il ne manquait plus qu’elle ?

 

Les fruits sans saveur, les tomates sans gout, viande contaminée, terre gorgée de pesticides, rivières polluées, des colorants partout et j’en passe certainement, et maintenant la pomme de terre OGM après le maïs, comme si nous avions besoin de ce tubercule résistant aux antibiotiques la belle affaire ?

Elle se dénomme «armflora», ou «amflora» on trouve les deux écritures quelle est la bonne ? Elle est crée par l’Allemand BASF, quel lobbying a-t-il fait pour que la Commission européenne autorise sa culture mardi 2 mars ? Il y a environ 4300 variétés de pomme de terre cultivée dans les Andes ou elle a prit naissance il y a 8.000 ans avant Jésus-Christ près du lac Titicaca entre le Pérou et la Bolivie à plus de 4.000 mètres d’altitude. Elle a été introduite en Europe par les Espagnols en 1532 après avoir envahit le Pérou et elle est devenue sa culture de base de tous animaux compris pour s’étendre vers l’Inde, la Chine et le Japon. Aujourd’hui, elle est cultivée dans le monde entier, c’est un tubercule riche en carbohydrate apportant de l’énergie au corps, en vitamine C, en potassium, et en protéines. Elle est introduite en France vers 1540 comme variété dite «truffole» cultivée à Saint-Alban-d’Ay. Combien d’êtres ont mangé ces pommes de terre depuis leurs créations sans qu’ils s’en plaignent ? Actuellement sont cultivées 325 millions de tonnes dans le monde on comprend ainsi l’intérêt de BASF s’il venait à prendre ce marché !

Mais, il s’agit d’une culture à usage industriel pour fabriquer des textiles, du papier et du béton, pas encore alimentaire mais rien ne presse.

OGM, Amflora la pomme de terre de BASF lobbying, démocratie, intérêts des citoyens.

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C’est merveilleux la science, nous faisons des enfants par implantation in-vitro, nous remplaçons une main, in cœur, un rein, un genou par du métal, une hanche,…nous modifions une fleur jusqu’à faire de roses noires, nous rendons le maïs plus résistant sans ce soucier des conséquences humaines, que ne faisons nous pas pour le bien et le mal de l’humanité ? Alors, avons nous besoin de pomme de terre OGM pour vivre, l’amidon on s’en fou d’ailleurs on ne met plus de chemise au col amidonné comme je portais il y a des dizaines d’années !

La pomme de terre transgénique a subit ses premières expériences depuis les années 80. Certaines ont obtenu des autorisations de commercialisation dans certains pays. Elles concernent notamment des résistances à des insectes ou à des maladies virales, résistance au doryphore, à la teigne et aux virus Y et au virus de l’enroulement de la pomme de terre. D’autres concernant des propriétés intéressantes dans le domaine médical ou industriel n’ont pas eu d’applications concrètes. En 2000, des études menées aux États-Unis ont montré la possibilité d’utiliser une pomme de terre génétiquement modifiée comme vaccin oral capable de déclencher chez l’homme une réponse immunitaire au virus de Norwalk, responsable de certaines formes de gastro-entérite. Or, cette pomme de terre contient un gène résistant aux antibiotiques ! Pourquoi avoir recours à de tels gènes ? Peuvent-ils passer des plantes aux bactéries ? Si des études indiquent que les risques sont infimes, ils ne sont pas non plus exclus. L’Autorité européenne de sécurité des aliments a proposé de distinguer trois groupes de gènes de résistance, selon les effets nocifs qu’ils sont susceptibles d’avoir sur la santé humaine.

En 2005, l’Autorité Européenne de sécurité des aliments (AESA) a formulé un avis favorable à la production d’une pomme de terre transgénique, baptisée «armflora», sur demande de la société BASF Plant Science (BPS). Cette variété transgénique, dont le nom de code officiel est «EH92-527-1», possède un amidon composé à 98 % d’amylopectine, ce qui présente un net avantage pour la production de fécule à usage industriel par exemple à la fabrication de papier glacé. Cette demande est cependant restée sans suite au niveau du Conseil européen.

L’autorisation de sa culture a donc surpris par la rapidité d’action de la nouvelle commission, l’ancienne n’avait réussit à se décider et a transmis la patate à la nouvelle.

Chantal Jouanno, la secrétaire d’État à l’Écologie, a mis en cause l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) qui a émis l’avis favorable sur lequel Bruxelles s’est appuyé pour donner son feu vert. «La France et l’ensemble des pays européens, à l’unanimité, avaient demandé, en décembre 2008, à la Commission, de changer de procédure. Elle ne l’a pas fait. Sur le fond, on ne reconnaît pas cette expertise», a déclaré Mme Jouanno, mercredi 3 mars. Elle ajoute sa voix à celles des socialistes et des Verts, qui dénoncent un fait accompli de Bruxelles. Or, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments AFSSA avait émis un avis favorable sur cette pomme de terre y compris pour l’alimentation. Or BASF déclare qu’«armflora» ne sera pas cultivée en France dans l’immédiat mais en Suède, en Allemagne, aux pays-Bas et en République Tchèque.

Selon le rapport annuel de février 2010 l’International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications (ISAAA), un institut américain proche de l’industrie agrochimique, estime que 134 millions d’hectares de terre dans le monde sont couverts par des OGM, soit 7 % de plus qu’en 2008. 69,2 millions d’hectares servent à la culture du soja, suivi par le maïs (41,7 millions), le coton (16,1 millions) et le colza (6,4 millions). En 2009, 94 750 hectares de cultures OGM ont été exploités en Europe, contre 107 719 hectares en 2008. Cette baisse s’explique par la décision de l’Allemagne de ne plus autoriser la culture d’OGM. Seuls six pays européens (l’Espagne, le Portugal, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la République Tchèque) autorisent cette culture.

Tôt ou tard les cultures OGM seront effectives en France. Ce serait se voiler la face de ne pas voir que cette culture envahira comme un cancer notre terre, comment ne pas admettre qu’il ne puisse y avoir d’osmose entre les différents pays Européens d’autant plus qu’ils sont voisins du notre.

Quel est l’intérêt de cette patate outre le fait d’envahir le marché par la production de semences pour le profit de ces plantes «usine» qui sont un véritable eldorado pour ces grands groupes mondiaux tels Monsanto, Novartis, Dupont de Nemours, … alors que l’on sait très bien qu’une fois le sol imprégné des organismes préservant la plante de toute attaque parasite, puisque générant son propre insecticide, rend le retour à des cultures non OGM très difficile, voire impossible, c’est donc un engagement lourd de conséquences.

D’une façon générale les OGM ont pour but d’améliorer la résistance des plantes aux agressions des insectes en modifiant génétiquement leurs gènes en créant un nouvel ADN qui est ensuite transféré dans un nouvel organisme lui donnant de nouveaux gènes. Les améliorations portent  sur la résistance accrues des plantes aux herbicides et sur leurs qualités nutritionnelles. La résistance aux maladies, à la sécheresse, à la salinité, au murissement mais aussi dans le cas de la pomme de terre «armflora» à l’amélioration de ses qualités en amidon. On voit ainsi l’intérêt d’obtenir des plantes répondant aux besoins humains par exemple à la sécheresse, ou le manque d’eau se fait sentir. Les OGM sont donc un bienfait dans cette optique pour l’humanité mais non sans conséquence n’ayant pas le recul du temps nécessaire pour une application alimentaire animale et humaine. En fait ces OGM modifient la nature ce qui n’est jamais bon pour l’Être et l’environnement !

On le voit tous les jours que quelques soient les avancées humaines, la nature reprend toujours ses droits !