195 000 selon la police, 350 000 selon les syndicats, moins de monde dans les rues cette année. Faut-il en tirer des conclusions hâtives ?

Réaction du site internet lepost.fr : « La question des retraites préoccupe-t-elle les Français? »

N’est-il pas un peu tôt pour ce genre de sentence ?

Cette année, le premier mai tombe un samedi, ce qui peut avoir une influence.

Les syndicats, malheureusement, n’étaient pas unis : FO a défilé à part.

Pour le journal Le monde :

« A neuf jours du sommet social du 10 mai à l’Elysée, le gouvernement sera très attentif à cette mobilisation. Selon qu’elle sera forte, en demi-teinte ou faible, ils y verront un indice de leurs plus ou moins grandes marges de manœuvre pour réformer le système de retraite. »

Je ne partage pas complètement ce raisonnement car la défense des retraites n’a pas été présentée comme le mot d’ordre unanime par les syndicats.

Bien sûr, le gouvernement doit regarder d’un bon œil la lassitude manifestée par la rue.

Pour François Chérèque : « Il ne faut jamais faire du 1er-Mai un test social, le 1er-Mai a toujours été une journée de rassemblement pour exprimer les difficultés du jour. »

Le leader de la CFDT critique les syndicats qui ont décidé de faire bande à part (FO etSUD)et qui affaiblissent le mouvement syndical.

Pour la nouvelle secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison : « On aurait tort de penser que si les mobilisations sont moins fortes que l’an dernier, cela vaudrait acquiescement de la politique gouvernementale"

Il est plus sage d’attendre les premières discussions sur les retraites pour voir à quel point les Français sont prêts à capituler sur cette question.


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