Diam’s.
Elle rap des idioties. Paroles niaises sur rythmes entrainants.
C’est ainsi qu’elle se fait connaitre et aimer des jeunes cools, elle est dans le moove, branchée-in, gagne de la notoriété et de l’argent. Beaucoup d’argent.
Alors elle fréquente les soirées vip, se fait poursuivre par les photographes, devient Bling Bling et en proie aux rumeurs .
S’en est trop: Diam’s meurt et Mélanie sombre avec.
La déprime l’envahit, la maladie lui colle à la peau, elle lache prise et s’exile dans un autre continent.
Les semaines passent, avec les mois, qui deviennent des ans.
Puis elle revient.
Un nouvel album écrit dans une autre intention que de faire de l’argent, une maturité imposante et des valeurs nouvelles.
Elle ne parle plus, s’éloigne des médias et change ses priorités.
Ses textes sont profonds et expriment son parcours difficile, sa crise identitaire, ses nouveaux projets dans l’humanitaire:
"On me regarde, quand je lézarde, on me shoot en loisirs,
Pour ça qu’je tape des photographes et qu’je casse tout chez “Voici”.
Ces salops ne m’auront pas durant une année sous la Lune,
Je disparais des spots lights et je retourne dans ma bulle…"
( " I am somebody")
"J’ai sombré tu l’auras compris
donc tout s’explique
Le pourquoi de mon repli, de mes voyages en Afrique
Oui j’ai compris que j’avais un cœur, mais pas que pour mourir
Que là bas j’avais des frères et sœurs, des enfants a nourrir
Que toute cette gloire est utile si elle peut servir
À sortir du noir tout plein de petits qui rêvent de grandir "
( "si c’était le dernier" )
Même si vous n’aimez pas le rap, écouter ses paroles (ses prières, plutot) extrêmement bien écrites vous prendront aux tripes, vous donneront de l’inspiration dans vos actes, peut être, et vous feront vous rendre compte de la détresse humaine.