas une mission bidon, c’est une mission très importante, avec des rendez-vous au plus haut niveau ». Ouf, on a eu peur !

Quant à Xavier Darcos, qui faisait partie de la même charrette de virés, après avoir failli se retrouver à la tête du Château de Versailles se voit offrir la direction de "l’Institut français ". Ambassadeur de "l’action culturelle extérieure", un titre bien ronflant ! Sans compter les avantages en nature bien sûr.

Pas moins de 60 personnalités ont droit à une protection rapprochée à 71.879 euros par policier par an. On dénombre environ 700 policiers dans le service de protection des hautes personnalités (Source cour des comptes).

Rien que pour monsieur Charasse, ancien ministre du budget, récemment nommé au conseil constitutionnel, deux policiers sont logés dans le Puy de Dôme près de chez lui. Coût pour les contribuables 10 000 euros par an.

Nicolas est bon prince, il fait même protéger ses adversaires comme Ségolène Royal et François Bayrou.

Et quand il invite, il ne fait pas dans la dentelle : la dernière Garden Party de l’Elysée au 14 juillet 2009 a coûté 732.826 euros pour 7500 invités. Pour mémoire, il n’y avait que 5500 invités en 2007.

Français, serrez-vous la ceinture, notre président montre l’exemple.

Quand vous pensez que 25 députés UMP écrivent à l’Express pour défendre l’honneur de Johnny, on se dit que ce ne sont pas le nombre des élus territoriaux qu’il faut diviser par deux.