C’est un petit site collaboratif, sans moyens, déclaré « menace pour l’armée américaine ».

Wikileaks met en ligne des documents confidentiels en protégeant sa source. Depuis 2007, il a récolté plus d’un million de textes mettant en cause des responsables politiques ou des chefs d’état : un président kényan corrompu ou un groupe pétrolier qui rejette ses déchets au large de la Côte d’Ivoire.

Dernièrement, il a affiché au grand jour les objectifs de l’armée américaine à Guantanamo, en Irak et en Afghanistan ou révélé les recommandations des services secrets à la Maison Blanche pour convaincre l’opinion française du bien-fondé de cette guerre.

La vidéo qui montre des soldats en hélicoptère tuant des reporters de l’Agence Reuters a fait le tour des médias.

Ce site n’a jamais divulgué ses sources malgré des centaines d’attaques en justice. Un rapport de la CIA explique qu’il faut fermer ce site. Un membre de Wikileaks aurait même été harcelé dans le but d’interdire une vidéo compromettante.

Hélas, l’activité du site est en partie suspendue à cause de difficultés financières : ce site ne vit que grâce à des dons.

Une certaine idée du journalisme libre et indépendant, mais difficilement viable.

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