ou plus simplement une autre république ?
Cette Vème république a vu le jour à cause du désordre parlementaire des partis de la IVème république et à la suite des évènements d’Algérie ou la guerre a conduit, avec les accords d’Evian signés le 18 mars 1962 se traduisant par un cessé le feu et à son indépendance par l’action du général de Gaulle après avoir déclaré le 04 juin 1958 au forum d’Alger,
«je vous ai compris, eh bien ! De tout cela, je prends acte au nom de la France et je déclare, qu’à partir d’aujourd’hui, la France considère que, dans toute l’Algérie, il n’y a qu’une seule catégorie d’habitants : il n’y a que des Français à part entière, des Français à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs».
et au discours de Mostaganem du 06 juin 1958
«ll n’y a plus ici, je le proclame en son nom et je vous en donne ma parole, que des Français à part entière, des compatriotes, des concitoyens, des frères qui marchent désormais dans la vie en se tenant par la main, Vive l’Algérie Française»,
Il fît donc un revirement politique lourd de conséquences qui a été plébiscité par le référendum d’autodétermination du 1er juillet prévu dans les accords d’Évian sur la naissance de la République Algérienne le 25 septembre conduisant à son indépendance.
Ces faits, le désordre parlementaire des partis, les majorités parlementaires se défaisaient les unes après les autres, le Général de Gaulle par sa stature de l’homme de l’appel du 18 juin 1940, et l’indépendance de l’Algérie sont les faits marquants qui conduirent à la naissance de la Vème république.
Elle est donc née dans la douleur des partis qui n’assuraient pas une gouvernance stable s’auto déchirants les uns aux autres, et de ce fait, elle prît une dérive présidentielle qui au cours des années est devenue plus marquée au point de se poser la question avons-nous un régime démocratique dans les faits ?
Cette république avait pour but essentiel d’assurer une stabilité gouvernementale nécessaire à la conduite du pays, donne au président, nommé par les Français, un pouvoir juridique au dessus de tout allant même jusqu’à le soustraire à la justice pour des faits qui seraient commis avant son investiture, le comble de l’injustice eu égard aux autres Français. Nul pays démocratique ne se serait permit une telle liberté. Être le président de la France est la fonction la plus honorable du pays et le priver de justice, autres que ceux liés à sa fonction, pendant son mandat avec la suspicion d’une mise en cause le place en position de faiblesse jusqu’à la fin de sa mandature ou il pourrait être enfin être jugé, s’il ne venait à décéder. S’il décède en cours de mandat les fautes qui lui sont reprochées ne seront jamais éclaircies et si avérées, elles ne seront jamais punies. Cela montre à quel point cette république est la moins juste de celles que la France a eues.
Les divers présidents qui se sont succédés ont, au court du temps, marqué une dérive présidentielle de plus en plus accentuée. La plus importante de toutes est certainement celle du président Sarkozy s’adjugeant quasiment toutes les fonctions de ses principaux ministres, de peur qu’ils ne commettent des erreurs politiques à sa gouvernance. Cette situation, si elle peut éviter un temps une dérive politique de ses objectifs, montre ses limites qui, nous l’avons constaté lors des élections régionales, que c’est lui, et sa politique, plus que tout autre considération qui ont été sanctionnés par les Français. D’aucuns auraient pu s’attendre que soit au moins posé au parlement la question de confiance, indépendamment de la démission du président ce que le Général de Gaulle aurait surement fait, mais rien, on continue comme si rien ne s’était passé, la victoire de l’opposition dans toutes les régions de la métropole sauf une constitue portant un désaveu majeur d’une politique, mais pas pour cette majorité.
Cette situation discrédite la valeur démocratique de notre république, on peut en cours de mandat présidentiel ne plus avoir la confiance de la Nation et continuer à gouverner. Le comble est que, même si la question de confiance aurait été posée, elle aurait été rejetée. Cette stabilité gouvernementale que nous avons n’est certainement pas celle que le général de Gaulle voulait faire lorsqu’il créa cette cinquième république. Elle sépare la France en deux camps les bons et les mauvais qui ne peuvent s’inverser que lors d’une élection présidentielle puisque le parlement n’est constitué que de deux composantes, alors que le pays est à multiples composantes politiques. Ce parlement, non seulement n’a plus la majorité nationale du moment mais, en outre, il n’est pas démocratique dans la mesure où le président n’assure plus son rôle de responsable, alors qu’il l’est en totalité. Cette république, par ces dérives successives de pouvoir personnel, ne peut continuer bien longtemps à exister.
D’aucuns voient la chose différemment en disant à la gauche la gestion des régions et départements etc…Et à la droite la politique du pays en oubliant que régions et départements sont les applicateurs des lois de la république votées au parlement. Ils ne sont donc pas libres de la politique gouvernementale, ils en sont dépendant, et si celui-ci en cours de mandat n’a plus la majorité nationale, il ne peut qu’y avoir des conflits de subordination ce qui ne peut être que mauvais pour le pays.
Une autre VIème république s’impose mais laquelle ?
D’abord, il faudrait qu’elle évite les erreurs de la Vème c’est à dire un pouvoir trop personnel qui consiste à être le président et le premier ministre. Il faudrait aussi une représentation nationale représentative des tendances politiques majeures du pays, sans que ce soit la quatrième république des partis. De plus, il faudrait que la gouvernance ne soit pas faite dans le cadre d’un quinquennat ce qui bride toute politique réfléchit et qui demande du temps pour s’appliquer. On sent bien que le président n’agit que par ce qu’il sent qu’il lui manquera du temps pour ses réformes, d’ailleurs Martine Aubry ne s’en ait pas caché. En effet, comment faire en cinq années des réformes de l’importance de celles que nous subissons sans que des problèmes surviennent, il faut du temps au temps. De même pour l’opposition quand elle déclare, «Je pense qu’il est bien difficile de changer une société en étant élu pour cinq ans» regrettant que l’on soit «obligé de faire les choses rapidement et brutalement». Le raccourcissement du mandat présidentiel de sept à cinq ans place, selon elle «la visée électorale» avant «la visée politique». Elle a bien raison, si elle venait aux commandes comment pourrait-elle faire pour appliquer sa politique, sachant que sur les 35 heures elle n’a pu mener les ajustements nécessaires. De plus comment éviter une cohabitation entre le président élu et une Assemblée de couleur politique différente qui serait élue en cours de mandat présidentiel si celui-ci venait à être d’une durée différente de celle de l’Assemblée parlementaire. C’est la quadrature du cercle, or, rien n’est parfait, il faut donc choisir ce qui peut être réalisable tout en faisant que ce soit le moins mauvais. De plus, on ne peut exiger des Français qu’ils se rendent aux urnes trop souvent, il y a déjà trop d’abstentions.
Alors que faire ?
La première de toutes me semble-t-il est qu’une certaine proportionnelle soit introduite aux législatives afin d’équilibrer l’hémicycle à la couleur politique du pays. La seconde est que les responsables politiques n’aient pas des programmes trop ambitieux eu égard à la durée de leur mandat. La troisième est que le président reste président c’est à dire qu’il donne les orientations politiques et qu’il laisse agir ces ministres, ils sont nommés pour cela, à lui de choisir les bons. La quatrième est que le président ne s’implique pas dans des élections législatives, régionales et communales, qu’il en soit interdit. En effet, il est aisé de déclarer qu’il n’est pas mis en cause dans le cas de la déculottée qu’il vient de subir aux élections régionales, alors qu’il s’y est impliqué. Dans le cadre de ces conditions l’augmentation du mandat présidentiel n’est pas souhaitable par le fait que la majorité parlementaire ne peut être modifiée en cours de mandat, restant rivée à son fauteuil malgré un désaveu national flagrant.
Il faut que les Français puissent s’exprimer sur la politique du pays puisqu’ils leurs est impossible de le faire pendant cinq ans.
Le problème est très bien soulevé dans cet article de [b]Anidom Nidolga[/b]… Le mandat présidentiel, qui passe de 7 à 5 ans, semble être la cause de cet imbroglio politique, dans lequel nous nous trouvons…
Certes, c’est le Peuple français, qui, le 24 septembre 2000, décida que [i][b]« le Président de la République serait élu pour cinq ans »[/b][/i], comme je l’avais expliqué dans mes articles : [b][i]« Il est urgent de revenir, par voie référendaire, au septennat présidentiel »[/i] [ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=3147[/url] ][/b], [b][i]« Quelles réformes pour nos Institutions ? »[/i] [ [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=8150[/url] ][/b], mais également dans mon ouvrage politique : [b][i]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/i] [ [url]http://www.vosromans.fr/romans/sansconcessions/divorce.html[/url] ][/b]…
Or, je pense que notre [b]Constitution de la Vè République[/b] a été trop souvent toilettée, [i]22 fois, me semble-t-il (?)[/i]… Certes, il y a bien des mesures destinées à améliorer notre vie politique, qui ont été apportées…
Cependant, cinq ans : c’est peu pour un [b]Président de la République[/b], qui veut entreprendre de profondes réformes… Mais, le [b]Président Nicolas Sarkozy[/b], n’a-t-il pas (trop) largement profité de ce Quinquennat en s’impliquant dans le travail gouvernemental ? N’a-t-il pas oublié qu’il était le [b]Président Élu de tous les Français[/b], [b]Arbitre de la Nation[/b] et [b]Gardien des Institutions dont il est la clef de voûte[/b] ? Effectivement, on peut le penser ainsi, d’autant qu’il oublie que le Premier Ministre est, selon l'[b]article 20 de la Constitution de la Vè République[/b], responsable devant le Parlement…
Beaucoup de constitutionnalistes, qui estiment que [i][b]« le Chef de l’État se comporte en monarque »[/b][/i], se demandent le plus sérieusement si [i][b]« le Président de la République ne devrait plus être élu au suffrage universel ? »[/b][/i] [i]Est-ce la solution ? Je ne le pense pas…[/i]
Les députés, quant à eux, devraient être élus à la Proportionnelle Intégrale…
Quoiqu’il en soit, il faudra réellement en venir à la création et à la mise en place d’une [b]Constitution de la VIè République[/b] !
De toutes les manières, il faudra revenir, par la voie référendaire uniquement, au Septennat Présidentiel…
[b]Dominique[/b] bonjour,
Je me doutais bien que cet article te ferais l’occasion d’exprimer ta connaissance de nos institutions.
Nous rejoignions sur quelques points dont nous avons eu maintes fois l’occasion de débattre.
Tu souhaites depuis que je te connais une proportionnelle intégrale, j’y suis opposé par ce qu’elle n’apporte pas de stabilité gouvernementale, je l’explique dans le texte, la guerre des partis.
De plus, je suis pour le maintien du quinquennat avec ses défauts pourquoi, [u][b]par ce qu’avec un septennat il faudrait sept ans pour virer un président s’il est devenu minoritaire dans le pays.[/b][/u]
On ne peut le virer en cours de mandat par ce que ce n’est pas le Général de Gaulle et par ce que sa majorité parlementaire préfère ses fauteuils à une France démocratique, voila pourquoi, il faut maintenir le quinquennat.
Je l’explique bien dans mon article.
Si le programme du président est trop ambitieux pour un quinquennat, c’est son problème.
Or, avec un septennat il lui resterait encore 4 années, tu nous vois avec Sarkozy encore pendant quatre ans !
Bien à toi,
Anido
[b]Anido[/b],
bonjour…
Ton article, qui m’a interpellé à plus d’un titre, m’a interpellé, en fait, beaucoup mieux que ton article sur les agences de notations !
Tout d’abord, je te livre cette information, que j’ai lue dans [b][i]La Lettre du Lundi[/i][/b]. Dans son article : [b][i]« De la réforme constitutionnelle : deux propositions »[/i] [ [url]http://www.lalettredulundi.fr/[/url] ][/b], cet hebdomadaire en ligne, qui ne propose pas de revenir au régime de Septennat Présidentiel, suggère entre autre de [i][b]« déconnecter le calendrier parlementaire du calendrier présidentiel, en organisant les élections législatives à mi-mandat présidentiel (conséquence : la majorité parlementaire ne sera plus quasi-automatiquement la copie conforme de la majorité présidentielle) »[/b][/i]…
Que penses-tu de cette proposition ? [i]Pour ma part, il me semble, si on ne revient pas au régime de Septennat Présidentiel, qu’il faudrait la mettre urgemment en place ![/i]
[quote][i][b][b]« Tu souhaites depuis que je te connais une proportionnelle intégrale, j’y suis opposé par ce qu’elle n’apporte pas de stabilité gouvernementale, je l’explique dans le texte, la guerre des partis. »[/b][/b][/i][/quote]
Anido, je souhaite réellement la Proportionnelle intégrale… Je ne pense pas que cela provoquerait la guerre des partis… Mais, je ne cherche pas à te convaincre… [i]Cependant, quels sont les avantages et les inconvénients de l’introduction de la Proportionnelle à une certaine dose ? Cette Proportionnelle à une certaine dose, ne risquerait-elle pas de provoquer une guerre des partis politiques ? Puis, que je sache, avec le système actuel, il y a bel et bien une guerre de partis ?[/i]
[b]/… 1[/b]
Suite & fin de ma réponse à Anidom Nidolga
[quote][i][b]« De plus, je suis pour le maintien du quinquennat avec ses défauts pourquoi, par ce qu’avec un septennat il faudrait sept ans pour virer un président s’il est devenu minoritaire dans le pays.
On ne peut le virer en cours de mandat par ce que ce n’est pas le Général de Gaulle et par ce que sa majorité parlementaire préfère ses fauteuils à une France démocratique, voila pourquoi, il faut maintenir le quinquennat.
Je l’explique bien dans mon article. »[/b][/i][/quote]
[b]Anido[/b], j’ai bien lu ton article… Cependant, je ne suis pas favorable à ce Quinquennat Présidentiel, tout simplement parce qu’il y a une concomitance dans la durée de mandat présidentiel, [i]5 ans[/i], et la durée du mandat de député, [i][i]5 ans[/i][/i]… Certes, je peux comprendre qu’il y a des avantages certains dans ce Quinquennat… Mais, il faut attendre cinq ans pour faire partir un Président de la République… [i]Sept ans, c’est long, 5 ans, c’est plus court, je te l’accorde ! Mais, crois-tu que, en cinq ans, un Président de la République a le temps de mettre en place toutes les réformes qu’il veut pour la France ?[/i]
[i]Alors, si tu es pour le maintien de ce mandat présidentiel à cinq ans, quelles solutions proposerais-tu pour revoir le pouvoir présidentiel, tout au moins pour qu’il soit moins monarchique ?[/i]
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
/… 2
[b]Anido[/b],
je te recommande, en guise de [b]PS[/b], la lecture de [b][i]La Lettre du Lundi[/i][/b] : [b][i]« De la réforme constitutionnelle : un diagnostic »[/i] [ [url]http://lalettredulundi.fr/2010/04/11/de-la-reforme-constitutionnelle-un-diagnostic/[/url] ][/b]…
Bien à toi,
[b]Dominique[/b]
Bonjour Anido,
je suis aussi pour revenir au mandat présidentiel de 7 ans.
Dire qu’il faudrait 2 ans de plus pour mettre sur la touche un président que les français ne souhaitent plus peut se régler par justement ce que propose Dominique, à savoir en déconnectant le calendrier parlementaire de celui du président. Un rééquilibrage si besoin est qui même en cas d’un éventuel déséquilibre politique, permettrait d’éviter des désagréments aux français du type du vote « oui » à la constitution européenne à Lisbonne alors que les français avaient dits NON.
Qu’est-il préférable? Faire dans la précipitation ou avoir la possibilité de stopper par une alternance ce qui pourrait se présenter comme mauvais pour notre pays?
Tout du moins ce serait une alternative avant une 6ème république que je souhaite car elle aurait le mérite de revoir complètement la constitution plutôt que d’adjoindre à l’existant des pansements sur des jambes de plâtre.
Amitiés
Ludo
[b]Dominique[/b] bonsoir,
Je reprends, premièrement mon article sur les Agences de notation est fait dans un autre esprit, il est basé sur la notation de ces Agences qui n’était disponible que sur [b]la référence mentionnée[/b], d’où cette attaque désagréable de Nicolas Quint. J’ai donc comme tu as pu le lire, développer ma réflexion sur le comportement des banques et sur les conséquences pour l’Union et pour la Grèce. Sans cette information ce que j’aurais écrit était creux.
De plus, j’avais le devoir d’informer mes lecteurs, ils ont été peu nombreux, ou bien ils n’ont rien compris ou bien cela ne les intéresse pas, dommage ce qui se passe est important.
Cet article est autre chose, une réflexion sur notre Constitution, je n’ai pas besoin de référence j’ai vécu sa naissance, voila la mise au point que je voulais faire.
Maintenant le septennat, j’ai lu la lettre que tu indiques :
« [b]hypertrophie aggravée du pouvoir exécutif et, au sein de cet exécutif, du rôle du Président et de ses conseillers, aboutissant à une quasi-monarchisation de la structure des pouvoirs en France[/b] »,
« [b]en premier lieu, redonner une autonomie, une capacité d’action, un véritable pouvoir, au législatif[/b] ».
« [b]redonner (ou plutôt donner) un pouvoir de décision directe au « peuple souverain » en multipliant les référendums, ou plutôt les votations[/b] »
Je suis bien de cet avis mais pas pur « [u]déconnecter le calendrier parlementaire du calendrier présidentiel, en organisant les élections législatives à mi-mandat présidentiel[/u] » pourquoi par ce que tout simplement cela peut conduire à des cohabitations dont je suis contre.
« [b]supprimer le droit de dissolution de l’Assemblée nationale dont dispose le Président de la République[/b] » ,je suis aussi contre. Cela conduit à ce que le président n’ait plus aucun pouvoir.
[b]Cela sent le bordel[/b], et puis on ne va pas faire voter les Français encore plus ils en ont déjà assez vu que cela ne résout rien. « un régime de séparation stricte des pouvoirs », c’est une connerie.
Bien à toi,
Anido
[b]Dominique[/b],
En cinq ans, il n’est pas possible de réformer une Nation, il faut des décennies, c’est un faux problème. Il faut tout simplement que le président soit raisonnable comme je l’ai écrit, s’il est un peu fou, il faut que l’on puisse le virer rapidement, cinq ans sont dans ce cas encore trop long.
Il faut contraindre le président par une loi à ne pas intervenir publiquement à la place du premier ministre,le problème est comment faire respecter une telle loi ? C’est donc impossible et pour cela on doit le virer rapidement cinq ans sont déjà trop longs.
Pour qui le pouvoir ne soit plus monarchique, il faut revernir à un président pantin c’est impossible.
Bien à toi,
Anido
[b]Ludo [/b]bonsoir,
J’ai répondu à votre argumentaire sur les commentaires de Dominique.
Pour une VIème république, oui qui serait plus proche de notre évolution politique, la Vème a déjà plus de 50 ans, elle n’est plus adaptée à notre évolution politique mais qui aura une majorité à l’Assemblée et au Sénat pour le faire ?
Ce n’est pas la droite la Vème lui convient, elle a été faite pour elle, seule une révolution parlementaire peut le permettre.
Bien à vous,
Anido
[b]Anido[/b], bonjour…
[quote][i][b]« … Il faut contraindre le président par une loi à ne pas intervenir publiquement à la place du premier ministre,le problème est comment faire respecter une telle loi ? C’est donc impossible et pour cela on doit le virer rapidement cinq ans sont déjà trop longs… »[/b][/i][/quote]
[b]Anido[/b], il n’y a pas besoin de loi spécifique pour contraindre le [b]Président de la République[/b] à ne pas intervenir publiquement à la place du [b]Premier Ministre[/b]… En effet, la [b]Constitution de la Vè République, [i]à jour de la Révision Constitutionnelle du 23 juillet 2008[/i][/b] [b][ [url]http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html[/url] ][/b] , stipule très clairement, en son [b]Article 20[/b] : [b][i]« Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. Il dispose de l’administration et de la force armée. Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50. »[/i][/b], et, en son [b]Article 21[/b] : [i][b]« Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres. Il supplée, le cas échéant, le Président de la République dans la présidence des conseils et comités prévus à l’article 15. Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d’un conseil des ministres en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé. »[/b][/i]…
Donc, il suffit tout simplement de respecter les textes !
/… 1
Puis, [b]Anido[/b], il est vrai qu’il sera impossible de revenir à cette situation antérieure, que nous avons connue sous les [b]IIIè [/b]et [b]IV [/b][b]Républiques[/b] !
[quote][i][b]« … En cinq ans, il n’est pas possible de réformer une Nation, il faut des décennies, c’est un faux problème. Il faut tout simplement que le président soit raisonnable comme je l’ai écrit, s’il est un peu fou, il faut que l’on puisse le virer rapidement, cinq ans sont dans ce cas encore trop long…. »[/b][/i][/quote]
Pour moi, [b]Anido[/b], ce n’est pas un faux problème… Je considère, [i]bien que ce ne soit qu’une raison annexe qui existe dans mon opposition au Quinquennat Présidentiel[/i], qu’un Président de la République n’a manifestement pas le temps de porter les réformes importantes qu’il veut pour notre Pays, les échéances électorales annexes freinant quelque part les réformes ! Alors, il faudrait, [i][i]et cela se pratiquait sous les [b]régimes de Septennat Présidentiel[/b][/i][/i], que le [b]Président de la République[/b] ne mette plus son grain de sel dans ces élections, qu’elles soient municipales & cantonales, régionales, européennes ou législatives ! Les textes existent, qui précisent [b][b]les pouvoirs et attributions du Président de la République[/b][/b], consultables sur ce liens : [url]http://www.elysee.fr/elysee/francais/le_president/son_role/pouvoirs_et_attributions/pouvoirs_et_attributions.20005.html[/url] et [url]http://www.presidentielle-2007.net/pouvoirs.php[/url]
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
[b]Anido[/b],
ton commentaire m’a échappé… Donc, j’y réponds maintenant…
[quote][i][b][b]« … Je reprends, premièrement mon article sur les Agences de notation est fait dans un autre esprit, il est basé sur la notation de ces Agences qui n’était disponible que sur la référence mentionnée, d’où cette attaque désagréable de Nicolas Quint. J’ai donc comme tu as pu le lire, développer ma réflexion sur le comportement des banques et sur les conséquences pour l’Union et pour la Grèce. Sans cette information ce que j’aurais écrit était creux. De plus, j’avais le devoir d’informer mes lecteurs, ils ont été peu nombreux, ou bien ils n’ont rien compris ou bien cela ne les intéresse pas, dommage ce qui se passe est important.
Cet article est autre chose, une réflexion sur notre Constitution, je n’ai pas besoin de référence j’ai vécu sa naissance, voila la mise au point que je voulais faire… »[/b][/b][/i][/quote]
Malheureusement, [b]Anido[/b], je n’ai aucune compétence dans les affaires boursières, financières, bancaires et économiques… Donc, il m’est impossible de juger d’une décision prise par nos Gouvernants en ces domaines ! Cependant, à la lecture de ton article sur les Agences de Notation, qui était fort bien argumenté, je me suis retrouvé encore plus opposé à cette [b]Europe des 27[/b], qu’on veut nous imposer grâce à la [b]ratification du Traité de Lisbonne[/b] !
Bien sur, il est évident que beaucoup de mes papiers sont une réflexion sur notre [b]Constitution[/b]… Mais, est-ce important dans un domaine économique ?
[b]/… 1[/b]
[b]Suite de ma réponse à Anidom Nidolga[/b]
[quote][i][i][b]« Maintenant le septennat, j’ai lu la lettre que tu indiques :
« hypertrophie aggravée du pouvoir exécutif et, au sein de cet exécutif, du rôle du Président et de ses conseillers, aboutissant à une quasi-monarchisation de la structure des pouvoirs en France »,
« en premier lieu, redonner une autonomie, une capacité d’action, un véritable pouvoir, au législatif ».
« redonner (ou plutôt donner) un pouvoir de décision directe au « peuple souverain » en multipliant les référendums, ou plutôt les votations »
Je suis bien de cet avis mais pas sur « déconnecter le calendrier parlementaire du calendrier présidentiel, en organisant les élections législatives à mi-mandat présidentiel » pourquoi par ce que tout simplement cela peut conduire à des cohabitations donc je suis contre. »[/b][/i][/i][/quote]
Justement, [b]Anido[/b], [i][i]et c’est en ce sens que je suis farouchement opposé au régime de Quinquennat Présidentiel[/i][/i], je crois qu’il est urgent de déconnecter le calendrier parlementaire du calendrier présidentiel grâce à l’organisation des élections législatives à mi-mandat présidentiel, ce qui était le cas lors d’un régime de Septennat Présidentiel…
En effet, la quasi proximité, [i][i][u]je dirais même[/u] : la quasi concomitance de l’élection présidentielle et de l’élection législative[/i][/i], donne une majorité forte, [i]mais « artificielle[« /i], au Président de la République… Partant de ce constat, je considère qu’il n’y a plus d’alternance possible…, [i]d’où quasi monarchisation de la fonction présidentielle ![/i]
Or, un régime de Quinquennat Présidentiel ne pourra jamais, quoi qu’on en dise, éviter une cohabitation, [i][b]« non désirée, celle-là »[/b][/i]…
[quote][b][i]« « supprimer le droit de dissolution de l’Assemblée nationale dont dispose le Président de la République » ,je suis aussi contre. Cela conduit à ce que le président n’ait plus aucun pouvoir. »[/i][/b][/quote]
Sur ce point, [b][b]Anido[/b][/b], je suis en plein accord avec toi ! Donc, il m’est inutile d’argumenter !
[b]/… 2[/b]
[b]Suite et fin de ma réponse à Anidom Nidolga[/b]
[quote][i][b]« … Cela sent le bordel, et puis on ne va pas faire voter les Français encore plus ils en ont déjà assez vu que cela ne résout rien. « un régime de séparation stricte des pouvoirs », c’est une connerie.. »[/b][/i][/quote]
[b]Anido[/b], je suis pour ce [b]« régime de séparation stricte des pouvoirs »[/b]… En effet, la fonction présidentielle ne doit pas servir à assumer la fonction de Chef de la Majorité et de Chef de Gouvernement, sachant que cette fonction-là est de la stricte compétence du Premier Ministre ! [i]Comme tu le sais, le Premier Ministre, même si sa nomination est du ressort du Chef de l’État, est l’illustration même d’une majorité gouvernementale et parlementaire, qui se sera dégagée lors des résultats des premier et second tours d’une élection législative ![/i]
Le Président de la République se doit de rester le [b]Président Élu de tous les Français[/b], l'[b]Arbitre de la Nation[/b], le [b]Gardien des Institutions, dont il est la clef de voûte[/b] ! [b][u][u]De plus, de par sa fonction, le Président de la République se doit de se placer au dessus des partis politiques[/u][/u][/b] ! [i]Or, c’est tout ce que le [b]Président Nicolas Sarkozy[/b] ne fait pas, puisqu’il se mêle des affaires du Gouvernement et des affaires de la [b]Majorité UMP/Nouveau Centre/Avenir de la Gauche[/b] ![/i]
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
[b]Dominique[/b] bonjour,
J’ai été pris, je reviens.
Quand le président ne respecte pas les textes que fait-on, rien ?
Actuellement Sarkozy ne respecte rien et qui l’oblige à respecter ?
Ton argumentaire est théorique sans aucune application possible.
Bien à toi,
Anido
[b]Dominique[/b],
« Président de la République ne mette plus son grain de sel dans ces élections, qu’elles soient municipales & cantonales, régionales, européennes ou législatives »
J’ai écrit concernant ces élections qu’il devrait lui être interdit d’intervenir seulement, et c’est tout le problème, comment lui faire appliquer les textes ?
Nous sommes d’accord, il me doit pas intervenir dans des élections dont il n’est pas mis en cause, et s’il intervient il doit en supporter les conséquences bonnes ou mauvaises.
Bien à toi,
Anido
[b]Dominique[/b],
Dès lors qu’il y a concomitance entre l’élection présidentielle et les législatives il y a un pouvoir fort qui devient présidentiel c’est exact.
D’ailleurs, c’est fait pour ça.
C’est pourquoi il faut maintenir le quinquennat par ce qu’il faut au président qui vient d’être nommé une majorité. Remarques, quand il y avait le septennat le président nommé dissolvait immédiatement l’Assemblée pour assoir une majorité à lui.
Le résultat était le même voir pire puisqu’il en prenait pour sept ans avec une Assemblée à lui élue pour cinq ans.
Il n’y a rien à faire le septennat était pire que le quinquennat.
Bien à toi,
Anido
Dominique,
« [b]Président Élu de tous les Français, l’Arbitre de la Nation, le Gardien des Institutions, dont il est la clef de voûte ! De plus, de par sa fonction, le Président de la République se doit de se placer au dessus des partis politiques[/b] »
C’est notre république qui conduit à cela, on ne eut rien contre lui, il fait ce qu’il veut dès lors qu’il est élu directement par les Français, c’est pour cela qu’il ne faut pas augmenter la durée de son mandat.
Bien à toi,
Anido
Anido,
bonjour…
[quote][i][b]« … Quand le président ne respecte pas les textes que fait-on, rien ?
Actuellement Sarkozy ne respecte rien et qui l’oblige à respecter ?
Ton argumentaire est théorique sans aucune application possible… »[/b][/i][/quote]
Justement, [b]Anido[/b], ne serait-ce pas le travail du [b]Conseil Constitutionnel[/b] de faire ce [b]Rappel à la Constitution[/b] au [b]Président de la République[/b] ? De plus, beaucoup de journalistes, dans leurs articles, ont fait ce [b]Rappel à la Constitution[/b]… Donc, mon argumentaire, pour théorique qu’il pourrait être, devrait servir de sujet à réflexion !
[b]/… 1[/b]
[quote][i][b]« … Dès lors qu’il y a concomitance entre l’élection présidentielle et les législatives il y a un pouvoir fort qui devient présidentiel c’est exact.
D’ailleurs, c’est fait pour ça.
C’est pourquoi il faut maintenir le quinquennat par ce qu’il faut au président qui vient d’être nommé une majorité. Remarques, quand il y avait le septennat le président nommé dissolvait immédiatement l’Assemblée pour assoir une majorité à lui.
Le résultat était le même voir pire puisqu’il en prenait pour sept ans avec une Assemblée à lui élue pour cinq ans.
Il n’y a rien à faire le septennat était pire que le quinquennat… »[/b][/i][/quote]
Comme tu le sais, Anido, je suis farouchement opposé au Régime présidentiel, qui, pour moi, n’est plus le garant d’une Démocratie… Puis, ce qui me gêne justement, c’est cette quasi-concomitance entre l’élection présidentielle et les élections législatives ! [i]En effet, le Président de la République n’étant pas le Chef de la Majorité, mais, c’est ma conception, on ne peut guère, en l’état, maintenir ce Quinquennat ![/i]
Le Septennat, ce n’était pas pire, puisque le Président était [i]RÉELLEMENT[/i] au dessus des Partis, et, qu’il respectait les fonctions du Premier Ministre, [b][b][i]VÉRITABLE [/i][/b][/b]Chef de la Majorité gouvernementale et parlementaire !
[b][b]/… 2[/b][/b]
[quote][b][i]« … « Président Élu de tous les Français, l’Arbitre de la Nation, le Gardien des Institutions, dont il est la clef de voûte ! De plus, de par sa fonction, le Président de la République se doit de se placer au dessus des partis politiques »
C’est notre république qui conduit à cela, on ne eut rien contre lui, il fait ce qu’il veut dès lors qu’il est élu directement par les Français, c’est pour cela qu’il ne faut pas augmenter la durée de son mandat… »[/i][/b][/quote]
Anido, justement, c’est la Constitution de la Vè République, qui conduit à cela… Or, je constate que ce régime de Quinquennat Présidentiel conduit le Président de la République à s’écarter de ce chemin…
Par ailleurs, [b][u][i]et je me demande toujours, si en régime de Quinquennat Présidentiel, le poste de Premier Ministre est réellement utile (?)[/i][/u][/b], je reste persuadé que le [b][b]Quinquennat Présidentiel[/b][/b], qui, jamais, ne pourra éviter une cohabitation, [b][i][u]« non désirée, celle-là »[/u][/i][/b], nous conduit fatalement vers une monarchisation de la fonction présidentielle !
Bien à toi,
[b]Dominique[/b]
[b]/… 3[/b]
[b]Dominique[/b] bonjour,
« [b]ne serait-ce pas le travail du Conseil Constitutionnel de faire ce Rappel à la Constitution au Président de la République[/b] »
Tout à fait Dominique mais comment faire pour le contraindre, c’est impossible Dominique !
Ce qu’il nous reste ce sont les élections présidentielles pour changer de président.
Bien à toi,
Anido
[b]Dominique[/b],
« [b]je suis farouchement opposé au Régime présidentiel, qui, pour moi, n’est plus le garant d’une Démocratie… Puis, ce qui me gêne justement, c’est cette quasi-concomitance entre l’élection présidentielle et les élections législatives[/b] »
J’ai toujours été opposé au régime présidentiel, je suis républicain jusqu’au bout des ongles, mais il faut se rendre à l’évidence, ce régime s’imposait par le bordel des partis qui se bouffaient les uns aux autres.
D’ailleurs ce qui se passe actuellement ou chaque parti veut supplanter les autres en est un exemple frappant. Impossible qu’ils se mettent d’accord pour constituer une majorité avant le premier tour d’une élection.
Que veux tu faire avec cela ?
Le président n’a jamais été en réalité au dessus des partis, sauf peut être pour le général de Gaulle et un peu Pompidou, mais le reste non.
Je dois préciser que cela n’a jamais été comme maintenant ou le premier ministre est squeezé.
Bien à toi,
Anido
[b]Dominique[/b],
« [b]et je me demande toujours, si en régime de Quinquennat Présidentiel, le poste de Premier Ministre est réellement utile (?)[/b] »
Dans le régime présidentiel actuel, c’est un pantin qui est inutile, c’est l’évidence.
Sarkozy domine de la tête et des épaules sa classe politique c’est un chef les autres des serviteurs, c’est un monarche.
Bien à toi,
Anido