L’ouverture à la concurrence du secteur des jeux en ligne est-elle un problème de santé publique ?

Certains parlementaires, dont le sénateur varois François Trucy, posent la question. Or peu d’études scientifiques ont porté sur ce sujet.

« L’addiction est un phénomène connu et mesuré lorsqu’elle est liée à des drogues, mais beaucoup moins bien cernée en l’absence de produits toxiques. »

Monsieur Trucy a trouvé en Suisse un travail qui traite de ce problème avec une définition pertinente du processus de jeu pathologique.

Chez la plupart des personnes concernées, le parcours de la dépendance depuis son apparition jusqu’à sa guérison est à peu-près le même : trois phases dans la carrière du joueur, une première phase positive car il gagne, suivie d’une phase critique d’accoutumance où il perd, puis une phase de dépendance. Cette dernière est appelée phase de désespoir.

Notre pays ne possède pas de données sur le nombre de joueurs pathologiques. Il n’existe qu’un seul centre spécialisé en la matière au CHU de Nantes.

Moi qui croyais que l’on avait trainé des pieds avant d’accorder l’autorisation des jeux en ligne pour favoriser la Française des jeux et le PMU ! Je m’étais trompé, nos hommes politiques se préoccupent avant tout de notre santé.