Le bouddhisme se définit comme la science de l’esprit. 2500 ans de recherche et de pratique étape par étape pour découvrir la façon dont nous établissons le contact à autrui et à nous-mêmes, jusqu’à l’expérience individuelle de l’état d’unité. 2500 ans d’investigation de l’esprit et de mise à jour du fonctionnement de la conscience et du mental.

Le Bouddhisme est applicable à tous les êtres humains indépendamment d’une civilisation ou d’une époque et est pratiqué dans la préservation et le respect de la vie toutes ses formes.

 


Le bouddhisme est basé sur la méditation et la connaissance progressive de nos états intérieurs. Il peut être enseigné et bénéficie de 25 siècles d’études. Cette pratique développe notre autonomie et la compréhension de nous-mêmes, qui n’entraîne pas de dommages à l’extérieur et de dispersions intellectuelles.

Yeux du Bouddha
Le bouddhisme n’étant fondamentalement pas une religion, n’a pas vraiment besoin de foi ou de croyance. Un bouddhiste ne croit pas en Bouddha de la même façon qu’un chrétien croit en Dieu ou un musulman en Allah. Il le vénère comme un maître, un grand sage, il se rappelle l’enseignement bouddhique en récitant des sûtras, mais il s’agit de confiance et non pas de croyance.
Bouddha vient du mot sanscrit Bud, qui signifie connaître, s’éveiller. Le Bouddha est celui qui connaît parfaitement, qui a atteint l’éveil. Le terme ne s’applique d’ailleurs pas seulement au Bouddha Gautama, mais à toute créature qui s’est éveillée à la connaissance. Bien plus, chaque homme est un Bouddha virtuel, un Bouddha qui s’ignore. Chaque être vivant a la "nature de Bouddha".

Un stupa

Le Bouddhiste doit garder l’esprit critique, et ne pas accepter une prétendue vérité sans l’avoir soumise à l’épreuve de la raison et de l’expérience. Ainsi, aux habitants d’un village, les Kalâmâqui l’interrogèrent sur ce qu’il fallait croire et ce qu’il ne fallait pas croire, le Bouddha répondit : "Ne prenez pas pour vrai tout ce qu’on vous dit, même si ces paroles viennent de votre maître. Ne prenez pas pour vrai tout ce qui est écrit, même si ces écritures viennent d’hommes sages. Ne prenez pas pour justes toutes les traditions, les rumeurs, les déductions, les analogies de toutes sortes. Mais lorsque vous savez par vous-mêmes que certaines choses sont fausses et mauvaises, alors renoncez-y. Et lorsque par vous-mêmes vous savez que certaines choses sont bonnes et vraies, alors acceptez-les et suivez-les".


Pour le Bouddha, il existe "84000 chemins qui mènent à la vérité", ce qui implique le respect des autres chemins que le sien. Bien plus, il ne faut pas confondre la vérité et le chemin qui mène à la vérité : "Tout ce que je vous ai enseigné, ô bhikkhus (moines), ce n’est que le doigt qui montre la lune, ne prenez pas le doigt pour la lune"…


Un stupa
"O bhikkhus, même cette vue qui est si pure et si claire, si vous la chérissez, si vous la gardez comme un trésor, si vous vous y attachez, alors vous n’aurez pas encore compris que l’enseignement est semblable à un radeau qui est fait pour traverser le fleuve, et non pas pour être porté sur le dos".

 

Dans le bouddhisme, l’éthique est basée sur le fait que les actions du corps, de la parole et de l’esprit ont des conséquences pour nous-mêmes et pour ce qui nous entoure, les autres comme notre environnement. Il y a deux sortes d’actions, les actions kusala (mot pali signifiant sain, habile, favorable, positif) et les actions akusala (malsain, malhabile, défavorable, négatif).
Les actions malhabiles sont celles qui prennent leurs racines dans les trois poisons de base: l’avidité, l’aversion et la confusion mentale ou l’ignorance. Elles tendent à avoir des conséquences mauvaises pour nous ou pour les autres. Les actions habiles sont celles qui sont exemptes d’avidité, de haine et de confusion mentale et qui, au lieu de cela, sont motivées par la générosité, par l’amour, la compassion et la compréhension. Elles tendent à avoir des conséquences positives pour nous ou pour les autres. Dans le bouddhisme, une action n’est donc ni bien ni mal en elle-même, mais est favorable ou défavorable selon la motivation et l’état d’esprit qui la sous-tend.

L’éthique bouddhique nous invite donc à prendre conscience des états d’esprit dans lesquels nous nous trouvons et à partir desquels nous agissons, parlons ou pensons et à être responsable tant de ces états d’esprit que des conséquences de nos actions.
Ces principes sont déclinés dans des préceptes, qui ne sont pas des règles d’interdits, mais des guides de comportement éthique face auxquels nous pouvons nous mesurer et progresser. Ils peuvent aussi être vus comme le mode de fonctionnement naturel d’une personne éveillée.

 

Voici la sublime vérité sur le chemin qui mène à l’abolition de la douleur. C’est le chemin sacré à huit branches, le noble sentier octuple qui se nomment :
La volonté pure, la foi pure, la parole pure, l’action pure, les moyens d’existence purs, l’application pure, la mémoire pure, et enfin la méditation pure.

 

Le noble sentier octuple, appelé aussi voie du milieu, parce qu’il évite les deux extrêmes, n’est autre que la quatrième des nobles vérités. Il constitue la pratique de la doctrine, c’est aussi le chemin à suivre pour parvenir à la suppression de la douleur, pour atteindre le Nirvana. Le sentier comporte huit branches qui sont :

. La vue ou vision juste


. la pensée ou l’intention juste,


. la parole juste,


. l’action juste,


. les moyens d’existence justes,


. l’effort juste,


. l’attention juste,


. et enfin la concentration ou la méditation juste.

L’idée de voie ou de sentier implique de s’engager dans une direction, de façon progressive, avec un but précis à atteindre. Mais il ne s’agit pas d’emprunter le sentier en le considérant de façon linéaire. Ce serait sans doute une erreur que de vouloir atteindre une volonté pure avant d’essayer d’acquérir une foi pure, et ainsi de suite.

 

Bon Dimanche et que la paix soit avec vous et avec votre Esprit !
LOVE & PEACE & LIBERTY !

 

Représentation de Bouddha