Monaco et Paris s’affrontent samedi soir en finale de la Coupe de France. Histoire de sauver une saison bien terne…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’affiche de la finale de la Coupe de France qui aura lieu samedi soir au Stade de France  promet d’être serrée jusqu’au bout.

Car elle affronte deux équipes en mal de points et de prestige en championnat, engluées dans le ventre mou du classement. C’est surtout vrai pour le Paris Saint-Germain qui s’est vite fait une raison quand il a vu la tournure que prenaient les événements en championnat. Souvent privés de joueurs cadres, les Parisiens n’ont jamais pu confirmer leur bonne saison dernière entachée seulement de la perte d’une qualification européenne lors de la dernière journée. Confirmer est toujours plus difficile. En enrôlant le buteur turc Mevlüt Erding, le PSG avait réalisé un grand coup. Malheureusement, les blessures du jeune attaquant combinée à celle de son compère en attaque Guillaume Hoarau ont fait que leur association si prometteuse a du être repoussée. Depuis que ces deux hommes sont de nouveau disponibles, Paris va mieux en championnat, comme en attestent ses dernières performances au Parc (victoire face à Bordeaux, nul face à Rennes). Mais c’est bel et bien la Coupe de France qui est devenu l’objectif prioritaire du club. Bénéficiant d’un tirage plus que favorable jusqu’aux demi-finales, les Parisiens ont du se défaire du petit Quevilly pour obtenir leur billet pour la finale. Un but de Erding au retour des vestiaires a suffi à leur bonheur.

 

Il en est de même pour les Monégasques. Les hommes du Rocher avaient pourtant remarquablement débuté la saison. S’appuyant sur l’insolente réussite de leur milieu de terrain Nenê, Monaco a frôlé la première place mais une défaite à Bordeaux au début de l’automne est venue refroidir leurs ardeurs. Bizarrement, après cette prise de conscience, l’ASM a été méconnaissanble, enchaînant les mauvaises performances. Après un bref réveil au creux de l’hiver, les hommes de Guy Lacombe ont du eux aussi renoncer à quelque chose en championnat. Une victoire à Bordeaux en huitièmes de finale (0-2) a définitivement défini les objectifs de fin de saison. Le parcours fut laborieux. Une victoire à domicile après prolongations face à Sochaux après avoir égalisé dans le temps aditionnel grâce au revenant colombien Pino. En demi-finale, ce sont les Lensois qui ont repoussé les Monégasques jusqu’à leurs derniers retranchements. Là encore en prolongations, c’est cette fois-ci Maazou, la surprenante mais terriblement efficace recrue hivernale de Monaco, qui a offert la qualification à son club.

 

Le perdant de cette finale devra au plus vite oublier cette saison blanche et peu convaincante. Le gagnant, en revanche, n’aura finalement pas tout perdu…