Le  mot bruit vient du verbe bruire qui lui-même veut dire « il brame » en parlant du cerf du chevreuil ou du daim.  

  Sa signification est différente selon le contexte utilisé.

Dans le langage courant le terme utilisé variera selon la durée, l’intensité, la hauteur, la douceur et  la source du phénomène : déflagration, hurlement, gazouillement, ronflement, babil,  chahut, tapage.

 En littérature il désigne une rumeur, il est alors utilisés plutôt au pluriel. Enfin dans le monde juridique il caractérise un trouble anormal du voisinage.

J’ajouterai que le contexte ou le bruit  est émis change toute la donne. Ainsi le premier bruit d’avion en pleine période du volcan islandais a été un vrai soulagement ! Les choses rentraient dans l’ordre !!!

Les passages des avions suivants n’ont pas été appréciés  de la même manière ! De même la douce musique de la tondeuse à gazon du voisin, la première de la saison, perçue comme l’annonce inéducable du printemps, me remplit toujours de bonheur. Pour les autres fois, mon voisin a l’intelligence de profiter de mon absence pour tondre son herbe (je précise que je n’ai pas de pelouse chez moi !) Une voiture qui arrive dans la nuit, des portières qui claquent ? Quel bonheur ils sont enfin arrivés !

Mais le bruit le plus insolite, le plus magnifique est celui de l’air que chassent les oiseaux en volant. Leurs ailes en  s’appuyant sur l’air  déplacent une masse qui émet un souffle. C’est comme une caresse  dans l’oreille !

Les anges doivent parler avec ce frôlement. Découvrir un nouveau bruit, mais si ancien est une expérience unique et boule versante que je souhaite à tous, et qui vous lavera de tout ce tohu-bohu qui polluent nos oreilles modernes !