Crise économique, plan d’austérité, des salaires qui stagnent, une inflation qui repart à la hausse, un chômage qui augmente, tous les ingrédients sont réunis pour que le pouvoir d’achat des français continue à diminuer.


Un constat inquiétant. 

 

Le Ministère de l’emploi a publié dernièrement l’indice des salaires mensuels en France, cet indicateur qui mesure l’évolution des salaires bruts dans plus de 30 000 entreprises est  révélateur de la situation économique actuelle. Il a progressé de 1,8 % sur un an soit moins vite que l’inflation. La conséquence directe c’est la baisse très nette du pouvoir d’achat des français qui stagne à 0,3 % sur un an.

Autre élément peu porteur, c’est le nombre d’emplois supprimés en un an ; l’INSEE annonce le chiffre de 210 000. Dans un tel contexte de crise, ressenti très lourdement par les entreprises, il paraît très difficile de vouloir négocier une quelconque augmentation de salaire ou de vouloir changer d’employeur pour avoir une rémunération plus attractive.

 

 Des conséquences économiques néfastes. 

 

Le pouvoir d’achat des ménages, principal moteur de la croissance économique est en baisse très nette ; d’autant que le nombre des chômeurs en fin de droits augmente de plus en plus et qu’un grand nombre de personnes ne vivent qu’avec un minimum de revenu social.

La consommation s’essouffle, compte tenu du fait que les prix continuent de progresser alors que les salaires n’augmentent pas ; et ce n’est pas la crise financière européenne et la réduction des dépenses publiques qui vont arranger les choses.

Sans consommation dynamique, il ne peut y avoir une relance de l’activité économique et des investissements et plus la crise dure plus la croissance aura du mal à repartir. Ce constat ne s’applique pas seulement à la France, beaucoup d’autres pays européens se trouvent dans une situation économique très difficile.

 

Les prévisions de croissance de la Chine  pour 2010, à un taux de 9 %, font rêver un très grand nombre de responsables politiques européens.

Quand pourra-t-on vraiment parler d’une reprise de la croissance pour la zone économique européenne ?